Nous avons vu comment mettre de côté les sous et gérer ses cartes de paiement pour le tour du monde, nous continuons cette série d’articles avec la gestion d’argent pendant le tour du monde.
Pendant le tour du monde, on peut (1) continuer à gagner un peu d’argent, mais il faut surtout (2) dépenser intelligemment et (3) protéger son argent.
Je suis sûre que vous connaissez déjà la plupart de ces astuces, mais il n’y a pas de mal à les lister ici.
Partie 1 : Comment continuer à gagner de l’argent
- En étant freelance
- En demandant des visa working holidays et/ou faire de petits jobs (la maîtrise de la langue locale est bien évidemment un point fort)
- En donnant des cours de langue : les anglophones ont beaucoup plus d’opportunités que les francophones dans les écoles de langue; cependant les francophones peuvent donner des cours particuliers, surtout en Asie, s’ils se débrouillent bien
- Ceux qui s’y connaissent en travaux ont toujours un petit avantage par rapport aux autres. Des maisons se construisent partout dans le monde n’est-ce pas ?
- etc.
Quant à nous, nous avons choisi la première option. Nous avons des métiers nous permettant de travailler à distance. JB continue à travailler de temps en temps pour ses missions de SEO (référencement naturel). Evidemment, ce sont des clients qu’il a déjà avant le tour du monde (on vous explique comment on les trouve ici). Il n’aura jamais de temps (ni une bonne connexion Internet) pour chercher des clients pendant le voyage. Ces revenus ne suffiront pas à financer le tour du monde, mais cela permet au moins de ne pas nous appuyer uniquement sur nos économies pour voyager.
D’après nos calculs, quand on se mettra à deux et bougera moins (1 ville par mois), on pourra vivre de nos revenus de freelancers dans les pays plus pauvres (Europe de l’Est, Asie, Afrique). Plus d’infos ici
Note : Certains d’entre vous touchez peut-être des indemnités du chômage suite à votre rupture conventionnelle. Sachez qu’il y a toujours des entretiens physiques chez Pôle Emploi auxquels il faut se rendre et on ne peut que s’absenter au maximum 1 mois dans l’année, tout en touchant les indemnités. Il vaut mieux dans ce cas, reporter vos droits, et bénéficier des indemnités après votre voyage.
Partie 2 : Comment dépenser intelligemment
Je vais classer les dépenses par catégorie et vous donner quelques astuces pour économiser un peu d’argent. Je suis désolée si vous connaissez déjà les astuces que je cite ici, des fois, c’est du bon sens.
Retrait
Si vous avez choisi une bonne carte bancaire chez une bonne banque, normalement les retraits/paiements ne vous coûtent 0 commission et 0 frais (sauf si la banque à l’étranger vous facture une petite commission, ceci est une autre histoire). Plus d’infos ici
Cependant, il faut savoir combien retirer d’argent ? Si vous avez fait votre devoir à la maison avant le tour du monde, vous connaissez déjà le montant moyen d’une journée. Le fait de retirer juste ce qu’il faut vous évitera de faire le change à la fin du séjour.
Si jamais il vous en reste, soit dépensez tout à l’aéroport (je donne souvent les tous derniers sous aux femmes de ménage à l’aéroport) soit gardez tout jusqu’au prochain pays. Rendez-vous dans un bureau de change dans une grande ville et n’oubliez pas de comparer les taux avant. Surtout ne faites pas de change à l’aéroport.
Des exceptions s’appliquent aux roupies népalaises, aux convertibles cubains et aux pesos argentins. Aucun pays ne vous achètera des roupies népalaises. À cause d’une inflation trop forte, les pesos argentins ne valent rien à l’étranger (pour échanger l’équivalent de 100€, je perds 20€ !). Faites le change avant de quitter l’Argentine et le Népal.
Si les commissions de retrait sont énormes (comme en Birmanie, au Chili et en Argentine), le fait de passer par les Western Union ou Azimo peut s’avérer plus économiques. Je vous laisse faire le calcul selon le montant que vous souhaitez retirer.
Hôtel
Si vous dites à votre taxi que vous cherchez un hôtel, il va vous déposer dans un hôtel d’un « ami d’ami » en touchant une commission. Il faut donc toujours donner une adresse au taxi en disant que vous avez déjà réservé (même si ce n’est pas vrai). Ce qu’on fait souvent, c’est de repérer un hôtel pas cher et bien noté sur TripAdvisor. On réserve la première nuit histoire de ne pas finir à la rue. Ensuite, si l’hôtel nous plaît, on descend à la réception et on tente de négocier le prix : on reste tant de jours, on vous paie en cash sans passer par Booking/Agoda/Hotels… Quel est votre prix ? Des fois ça marche, des fois ça ne marche pas. A vous de décider si vous changez d’hôtel ou pas. JB vous expliquera ici comment économiser sur le logement.
Je sais que beaucoup de voyageurs ne réservent pas à l’avance et cherchent un hôtel une fois sur place. Si vous avez la motivation et de l’énergie à revendre, pourquoi pas ? Cependant, faire tous les hôtels du Old Delhi sous 42°C, ou à El Calafate à 23h45 au milieu des chiens sauvages, n’est pas forcément une bonne manière de profiter de son voyage.
Je vous propose plutôt l’intermédiaire : réserver la 1ère nuit dans un hôtel pas cher et bien noté; puis faire le tour des hôtels le lendemain pour trouver une meilleure alternative pour le reste du séjour (si vous en trouvez). Comme ça vous découvrez la ville, vous profitez de la balade, vous trouvez votre nouvel hôtel, sans le poids de votre sac sur le dos.
Il y a une chose bien étrange en Asie, c’est que le prix sur Agoda/Booking peut être moins cher que le prix donné par la réception. Et quand on leur montre le prix sur xxx, ils nous répondent « si c’est moins cher sur xxx, réservez en ligne! ». Des fois, les employés n’ont aucune marge de manoeuvre sur le prix des chambres, il vaudra mieux dans ce cas, réserver en ligne -> Toujours comparer le prix donné par la réception vs. le prix indiqué sur les sites de réservation. Pour Agoda, les prix affichés sur mobile sont souvent moins chers que sur l’ordinateur. Téléchargez l’appli mobile d’Agoda !
N’oubliez pas que l’emplacement des hôtels (près des restaurants ou pas) ainsi que les équipements (cuisine ou pas) ont une influence directe sur votre portefeuille.
Airbnb n’est pas mon option favorite pour le tour du monde. Les horaires de check-in sont un peu abusés (16h pour un check-out à 10h). Il faut aussi caler un RDV avec l’hôte, ce qui n’est pas très pratique si on reste seulement une ou deux nuits. Cependant, il y a des villes qui s’y prêtent particulièrement comme Singapour ou New York, où Airbnb est professionnalisé et automatisé (portes avec codes, réservation validée automatiquement). La validation automatique des réservations et un check-in tôt (dès 14h) sont deux signes permettant de reconnaître ces Airbnb professionnels.
Ensuite, vous me direz : à quoi ça sert de passer par Airbnb si on ne croise même pas les proprios. Ah, cela est un autre débat, dans cet article, je ne parle que du côté financier. A Hong Kong, Macao, Osaka, Singapour ou New York, Airbnb est vraiment une option qui vous fera réaliser des économies.
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Nourriture
Cela va sans dire : les restaurants remplis de locaux sont les meilleurs, et les moins chers. Si TripAdvisor est un bon site pour repérer les bons hôtels, ce n’est pas le cas pour les restaurants (les bui-bui ont rarement leur page sur Tripadvisor). Je préfère suivre les recommandations des réceptionnistes, ou me promener en espérant tomber sur un restaurant rempli de locaux. J’évite soigneusement les adresses citées dans le Lonely Planet/Routard. En Amérique du Sud, le mercado central est un must et sera votre lieu de restauration préféré.
Une autre option pour économiser de l’argent, c’est de cuisiner soi-même, ou faire des sandwichs. Avec des oeufs, du pain de mie, des tomates et un peu de sel, on peut faire tout un tas de plats, pour le petit-déjeuner/déjeuner/dîner. Il y a un autre savoir-faire à acquérir avant le tour du monde : la cuisson de riz avec n’importe quelle casserole. C’est pas cher, c’est consistant, c’est bon ! Le riz asiatique ne se cuit pas comme des spaghettis. Je vous laisse regarder sur YouTube comment faire du riz asiatique avec une casserole.
Transport
Dans beaucoup de pays, on trouve des taxis prépayés depuis l’aéroport; ou des shuttles, ou des métros. Certains hôtels proposent même des navettes gratuites (renseignez-vous avant). Le taxi avec compteur doit être votre dernière option.
Uber existe dans pas mal de pays mais ils auront du mal à venir vous chercher à l’aéroport. Cependant, pour vous déposer à l’aéroport, il n’y a aucun problème. L’appli Grab est très connu et utilisé en Asie, en savoir plus ici.
Les prix que vous donnent les tuk-tuk seront toujours des prix pour touristes. Renseignez-vous auprès de votre hôtel pour connaître les vrais prix. Ne montez pas dans un tuk tuk/taxi sans compteur sans avoir demandé (1) le prix (2) pour 2 personnes et avec bagages (3) en monnaie locale (parce que des fois, ils vont rétorquer que que le prix donné était en dollars américains et pour une personne).
Quand vous envisagez d’aller d’une ville à l’autre, étudiez toutes les options. Il n’est pas rare que l’avion soit moins cher que le bus/train. Il y a tellement de compagnies low-cost maintenant qu’on peut voyager pour trois fois rien.
Avion
Après recherche/comparaison sur une dizaine de vols secs pendant notre tour du monde, je dois avouer que Google Flights, Kiwi et Matrix – ITA Software by Google sont les meilleurs pour trouver des vols pas chers.
Et pour cause : les deux premiers sont capables de combiner des vols de deux compagnies différentes et en faire un trajet low cost, avec une escale raisonnable… ou pas (entre 1h et 26h lol). Le dernier (Matrix – ITA Software by Google) est terriblement efficace pour les tour du mondistes car il permet de trouver le trajet le moins cher, quand on hésite entre plusieurs villes de départ pour plusieurs ville d’arrivée. Car on le sait, le prix des billets d’avion n’est pas toujours proportionnel aux distances.
On explique ici comment utiliser Matrix ITA Software et comment trouver les meilleurs billets d’avion.
Ensuite, des fois il vous coûtera moins cher d’acheter un billet aller-retour qu’un billet aller. Vérifiez toujours !
Note : Dans certains pays (notamment l’Asie et l’Amérique du Sud), les agences de voyage peuvent avoir un meilleur prix que sur Internet. Vérifiez toujours !
Visites
Vous verrez, quand vous serez en tour du monde, il est impossible de visiter tous les points d’intérêt (même les indispensables) d’une ville. Quand on voyage 11 mois d’affilé, on ne peut pas avoir le même rythme (de visite et de dépenses) que lors de vacances annuelles de 15 jours. Economisez votre argent et définissez vos priorités.
Le Lonely Planet ou les locaux ne peuvent pas savoir que vous verrez un monument/paysage plus beau dans un autre pays.
- Si on a visité le Glacier Perito Moreno, on zappera le Franz Josef en Nouvelle Zélande
- Si on a visité Angkor, on zappera les temples Champa au Vietnam
- Si on a vu une baleine/des pingouins en Afrique du Sud, on zappera la croisière pour voir les baleines en Australie/Nouvelle Zélande/Tahiti
- Si on a déjà fait de la plongée en Australie, on zappera la plongée en Thaïlande/Vietnam
- Si on a déjà visité Rotorua en Nouvelle Zélande, on zappera les geysers au désert d’Atacama
- Si on a déjà visité le salar de Uyuni, on zappera tous les autres déserts de sel
- etc.
Apprentissage de langues
Même si j’ai beaucoup aimé passer une semaine à Sucre en Bolivie pour apprendre l’espagnol (à 6$ l’heure), je trouve les podcasts tout aussi efficaces et beaucoup moins chers càd gratuits. Tapez « espagnol » ou « anglais » sur votre appli de podcasts et vous en trouverez plein, gratuitement. Ces podcasts vous font payer seulement si vous voulez accéder aux supports papier/pdf. Mais les podcasts sont fait pour être écoutés, vous n’aurez aucunement besoin de support papier. En plus, vous pouvez les télécharger en offline et vous occuper pendant vos longues heures de transport. La maîtrise de la langue locale vous attirera de la sympathie de la part des locaux mais vous évitera également des arnaques.
En savoir plus sur l’apprentissage de l’espagnol en un mois, du portugais en une semaine et de l’italien
Téléphone
Pour des raisons pratiques et de sécurité, nous achetons toujours une carte SIM dans chaque pays visité. La 3G ne coûte pas cher dans la plupart des pays. Il vaut mieux acheter des SIM locales au lieu de payer le roaming, croyez-moi !
Cependant, il existe aussi des cartes SIM internationales, qui peuvent dépanner en cas d’urgence (plus d’infos ici). Car on ne peut pas toujours acheter une carte SIM locale quand on arrive de nuit.
Pour recevoir les SMS sur un numéro français (pour la banque entre autres); nous utilisons tout simplement le forfait à 2€ chez Free (plus d’infos ici)
Pour les appels téléphoniques vers la France, notre compte Skype est déjà crédité de 10€. Nous avons dû utiliser ce crédit pour des appels urgents vers la France : par exemple la fois où JB s’est fait mordre par un chien et il a dû appeler son médecin ASAP pour des conseils. C’est aussi pratique pour les soucis administratifs qui ne peuvent être réglés que par téléphone.
Partie 3 : Comment protéger son argent pendant le tour du monde
Votre look
Même si l’habit ne fait pas le moine, votre look a toute son importance. Ne vous inquiétez pas, au bout de quelques mois, nos vêtements délavés voire troués vont vous donner un air de SDF sans le sou.
Pour ne pas apparaître trop riches, laissez vos bijoux en France. Ou préférez l’or blanc qui ressemble pas mal à l’argent. En arrivant en Colombie, j’ai observé les locaux et remarqué qu’ils ne portaient pas de collier, donc je l’ai rangé.
Les souvenirs sont cool, mais évitez de coudre les drapeaux de tous les pays visités sur votre sac. Ça impressionnera d’autres voyageurs certes mais ça attirera aussi les voleurs. JB achète plutôt des stickers qu’il colle sur son ordinateur (il ne sort son ordi qu’aux endroits safe bien évidemment. Surtout avec un MacBook comme ça !).
Cartes de crédit
Je vous ai dit qu’on avait plusieurs cartes. JB et moi avons toujours une carte sur nous, une MasterCard et une Visa. Les autres cartes sont cachées dans nos sacs laissés à l’hôtel. Comme ça si quelqu’un nous vole tout, on peut toujours revenir à l’hôtel et retirer de l’argent avec les cartes restantes.
Sur toutes nos cartes, nous avons effacé/gratté le numéro de sécurité à 3 chiffres. Donc même en volant nos cartes, ou en faisant une copie de nos numéros, les voleurs ne peuvent même pas payer en ligne. Je crains surtout le paiement en ligne, je ne crains pas le retrait car les montants de retrait quotidiens sont plafonnés.
Les numéros de sécurité sont bien évidemment soit appris par cœur soit stockés et cryptés sur le cloud.
Je ne retire de l’argent qu’à l’intérieur des banques (ou des distributeurs avec horaires d’ouverture/fermeture ou gardiens). Cela va sans dire, je vérifie les distributeurs et cache la saisie mon code même s’il n’y a personne à côté.
Pour limiter les fraudes, ma banquière doit bosser pas mal. Toutes les deux semaines je lui envoie un update de pays visités et les dates. Et comme je change souvent de dates, la pauvre doit me détester. Dès mon départ d’un pays, toutes les transactions venant de ce pays sont bloquées.
Tous les deux jours, je checke mon compte pour vérifier les transactions. Et je ne paie par carte de crédit que dans des endroits que je considère safe. Dès que qu’un serveur s’en va avec ma carte, je le suis. Dès que quelqu’un commence à noter le numéro de ma carte sur l’ordinateur, je la reprends tout de suite et paie en cash.
Update : Depuis 2018, nous avons une carte N26 et une carte Revolut. Les retraits et paiements en ligne sont bloqués via l’appli de la carte. Nous les débloquons seulement quand nous en avons besoin, et le déblocage est instantané. Cela limite les risques de fraude.
JB a installé un VPN sur nos appareils pour sécuriser nos connexions, notamment nos paiements en ligne.
Argent en cash
Même si j’aime beaucoup mon argent, je préfère rester en vie. Et les voleurs n’aiment pas voler aux gens aux poches vides. Il faut toujours avoir de quoi donner aux voleurs, au cas où.. mais pas trop.
Il ne faut jamais mettre les œufs dans le même panier. Dès le retrait au distributeur, l’argent est divisé en deux : la moitié chez JB, la moitié pour moi. Dans ma pochette près du corps, je mets une grosse partie de l’argent. Dans ma poche zippée du pantalon, facilement accessible, je mets l’équivalent de 20€ en petite coupure. Comme ça je peux accéder rapidement à mon argent pour payer. En cas de vol sous menace, il faut toujours jeter de l’argent et non donner de l’argent. Quand l’autre se penchera pour ramasser de l’argent, on court. JB fait la même chose.
Certains se baladent avec de faux portefeuilles bourrés de papiers journaux mais un voleur mécontent est un voleur dangereux. Il vaut mieux perdre 20€ que de perdre sa vie.
Quand l’un paie, l’autre surveille et se met à côté pour minimiser tout risque de vol à l’arraché.
Je remarque que les gens aiment bien regarder le contenu de notre portefeuille. Il faut donc un portefeuille très discret n’en révélant pas le contenu. Voici l’exemple d’un portefeuille tout pourri :
Il est INTERDIT de montrer qu’on a des dollars ou euros. Si votre portefeuille est trop pourri et qu’on voit tout, enveloppez vos dollars dans une feuille de journal ou de ticket de bus.
Une bonne alternative pour protéger son argent est de coudre une poche cachée dans son écharpe ou dans son pantalon. Personne ne pensera à voler nos vêtements n’est ce pas ? La ceinture avec poche zippée est aussi une bonne option.
Protégez vos affaires – dans la rue comme dans les bus
Les biens précieux (appareil de photo, ordinateur…) doivent être toujours avec vous, dans un petit sac, et pas en soute. Plusieurs voyageurs se sont plaints des vols lors des trajets en bus de nuit. Soit ils ont laissé leurs sacs au-dessus de leur tête (erreur de débutants), soit ils ont laissé les sacs à leurs pieds. Mais les voleurs passent même en-dessous des sièges pour voler (même dans les bus, en plein jour en Amérique du Sud), donc quand vous arrivez, inspirez les sièges, regardez s’il y a des espaces en-dessous des sièges. Si le sac est très lourd, bloquez le sac entre vos jambes (avec une sangle enroulée sur votre jambe) et mettez un cadenas si possible surtout si vous voyagez de nuit. Sinon, prenez carrément votre sac sur vos genoux.
Mousquetons refermables : j’adore ces mousquetons qu’on peut fermer très facilement via un système ingénieux. J’utilise pour toutes les fermetures zippées de mes sacs : dans le cas du sac principal, c’est pour que les fermetures ne s’ouvrent pas toutes seules; et dans le cas du sac à dos quotidien, pour qu’aucun voleur ne puisse l’ouvrir facilement. Je les utilise à la fois dans le bus, et à la fois dans la rue. Le système paraît très très compliqué, mais si on connaît, c’est super facile à ouvrir.
Pour les petits documents (passeport, cartes de crédit… et l’argent), nous avons sur nous une toute petite pochette très discrète Eagle Creek (qui peut être même cachée sous un gilet). Nous avons testé d’autres modèles de la même marque mais c’est celui-ci que nous aimons le plus (attention ! c’est l’ancien modèle qu’il vous faut !!). En plus, elle est anti-RFID.
C’est un peu long à expliquer comme ça mais ces réflexes s’acquièrent très rapidement. A bientôt pour la dernière partie de cette série centrée sur le budget/argent pendant le tour du monde.