Île de Pâques (Chili) : au milieu de l’océan

Le seul vol partant de Tahiti pour l’île de Pâques part à 2h30 du matin. Même si ce même vol dessert Santiago avec une escale sur l’île de Pâques, nous ne sommes pas nombreux. Beaucoup d’entre nous avons 2 voire 4 sièges pour dormir allongé.

Partie 1 : Carnets de voyage
Partie 2 : Conseils pratiques

Partie 1 : Carnets de voyage

Bio-sécurité : pourquoi personne ne m’en a parlé ?

5 ou 6h plus tard, nous sommes à Chili avec un décalage horaire de 5h, il est déjà 12h30. Comme toutes les autres îles, un contrôle bio-sécurité a lieu. Contrairement à Tahiti, les douaniers sur l’île de Pâques ne rigolent pas trop, ils prennent le temps de demander si on a quelque chose consommable dans nos bagages. Suite à autant d’insistance, je me vois mal cacher mon pot de miel de manuka de la Nouvelle Zélande. Verdict : Poubelle ! Ce genre de produits ne sont pas autorisés à entrer ou quitter l’île de Pâques. Noooonn ! J’ai presque pleuré en jetant mon pot à 60$NZ à la poubelle.

La proprio du homestay vient nous chercher en voiture. Je lui raconte mon malheur, et elle me dit que de toute façon, quand j’irai au Chili, ils jetteront tout également. Il y a une sorte de quarantaine sur l’île de Pâques, on peut ramener de la nourriture depuis le Chili (les boîtes, mais pas de nourriture fraîche comme des fruits ou de la viande congelée), mais on ne peut pas le faire dans l’autre sens. Quand on vient de Tahiti, par contre, les règles sont encore plus strictes.

Retrait : la VISA ne marche pas !

La proprio nous dépose devant une banque pour retirer de l’argent; et devant le bureau du parc national pour acheter deux tickets au parc. C’est vraiment trop gentil, surtout que le bureau du parc est assez loin du centre ville.

Les galères continuent : ma carte VISA ne fonctionne pas au distributeur, même s’il y a bien un logo VISA dessus. C’était couru d’avance, tous les guides parlent de retrait avec une Mastercard ou Cirrus. Comme nous sommes prévoyants, JB sort sa Mastercard issue d’une autre banque et réussira à retirer jusqu’à 380 000 pesos chiliens, pour 4000 pesos de frais. Avoir plusieurs types de cartes issues de banques différentes : voici une précaution prise qui nous est bien utile aujourd’hui.

Youpi ! Nous ne mourrons pas de faim ou de soif et nous ne dormirons pas dans la rue. Même si les supermarchés, les compagnies de location de voiture acceptent les cartes de crédit, on se sent quand même plus rassuré avec du cash sur nous (petite précision : ma carte VISA fonctionne quand il s’agit de payer au terminal de paiement).

Hablas espagnol?

Mes tentatives de communication en espagnol sont un échec. On ne me comprend pas 😔  C’est donc en très mauvaise humeur que je démarre mon trip sur l’île de Pâques.

… jusqu’à ce que je voie pour la première fois un moaï !
Au port, il était là, tout seul, entouré de barrières en bois pour le protéger. Si beau, si grand, et si irréel. On est vraiment sur l’île de Pâques !

Nous nous promenons jusqu’à Ahu Takai où l’on trouve sur le chemin une plateforme avec 5 moais, et un moai tout seul … avec des yeux (ce sera le seul sur l’île à avoir des yeux comme ça). Sur les photos, on distingue très mal les couleurs mais en vrai, le chapeaux des moai sont tous d’une couleur rouge bordeaux caractéristique. Ca ressort très bien surtout quand il fait beau, et les moai dotés de chapeaux se distinguent nettement des autres sans chapeaux. On en parlera longuement tout à l’heure.

 

Jour 2 : Location d’un 4×4 pour faire le tour de l’île

Location de voiture, mais sans assurance

Nous passons à l’agence Tamanui (?! pas sûre de l’orthographe, en tout cas, c’est à gauche de l’agence Oceanic) pour louer un 4×4. La veille, la dame de la réception nous avait bien dit qu’elle nous réserverait une voiture à 35 000 pesos la journée. Il suffit qu’on passe plus tard que prévu pour qu’elle la donne à quelqu’un d’autre. La notion de réservation ne semble pas vraiment exister : premier arrivé premier servi. Ce n’est pas grave, nous prenons un autre 4×4 à 40 000 pesos la journée.

Ce qui est assez inquiétant c’est que toutes les agences de la ville proposent des locations de voiture SANS AUCUNE ASSURANCE. Genre quelqu’un nous rentre dedans, c’est pour notre pomme. Si la nature endommage notre voiture, c’est pour notre pomme… Il n’est pas possible de payer plus cher pour avoir une assurance. C’est comme ça ici !

En nous renseignant avant de venir, tout le monde nous assure que ça ira à condition de conduire prudemment et éviter les chevaux et les vaches. Je mets quand même toutes les chances de mon côté en payant ma location de voiture avec ma carte Visa Premier, et en me disant que mon assurance Chapka couvre déjà la responsabilité civile. Et quand Google Maps me dit de prendre les routes non goudronnées, je choisis un chemin plus long pour profiter de la route goudronnée le plus longtemps possible.

C’est parti !

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Nous suivons la route principale et nous arrêtons là où il y a des sites archéologiques. Apparemment tout le monde fait la même chose, mais nous sommes au plus 15 personnes guides compris sur le même site au même moment, il faut dire que l’île de Pâques est tellement isolée que le nombre de touristes est très faible malgré ses merveilles. Le nombre de visiteurs ne dépasse pas 100 000 par an et beaucoup sont des tourdemondistes, comme nous ! Il suffit de ralentir un petit peu pour avoir les moais à nous tous seuls. Il y a des contrôleurs de billets devant les sites. Contrairement à ce que je pensais, on ne peut pas s’approcher de plus de 5m des moais. Déjà, les plateformes sont très grandes, en-dessous des moais il y a des pierres de toute sorte; et un jardin de rochers tout ronds qui embellit le lieu. Le parc met en plus une barrière en bois pour délimiter la zone et interdire aux touristes de s’approcher de trop près.

La croyance veut que ces gigantesques personnages incarnent les ancêtres du clan. Il y a des plateformes avec au moins 5 moais, et d’autres où l’on trouve un seul moai. Le nombre de moais présents sur chaque plateforme est variable. Ils sont presque tous à proximité de la côté, sauf un site où ils ont à l’intérieur des terres. Il est possible que les clans riches dominent l’accès aux ressources (aux côtes), tandis que les pauvres restent à l’intérieur des terres. On voit des vestiges de la guerre avec les moais d’un clan totalement renversés, les plateformes vandalisées par le clan gagnant.

Contrairement à ce que je pensais aussi, les moais sont censés avoir plus de chapeaux que ce qu’on voit là. Il n’est pas rare de voir sur des sites archéologiques des chapeaux traînant à côté des moais, et des moais avec des crânes un peu trop plats, comme s’ils étaient destinés à avoir un chapeau sur la tête. On ne sait pas comment ces chapeaux sont tombés, puisqu’ils font dans les 10 tonnes, mais n’oublions pas que l’île de Pâques est souvent victime de tsunamis, et les moais sont pour la plupart à proximité de la côte.

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Je ne le savais pas non plus (en fait j’ai l’impression que je ne sais rien de l’île de Pâques avant de venir ici), c’est qu’on peut visiter DEUX carrières où ont été sculptées les moais et leurs chapeaux DIRECTEMENT dans les rochers de cratères de volcans. On peut même voir plusieurs moais en cours de « fabrication » et qui n’ont pas encore été décrochés de la « montagne ».

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On peut aussi voir des moais et chapeaux prêts à être transportés dans ces carrières.

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carrière des moais

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carrière des chapeaux

Mais aucune indication sur comment ils vont être transportés ni montés jusqu’à leur plateforme. Certains avancent l’hypothèse comme quoi la course aux moais les plus hauts est à l’origine de la disparition des premiers habitants de l’île de Pâques. Apparemment, il y avait une sorte de palmiers géants, maintenant disparus, qui servaient de « transport » pour rouler les moais de la carrière jusqu’à la plateforme, à l’horizontal. En détruisant les arbres pour transporter les moais, les problèmes commencent à apparaître. Les ressources s’épuisent, les clans se déclarent la guerre, les vaincus sont mangés par les vainqueurs. Une autre hypothèse parle d’un transport vertical des moais, je vous invite à découvrir cet article ici : http://www.maxisciences.com/statue/les-statues-de-l-039-ile-de-paques-ont-elles-un-jour-marche_art27235.html 

Ce qui est très intéressant à voir en visitant ces carrières, c’est de se rendre compte que :
(1) les chapeaux « finis » observés à la carrière n’ont pas la même forme que ceux qu’on voit sur les statues. Cela suggère qu’ils ont été finalisés une fois transportés sur place
(2) les moais prêts à être transportés sont tous enterrés à moitié sous terre (gisement ? écoulement de terre ?). Des fouilles ont été faites pour découvrir qu’ils ont en effet tous un corps. La photo ci-dessous est une photo d’archives. Le moai en question a été recouvert de nouveau de terre.

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(3) la différence de couleurs entre le moai et le chapeau s’obtient par l’utilisation de deux types de rochers différents. En effet, les carrières sont implantées dans 2 cratères de volcans différents, ainsi les chapeaux seront toujours rouges bordeaux et les moais toujours gris

Parmi ces statues géantes, on trouve aussi des hiéroglyphes et une forme rocheuse « nombril du monde »

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A part les deux carrières, nous aimons beaucoup
(1) Ahu Tongariki, impressionnant avec ses 15 moais. On s’est bien amusé à jouer avec les perspectives.

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(2) la plage d’Anakena, en plus d’être idyllique (sable blanc, fin, eau super bleue et transparente, cocotiers à proximité), elle est également bordée de majestueux moais.

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(3) Ovahe où nous avons vu une horde de chevaux tout en haut, au bord de la falaise, jetant un regard au loin vers la plage et ses touristes

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(4) Une forme lointaine que nous associons à une baleine. Mais sans jumelles, nous ne pouvons pas l’affirmer avec certitude.

Bref, nous avons visité aujourd’hui, dans l’ordre :

  • Des petits moais sur le chemin vers Ahu Akahanga
  • Ahu Akahanga (les moais détruits)
  • Rano Raraku (carrière de moais) + déjeuner là-bas
  • Ahu Tongariki
  • Les hiéroglyphes : Petroglifos Papavaka
  • Ahu Te Pito Kura (un moai couché)
  • Anakena (plage paradisiaque)
  • Ovahe
  • Puna Pau (carrière de chapeaux)
  • Ahu Akivi (seule plateforme à l’intérieur des terres)

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Les gens oublient souvent d’en parler, mais l’île de Pâques, c’est aussi des côtes super jolies :

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Nous laissons toute la partie près du centre ville au lendemain.

Sachant que le parc « ferme » à 18h30 (on n’a plus accès au parking de chaque site, même s’il n’y a pas vraiment de porte pour accéder au parc), si on avait commencé plus tôt, on aurait pu en une seule journée, avec un 4×4, visiter l’ensemble des moais de l’île. Cela dit, nous avons 2 jours complets + 2 demi-journées donc nous avons plein de temps pour voir et revoir nos sites favoris.

Jour 3 :

Nous partons de bonne heure pour Rongo. Sur le chemin, nous nous arrêtons à Ahu Vinapu, une plateforme avec des moais renversés. Cependant, la plateforme est faite de manière tellement avancée qu’elle mérite apparemment la visite. J’ai lu un article la veille, mais la plateforme est à contre jour, c’est difficile pour les gens comme moi d’être émerveillés.

Nous passons ensuite voir Rano Kau, un cratère de volcan rempli d’eau de pluie et servant maintenant de jardin naturel, abritant la flore la plus diversifiée de l’île.

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A 1km de là, Rongo nous permet de visiter un village perché en haut de la montagne, lieu de spiritualité. Pareil, pour les gens peu intéressés par l’histoire comme moi, la visite n’a peu d’intérêt, mais Lonely Planet classe ce site parmi les top visites du Chili.

Nous décidons de revisiter les lieux qui nous ont marqués le plus : Tongariki et Anakena. Sur le chemin, nous prenons en stop 3 étudiants anglophones vivant actuellement au Chili. On visite tous ensemble Tongariki, on les dépose à la carrière de moais pensant qu’ils n’auraient pas de difficultés à trouver un autre conducteur puis nous retournons au village. 2h plus tard, après un bon déjeuner, des stops à gauche à droite pour regarder les petits moais renversés non visités la veille, on roule direction Anakena. Qui voit-on sur le chemin ? Nos trois étudiants en train de marcher sous le soleil. Apparemment personne ne veut les prendre en stop. Comme quoi, 3 personnes, c’est peut-être un peu trop pour faire du stop.

Ils sont super contents de nous voir et sont OK pour aller où nous voulons 🙂 On vient de les sauver de 2h de marche avec seulement une demi-bouteille d’eau. Après autant d’émotions, on pose ensemble pour une photo devant la plateforme de moais à la plage d’Anakena. Il y a 5 moais intacts sur cette plateforme, on est 5. Parfait !

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Petit stop devant Tongariki pour une dernière fois. On ne sait pas quand on pourra les revoir

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Il est déjà 19h, c’est un peu le stress pour nous. On est censé rendre la voiture à 20h. Après avoir déposé nos étudiants au camping, nous nous dirigeons vers la seule station essence de l’île qui est heureusement toujours ouverte. Ici, on nous sert, il suffit juste de dire « full » et c’est bon. Pour 2 jours, nous avons payé seulement 17000 pesos d’essence.

Au moment de rendre la voiture, JB se trompe de contrat et donne à la boss de l’agence le contrat de location de Tahiti. Contre toute attente, elle y porte une attention particulière et demande même si elle peut en prendre une photo. Elle est très surprise de découvrir le schéma de la voiture servant à faire l’état des lieux et semble trouver que c’est une excellente idée. Si vous louer prochainement une voiture sur l’île de Pâques et que l’état des lieux est sur le contrat, ce sera sûrement de notre faute 🙂

Direction notre nouvel hôtel (on a changé d’hôtel car le premier n’a pas de disponibilité pour cette 3ème nuit), nos voisins sont deux français en train de faire un tour du monde. C’est impressionnant à quel point les français, touristes ou expatriés sont partout. D’ailleurs le propriétaire de l’hôtel est Corse ! Un petit chat miaule devant notre terrasse pour avoir quelques bouts d’empanadas. Il se verra offrir une petite assiette de chips qu’il mangera jusqu’à la dernière miette.

Jour 4 :

Journée assez boring où nous ne faisons qu’attendre l’avion à l’aéroport. Un détail important à signaler tout de même : le super sandwich (churrascos je crois) à l’avocat au café de l’aéroport, 6000 pesos, ça fait longtemps qu’on n’a pas mangé de sandwich comme ça.

Partie 2 : Conseils pratiques

Comment y aller ?

Les vols directs existent, depuis Papeete (Tahiti), depuis Santiago (Chili) ou depuis Lima (Pérou)

Combien ça coûte ?

Malheureusement je ne peux pas vous renseigner, mon arrêt sur l’île de Pâques fait partie de mon billet tour du monde.

Comment se déplace-t-on sur l’île de Pâques ?

En voiture, en quad, en scooter, en vélo (avec ou sans assistance électrique), en excursion, à cheval, à pieds (déconseillé) ou en stop. Il n’y a pas de transport public sur l’île.

La location d’un 4×4 (il n’y a que des 4×4 de toute façon), comme je disais en haut, n’est pas du tout assurée. Payez avec une Mastercard ou une Visa; et assurez-vous d’avoir une responsabilité civile, au cas où… et préparez à prendre le risque et payer beaucoup s’il le faut. En réalité, les risques sont faibles, il y a peu de trafic, les routes sont correctes (avec des nids de poules bien profonds quand même) mais si on fait attention, si la voiture n’est pas pourrie à la base, tout ira bien. Le risque proviendrait plutôt des chiens, chevaux sauvages ou des vaches et taureaux croisés sur la route. Evitez si possible les routes non goudronnées, et préférez la marche jusqu’aux côtes à la voiture.

Il y a 3 grandes agences sur l’île, se trouvant sur la rue principale (Atamu Tekena) : Oceanic, Insular et Tamanui (??!! pas sûre de l’orthographe, c’était notre agence) ; avec des prix variant entre 35 000 et 45 000 pesos la journée, il vaut mieux faire le tour des 3 avant de se décider.

Je vois beaucoup de monde faire du VTT, perso ça ne me tente pas du tout, sous le soleil et avec des routes en pente en prime, non merci. Et quand il pleut, on ne peut pas se mettre à l’abri, il n’y a aucune construction ni arbre en dehors du centre ville. On peut aussi faire du stop (ça marche très bien si on est seulement deux), louer des vélos électriques, ou prendre des excursions (dispo dans toutes les langues).

Qu’est-ce qui vous a semblé bizarre ?

Ici, il est interdit de jeter du PQ dans les toilettes, il faut le jeter dans les poubelles. Mais c’est le cas pour tout le Chili et l’Argentine.

Combien de cash faut-il prendre avec soi ?

Au moins 30 000 pesos/personne pour le ticket du parc + de quoi payer votre hôtel (35 000 pesos/nuit) + taxi (3000×2 = 6000 pesos) + carte SIM (1600 pesos)
Ensuite, la location de voitures, l’essence, les courses, les restaurants peuvent être payés par carte bancaire (avec ou sans frais supplémentaires de l’ordre de 3%).

Cependant, en cas de tempête, de perte de communication et impossibilité de payer par carte, 300 000 pesos pour deux sur 4 jours est un montant raisonnable.

Quel hôtel réserver ?

Contrairement à ce qu’on pensait, il est très facile de réserver un hôtel en last-minute. Les prix sont même plus intéressants qu’à Santiago (50€ la nuit pour une chambre double, salle de bain privéée). Je vous conseille fortement l’hôtel Atavai tenu par Antoine, qui vient de Corse. C’est à 15 minutes de marche de l’aéroport, 10mn à pied du centre ville (comme tous les hôtels). Il y a du wifi, la douche chaude avec une forte pression.

Budget

TOTAL : 247 000 pesos pour 2 – soit 320€ – pour 4 jours, 3 nuits, billets d’avion EXCLUS

  • Billet d’entrée au parc (obligatoire ) : 30 000 pesos/personne valable 5 jours
  • Transport :
    • 4×4: entre 35 000 et 45 000 pesos par jour. Possibilité de ristourne si on loue 2 ou 3 jours -> 30 000 à 40 000 pesos. Essence : 17000 pesos pour 2 jours
    • Quad : même prix que la voiture mais on n’a pas besoin de permis et c’est adapté pour 2 personnes maximum
    • Vélo : à partir de 8 000 pesos/jour
    • Vélos électriques : ne sais pas
    • Scooter : 20 000 pesos/jour, mais il faut absolument un permis moto
  • Excursions : à partir de 20 000 pesos/demi-journée, 35 000 pesos la journée entière
  • Transfert jusqu’à la plage Anakena : 15 000 pesos A/R
  • Taxi depuis l’aéroport : 3000 pesos
  • Hôtel : entre 45€ et 50€/nuit, réserver à l’avance est vivement conseillé car l’offre hôtelière n’est pas énorme.
  • Restaurant :
    • entre 12 000 pesos et 18 000 pesos le plat principal +10% de pourboire. Si vous avez le mal du pays, le restaurant « Au bout du monde » propose des plats typiquement français pour un prix comparable aux autres restaurants sur l’île. Ce restaurant n’est pas tenu par des français mais par des cousins belges 🙂
    • dans la rue : 10 000 pesos/repas pour deux, boissons comprises
    • Le tartare de thon cru semble être la spécialité du coin, c’est probablement le truc le plus frais que l’île peut vous offrir, le reste étant acheminé par avion
  • Supermarché
    • 1800 pesos une grande bouteille d’eau minérale (l’eau du robinet est potable mais elle est dégueulasse)
    • il n’y a rien de mangeable au supermarché, les nouilles instantanées à 800 pesos sont d’une qualité douteuse. Les viandes sont toutes congelées, les légumes fânés et le choix limité.
    • Pour économiser un peu d’argent, si vous venez de Chili, amenez un peu de boîtes de conserve avec vous car la nourriture fraîche sera jetée à la poubelle.

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Chili (Amérique du Sud) : Premières impressions très mitigées
Moorea (Polynésie Française) : nager avec les requins et raies en snorkelling
    Anh

    Anh est franco-vietnamienne et a vécu dans de nombreux pays (Russie, Australie, France, Norvège, Vietnam). Elle aime par dessus tout les chats, le DIY et la bonne cuisine. Ayant une très bonne mémoire, Anh est capable de vous donner le tarif du petit bus pris entre le Chili et la Bolivie qu'elle a pris il y a 3 ans.

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