Il nous reste encore deux mois avant la fin de notre tour du monde. Le temps de faire un bilan.
À cette date, presque tous les « must see » ont été visités sauf Rio de Janeiro et Cuba :
- Kruger park (Afrique du Sud)
- Taj Mahal (Inde)
- Temples de Bagan (Birmanie)
- Tahiti (Polynésie Française)
- île de Pâques (Chili)
- glacier Perito Moreno (Argentine)
- salar de Uyuni (Bolivie)
- Machu Picchu (Pérou)
- Chutes d’Iguazú (Brésil et Argentine)
- Carnaval (au Paraguay et à Montevideo)
Quelques lieux incontournables sont à visiter dans les années à venir :
- le Grand Canyon aux US
- le printemps au Japon
- l’île Jeju en Corée du Sud
- la Grande muraille de Chine (pour JB)
- Nouvelle Calédonie
- temples d’Angkor (pour moi)
- la grande barrière de coraux en Australie (pour JB)
- Petra en Jordanie
- l’Egypte
- Jérusalem
- les chutes Victoria
- les chutes du Niagara
- …
Même si nous aimons beaucoup le voyage, notre rythme de voyage commence à nous fatiguer et le travail nous manque (un peu). Nous sommes tous les deux passionnés par nos métiers, et tomber de temps en temps sur les news de nouvelles fonctionnalités ou découvertes liées à nos métiers nous donne à chaque fois trop envie de tester, mettre en place, admirer le résultat… mais on ne peut pas forcément le faire quand on change de ville tous les deux jours.
Bien évidemment, retrouver exactement le même rythme de travail d’avant n’est pas concevable non plus (la perspective de devoir prendre le métro nous donne des boutons). Nous pensons plutôt à alterner le travail et le voyage et nous orienter vers une carrière de freelancers nomades, en changeant de ville tous les mois.
Ces 9 mois nous ont permis, tous les jours, de penser à notre avenir professionnel et nous avons hâte de mettre en place notre nouveau plan d’actions dès notre retour en France.
La zen attitude de l’Amérique du Sud a une bonne influence sur nous et nous donne encore plus envie de vivre dans des endroits zen comme ça. C’est une grande surprise pour moi qui n’aimais que les grandes villes stressantes et m’ennuyais dans les petites villes.
Ces 3 mois en Amérique du Sud nous ont appris à supporter de longues heures de bus. Le dernier trajet en date a duré plus de 26h. Désormais, on pourra profiter du superbe système de bus européen et c’est un gros avantage au niveau financier. Avant, même 4h30 en TGV m’épuisait.
L’Amérique du Sud, racontée aux novices comme terre de tous les dangers, nous a appris à faire confiance à la vie, faire confiance aux autres, à notre capacité d’adaptation et de dépassement de soi.
Le jour où j’ai hésité à nager avec les requins à Moorea, je me suis surprise à me dire : « j’ai fait tout ce que je voulais dans ma vie, si je me fais attaquer par un requin, qu’il soit ainsi, 0 regret ». Et finalement tout s’est bien passé et c’était une des meilleures expériences de ma vie ! Le fait d’avoir réalisé l’un de nos plus grands rêves apporte une immense sérénité : si la vie devait s’arrêter demain, on en aura bien profité.
À la fin de ce tour du monde, on se trouvera sans travail, sans domicile fixe, deux CV avec un gros trou de 11 mois. On a gardé un peu d’argent pour vivre quelques mois après le tour du monde mais l’avenir nous semble plus brillant que jamais car on sait que, quelque soit la somme d’argent qui reste dans notre poche, on saura toujours se débrouiller et rester heureux.
L’apprentissage de l’espagnol m’a énormément plu pendant le voyage. J’ai oublié à quel point les langues étrangères me passionnaient. Mon objectif est d’atteindre d’abord un niveau C1 en espagnol. S’en suivront le portugais ou l’espéranto si j’ai l’occasion d’en pratiquer. Plusieurs mois dans un pays anglophone plairont sûrement à JB qui doit atteindre un niveau C1 en anglais, ce qui lui permettra de saisir des opportunités professionnelles encore plus intéressantes.
Jb s’est aussi offert un nouveau corps grâce au voyage : il a perdu 15kg. Grâce à une alimentation différente composée de plus de riz et 0 dessert. Nous espérons pouvoir continuer ce type d’alimentation en consacrant plus de temps à faire la cuisine et éviter ainsi la malbouffe.
Ce qui me chagrine beaucoup dans ce plan c’est l’impossibilité d’intégrer Rosalie, mon chat que j’ai laissé en France chez ma sœur. Heureusement, elle est très heureuse chez sa nouvelle maîtresse.
Vous qui lisez cet article. Vous êtes peut être en train de planifier votre prochain tour du monde, ou alors vous êtes en train de voyager aussi et craignez le retour… sachez que le retour est plus facile que vous ne croyiez (enfin, on espère….). Car l’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs. Après tout, c’est en France qu’on mange le mieux (avec le Vietnam) 🙂
Ce qui est amusant c’est que nos proches s’inquiètent plus du retour que nous.
Voilà pour le bilan des 9 mois. On se retrouve d’ici 2 mois pour le bilan final de ce premier tour du monde !