Calakmul, jadis la citée maya la plus puissante dans la zone et constamment en rivalité avec Tikal au Guatemala (à vol d’oiseau, on est seulement à 30km du Guatemala), comptait à son apogée 50 000 habitants et s’étendait sur plus de 70m². Couverte par les arbres et enfouie dans la réserve protégée de Calakmul, cette ancienne cité est maintenant peu fréquentée par les touristes. Les horaires de transport capricieux font que tout le monde boude ces ruines absolument magnifiques. En prenant le bus, il faut 1/2 journée pour y aller, 1 jour de visite et 1/2 journée pour en partir.
La visite des ruines Calakmul est l’une des plus attendue de ce roadtrip, car j’ai mis beaucoup de temps à trouver les transports adaptés et ai beaucoup hésité à le supprimer complètement de l’itinéraire.
Note : cet article fait partie de la série 17 jours de roadtrip au Mexique. Accédez aux articles précédents : partie 1, partie 2, partie 3, partie 4, partie 5
Partie 1 : Carnet de voyage
Partie 2 : Conseils pratiques
Partie 1: Carnet de voyage
Jour 9 (27 Décembre)
Comment aller à Xpujil ?
Pour visiter les ruines de Calakmul, il faut déjà rejoindre la petite-ville de Xpujil.
Comme il n’y a que 2 bus directs partant assez tard de Bacalar, nous décidons de faire un petit crochet par Chetumal car il y a plus de bus qui partent depuis Chetumal pour Xpujil. Le bus ADO Bacalar – Chetumal est souvent annulé et c’est encore le cas aujourd’hui. Nous n’avons qu’à traverser la rue pour arrêter un des nombreux colectivos à destination de Chetumal, puis reprendre un bus ADO pour Xpujil à 18h30. Plus d’infos sur comment aller à Xpujil et Calakmul ici
Xpujil, un petit village au milieu de la forêt
Nous arrivons à Xpujil quelques heures plus tard. Xpujil se trouve dans l’état Campeche donc a une heure de moins de l’état Quintana Roo (où se trouve Bacalar). Donc au lieu de 20h30, mon téléphone affiche automatiquement 19h30. Nous avions repéré une compagnie de shuttle qui propose l’aller-retour à 400MXN/personne avec un arrêt à la cave des chauve-souris. Nous y allons (coordonnées Google Maps) et laissons un deposit à l’agence (50% du montant) et en profitons pour poser des questions sur l’itinéraire. On a bien fait de passer les voir au lieu de communiquer uniquement par Whatsapp car on comprend que
(1) ils peuvent venir nous chercher à notre hôtel
(2) ils peuvent faire un stop – sans frais supplémentaire – devant la cave des chauve-souris, à condition que tous les touristes du shuttle soient d’accord pour y aller
(3) et qu’on doit acheter de quoi manger et boire ici avant d’y aller car il n’y aura rien aux ruines. Le shuttle part à partir d’un minimum de 3 personnes, nous ne sommes que 2, mais il y a deux autres touristes intéressés également – sinon on aurait dû privatiser le shuttle en payant les frais pour 3 personnes.
Nous dînons rapidement dans une taqueria près du rond-point (c’est moyen mais pas cher) avant de marcher 10 minutes jusqu’à notre auberge Cabanas Chaac. Tous les hôtels économiques dans ce petit village sont mal notés, sauf celui-ci donc j’ai demandé à JB de le réserver (1 mois à l’avance en plus). Mais les deux filles de l’accueil sont complètement à l’ouest (elles ont oublié notre réservation), elles ne retrouvent même plus la clé… et horreur absolue : il y a des trous partout dans le mur et au niveau du toit ce qui fait que n’importe quel animal (je pense aux serpents car on est dans la jungle) peut entrer. On essaie tant bien que mal de mettre le moustiquaire – qui ne se ferme pas (trop petite). Et à cause de l’absence totale d’isolation de la chambre, j’ai dû me mettre une couverture en laine – qui n’a pas l’air d’être lavée depuis longtemps – pour ne pas mourir de froid dans la nuit. JB se prend une mini décharge car la douche est électrique et il y a un fil électrique apparent. Ce système n’est pas très sûr et comme partout en Amérique Latine, quand on voit une douche électrique, il faut toujours fermer l’eau avec une main sèche ou un isolant sinon on risque de se prendre un coup de jus. Sans même parler de la propreté douteuse, vous avez compris, je vous déconseille ce logement.
Jour 10 (28 Décembre)
2h de route jusqu’aux ruines
Le lendemain, à 8h, un gros pick-up vient nous chercher. Surprise : les 2 autres guests qui doivent prendre le même shuttle sont dans le même hôtel que nous. L’un est italien, l’autre est mexicain. Je suis contente car si un mexicain prend le même shuttle que nous, c’est qu’on a sûrement trouvé un bon plan. Cette info est confirmée plus tard car ces deux voyageurs font le tour du Mexique et ils prennent toujours le soin de comparer toutes les agences et options avant de choisir la moins chère. D’ailleurs, j’en ai profité pour leur demander tous les bons plans pour Palenque, que je vais m’empresser de partager avec vous dans le prochain article.
Notre chauffeur n’est pas avare en explications et même si nous n’avons pas payé l’option « tour guidé » (ça aurait coûté 800MXN/personne au lieu de 400MXN, déjeuner inclus), sur le chemin, il raconte quand même à quel point cette partie du Mexique est riche en faune et en flore. Il a même des images à nous montrer : tous les animaux qu’on peut trouver dans la réserve. Le chauffeur confirme tout ce que j’avais marqué dans mon article de transport jusqu’à Calakmul : il y a un bus public allant jusqu’à l’entrée de la réserve, mais ensuite, le shuttle vers les ruines (450MXN) coûte plus cher que l’option que nous prenons actuellement. Bref, j’ai bien fait mon devoir à la maison 😀 JB me dit que je suis désormais capable d’écrire des articles de conseil sur des destinations où je n’ai même pas mis les pieds, car j’ai atteint un niveau de planification bien élevé après 4 ans de tour du monde ahahha
Note : pour trouver des infos introuvables sur Google (par ex. le tarif récent d’un petit taxi entre tel ou tel endroit), Tripadvisor peut être une très bonne source. Il suffit d’aller sur la page Tripadvisor des ruines par exemple et faire une recherche « taxi » dans toutes les langues. Il y aura toujours un touriste sympa qui raconte comment il est allé jusqu’aux ruines et pour combien. C’est particulièrement utile pour les endroits peu fréquentés, où les blogs ne sont pas à jour, ou quand tout le monde vient avec une voiture privée comme Calakmul. Cette information est bien évidemment à croiser avec d’autres sources – car beaucoup de touristes oublient les micro-détails ou se font arnaquer puis partagent la mauvaise info. La deuxième astuce, pour l’Amérique Latine, est de faire des recherches directement en espagnol.
Revenons à nos moutons : donc le chauffeur nous a sorti une sorte de carnet avec toutes les photos des animaux qu’on est susceptibles de croiser dans la réserve.
Et pendant une heure (sur les 2h) nous amenant jusqu’aux ruines, il n’arrête pas de raconter les incidents qu’il y avait dans la zone. Heureusement que mon espagnol n’était pas assez bon pour comprendre tous les détails gores, mais j’ai surtout retenu une chose : qu’il ne fallait pas s’inquiéter car les attaques concernaient principalement les femmes. Ah bon, et je suis quoi moi ? Donc je pense que si vous venez ici en voiture privée, il ne faut surtout pas sortir de la voiture n’importe où sur le chemin (sauf si vous avez un guide). Mais il faut aller directement aux ruines.
Depuis l’entrée de la réserve et les ruines, il faut compter 3 postes de paiement. 2 correspondent aux frais de construction de la route. Et le dernier est pour l’accès aux ruines. Sur les 40 premiers km, il y a 2 voies; et mais sur les 20 derniers km, il n’y a qu’une seule voie (et quelques trous), il faut faire très attention, notamment si vous venez l’après-midi.
Les structures
Je n’arrête pas de vous dire que telle ruine est dans la jungle… elles sont toutes la jungle, mais celles-ci sont vraiment au fin fond de la jungle. A 2h d’un village le plus proche qui lui-même est dans la jungle. Il y a une vingtaine de structures éparpillées dans la jungle. Les indications et panneaux ne sont clairement pas intuitifs, je vous conseille vivement de télécharger le plan en offline sur Maps.me avant de venir. Et dès que vous visitez une structure, taggez-la sinon vous allez les confondre toutes et ne savez plus où aller par la suite.
Par rapport à Coba, la forêt est vraiment plus dense et fait un peu plus peur. D’habitude selon notre chauffeur, il n’y a que 4-5 voitures maximum au parking. Aujourd’hui, comme c’est la période de Noël, le parking est full. Nous avons très peur de nous retrouver les uns sur les autres comme à Chichen Itza mais en fait non. Le site est suffisamment grand, avec plein de petites routes dans la forêt que la plupart du temps, on est seuls.
Nous choisissons de monter sur les 3 structures les plus grandes : 1, 2 et 7, conseillées par notre chauffeur. La 7 est la meilleure, on la réserve pour la fin.
Structure n°2
Nous montons d’abord sur la structure 2. Quelques malins montent sur le côté car les marches ont l’air plus grandes, mais cette stratégie ne fonctionne pas car les marches sur les côtés ne mènent pas jusqu’au sommet. On est obligés de passer par les marches au milieu. Contrairement aux ruines visitées jusque là, sur ce site, il y a énormément de stèles. Partout partout. Devant chaque pyramide, et partout tous seuls. 117 en tout, la plus forte concentration de la région. La plupart d’entre elles sont appariées deux à deux représentant les rois et leurs épouses. Sculptées dans un calcaire tendre, elles sont quasiment toutes érodées, on ne voit plus grande chose dessus. Certains stèles conservent encore quelques traces. Pour vous rendre compte de leur taille, vous n’avez qu’à me chercher sur cette photo – où je me suis mise devant une stèle.
La vue d’en haut est très très satisfaisante. On voit la structure n°7 et les touristes là-bas en train de nous prendre en photo.
Décalez vous un peu, allez jusqu’au bord à droite, vous allez apercevoir deux autres petites structures au milieu des arbres.
En contournant le gros bloc pricipal, on voit le 2nd bloc à monter :
En montant jusqu’en haut, on peut voir la structure n°1. Nous avons une belle vue sur cette structure, mais les touristes en haut de la structure 1 n’ont pas une belle vue sur nous (tout est caché par les arbres).
Pour que vous voyiez mieux l’architecture de la structure 2, voici une photo pris par le drône et l’image synthétique de reconstitution. On voit mieux pourquoi c’est un des temples pyramides les plus importants du monde maya. Il n’a pas les caractéristiques astronomiques de Chichen Itza mais c’est ma pyramide préférée dans la péninsule du Yucatan. Le lieu dégage une énergie incroyable, on s’y sent vraiment bien.
Toute la partie Sud est cachée par les arbres, c’est pourtant ce côté qui nous intéresse car on aurait peut-être eu une petite vue sur Tikal au Guatemala ?
Bon il est déjà temps de re-descendre. Les marches sont plus larges et régulières qu’à Coba, donc si la descente n’est pas facile, elle est moins terrifiante. En plus, il y a nettement moins de monde.
Comme vous pouvez le voir, ici, les arbres envahissent les ruines. Ils poussent carrément dessus et personne ne les enlève. Il y a un côté « temples d’Angkor » très appréciables, car nous avons aimé voir comment la nature reprenait ses droits.
Nous apercevons régulièrement des singes qui passent d’un arbre à l’autre. Ils sont assez petits et évitent tout contact avec l’Homme. Quand ils nous voient, ils ont tendance à s’enfuir. Les jaguars évitent les hommes aussi, mais les pumas, s’ils ont faim, n’hésiteront pas à attaquer. Au niveau des ruines, aucun incident n’a été signalé – les pumas ont d’autres choses plus appétissantes à manger de toute façon.
Votre pire ennemi, ce seront les moustiques. Aujourd’hui, nous avons de la chance car l’offre de touristes est plus abondante et les moustiques ont une multitude de choix. Mais dès que nous nous retrouvons seuls quelque part, on se fait attaquer sans merci, manches longues ou pas.
Structure n°1
Nous continuons à explorer de petites structures et arrivons à la structure n°1.
Sur les conseils mal avisés de deux touristes qui viennent de descendre, JB monte jusqu’en haut, pour ne rien voir du tout. La vue sur la la structure n°2 est complètement bloquée par les arbres, et aucun moyen de savoir où se trouve Tikal.
Structure n°7
La structure n°7 n’est pas la plus belle, mais c’est d’ici que nous avons la meilleure vue du site.
Depuis le sommet, nous voyons distinctement les touristes en train de grimper la structure n°2 et apercevons le sommet de la structure n°1. La vue est tellement satisfaisante et on se sent tellement bien qu’on est restés ici pendant 30 minutes (à l’ombre en plus, avec un peu d’air frais bien agréable).
Allez un petit zoom car c’est trop trop beau !
A un moment, on entend un bruit impressionnant, et assez près, faisant penser à un animal méchant. Les touristes ont très peur. Le premier réflexe c’est : un puma ?. Mais comme on s’est fait avoir à Chichen Itza, par de nombreux vendeurs imitant ce bruit avec un outil en céramique, on sait le reconnaître maintenant : il s’agit du bruit des singes hurleurs. Je rassure les touristes en leur disant qu’il s’agit des singes hurleurs, mais je ne dois pas avoir le physique et l’autorité adaptés – car ils ne me croient que quand ils voient ces dits singes, perchés sur un arbre à 40 mètres à peu près du sol. Alors qu’au Vietnam, tout le monde croyait que j’étais guide touristique, les touristes me posaient plein de questions super pointues ahahah
Je trouve cette pyramide plus pentue que la structure II (ou alors je suis fatiguée), j’ai failli descendre sur les fesses.
En tout, on a passé 5h aux ruines. Si cela ne tenait qu’à moi, j’aurais passé maximum 4h sur les ruines, mais les touristes du shuttle ont insisté pour qu’on parte d’ici seulement à 15h. Ça s’avère être une bonne décision car nous arriverons au parfait moment pour la cave des chauve-souris.
Cave des chauve-souris
Avec mon petit niveau en espagnol, j’arrive à convaincre les 2 touristes du shuttle de s’arrêter aussi à la cave des chauve-souris (la cueva de los muciélagos). Car il faut que tout le monde soit d’accord. C’est une info bien cachée car l’agence n’a pas envie de nous y déposer; le chauffeur n’a pas envie de s’y arrêter.
Les touristes hésitent beaucoup car ils n’en ont jamais entendu parler, en plus ils ont vu une petite cave la veille. Le chauffeur est hésitant car il demande sans cesse si ce stop est inclus dans le programme (je crois que c’est un freelance payé par l’agence). Du coup j’ai tenté d’expliquer à tout le monde « hier, à l’agence, on m’a dit que c’était inclus », mais je me suis trompée de conjugaison en passé simple et j’ai répété en espagnol « j’ai dit que c’est inclus ! » ahahahha ce qui ne rassure personne. Note to myself : il est temps de reprendre les exercices de conjugaison
Au bout de la 3ème tentative, je comprends enfin que j’ai mal conjugué et finis par montrer la preuve écrite de l’agence sur Facebook pour prouver à tout le monde que oui on peut s’y arrêter, sans frais.
J’ai répété encore et encore, en anglais cette fois, que tout le monde devait être d’accord pour qu’on s’y arrête. Et franchement, s’ils avaient dit non, je pense que je me serais transformée moi-même en puma et les aurais dévorés sur place (surtout que je n’ai pas beaucoup mangé à midi). Heureusement pour eux, ils ont dit oui, avec une petite voix tremblante, très sceptique.
Normalement, seules 15 personnes sont autorisées sur place à la fois, mais face à l’afflux de Noël, le gardien du site ferme les yeux et laisse tout le monde passer. Ce qui est drôle c’est qu’il nous prend tous en photo, sûrement pour savoir qui est allés sur place et qui n’est pas rentré vivant ? Ici, il y a une énorme cave, d’où sortent des millions de chauve-souris juste avant le coucher du soleil. Oui, j’ai bien écrit « des millions ». Au début, je ne croyais pas à ce chiffre non plus, mais ils sont tous petits (comme des colibris) et la cave est tellement grande qu’on estime qu’il y a 4 millions de chauve souris là-dedans. L’odeur est très forte, je ne le vous cache pas. Certains touristes ont même un masque sur le nez, sûrement fourni par leur agence.
Nous sommes tous les uns sur les autres, derrière une corde, à observer l’entrée de la cave et à attendre. Vers 16h50, soudainement, les chauve-souris sortent, de plus en plus nombreux. Le ciel est couvert de chauve-souris, mais ils sont tellement petits que ça ne crée par un effet « éclipse » non plus hein. Je pensais avoir beaucoup plus peur que ça car j’ai horreur des chauve-souris, mais finalement non, car ils s’en moquent de nous, ne nous touchent pas, ils veulent juste sortir de la cave en fait. Au milieu de ce chaos, un singe fait son apparition, passant d’une branche à une autre.
Selon le chauffeur, deux personnes sont allées explorer la cave et n’ont pas pu aller jusqu’au bout, je crois qu’ils ont fait 600 mètres puis ont fait demi-tour car ils n’avaient pas les outils adaptés (les excréments de 4 millions de chauve-souris, ça doit faire quelque chose). En réalité, on ne sait pas à quel point cette cave est grande ni où elle mène.
Bon, je me suis donné du mal pour qu’on s’arrête ici, mais l’expérience est tellement satisfaisante. Les deux touristes sont ravis que je les aie forcés à aller voir la cave. C’est incomparable avec la cave qu’ils ont vue la veille.
Nous repassons à l’agence pour régler les frais restants et dînons au centre-ville, dans ce bui bui juste à côté du terminal ADO. Le petit burger et le hot dog sont pas mal du tout.
Nous repassons à l’hôtel et quand on entend la fille de l’accueil nous demander, l’air étonné, si c’était prévu qu’on reste 2 nuits et si on avait vraiment payé pour les 2 nuits (alors qu’on lui a payé la veille les deux nuits en cash), ça nous saoule direct. D’autant plus que de nouveau elle ne retrouve pas notre clé ! JB dit, l’air amusé, que c’est le seul hôtel de tout le roadtrip choisi par mes soins, et c’est le seul à être pourri de chez pourri.
Bon, j’ai un bus à 3h30 du matin, je n’ai pas envie de marcher parmi les chiens sauvages dans une rue non éclairée et à avoir froid jusqu’à 3h30 du matin. On fait nos affaires et on part comme des voleurs de l’hôtel – sinon la fille va vraiment croire qu’on n’a effectivement pas payé pour la 2ème nuit. On se dirige vers le terminal ADO à la recherche d’un autre hôtel. Le premier est le bon : Gran garra de jaguar (lien Agoda), il ne reste qu’une seule chambre à 300MXN. J’ignore pourquoi il est mal noté en ligne car en vrai, il est à 20 mètres du terminal, la chambre est propre et 10 fois meilleure que ce qu’on avait. On perd l’équivalent de 15€ dans cette histoire, rien de bien grave.
Le lendemain, nous devons prendre le bus à 3h30 du matin vers Palenque (aie). J’ai vérifié et re-vérifié, c’est le seul bus de la journée pour Palenque bouhouhouhouuu
To be continued… Suivez la suite de notre aventure à Palenque ici
Partie 2 : Conseils pratiques
Pour savoir comment aller à Xpujil & à Calakmul, consultez mon article détaillé ici
Budget
- Colectivo Bacalar – Chetumal : 45MXN (ou 65MXN avec le bus ADO)
- Bus ADO Chetumal – Xpujil : 206MXN
- Hôtel à Xpujil : Gran Garra de Jaguar : 300MXN (lien Agoda)
- Shuttle Xpujil – Calakmul (a/r) : 400MXN (plus d’infos ici)
- Cave des 4 millions de chauve-souris : entrée gratuite
- Entrée à Calakmul : paiement en 3 fois : 60 MXN, 72 MXN puis 75 MXN
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