Visite de l’Amazonie Colombienne Carnet 4/4 : Dauphins gris, Forêt Primaire Péruvienne San Antonio de Cacao, Mirador et Cabanas del Friar

C’est déjà notre dernier jour dans la jungle Amazonienne, le temps passe beaucoup trop vite. Aujourd’hui, nous nous rendons en Amazonie péruvienne, il suffit tout simplement de traverser le fleuve Amazone. Si vous avez raté les épisodes précédents, lisez d’abord la 1ère partie, la 2ème et la 3ème partie

Note : les carnets de voyage contiennent beaucoup de « spoilers » et de photos. Si vous y allez bientôt et vous vous intéressez seulement aux infos pratiques, sachez que nous avons publié ce guide pratique de l’Amazonie sur le blog (vous y trouverez les coordonnées de notre agence, des conseils et le budget détaillé).

Partie 1 : Carnet de voyage
Partie 2 : Conseils pratiques

Partie 1 : Carnet de voyage

JOUR 4 : Découverte de l’Amazonie Péruvienne

Matin

Des fois, je peux être un peu obsessionnelle, surtout concernant les dauphins. Là où il y a des dauphins, je suis prête à faire des centaines de km pour les voir (la preuve ici, ici, ici aussi, et ), sans avoir la garantie de les rencontrer (taux de réussite assez bas pour le moment).

Puisque nous avons vu les dauphins roses mais pas encore eu l’occasion de voir les dauphins gris, je ne lâche toujours pas l’affaire, non ! Dès qu’on prend un bateau pour aller quelque part, je regarde partout, et essaie de repérer un dauphin.

Aujourd’hui, nous prenons un bateau plus grand avec 5 autres touristes de la même agence pour nous rendre au Pérou, sur l’île San Antonio de Cacao. Pendant que tout le monde se met en mode relax (y compris les guides), qui est-ce qui scrute les eaux ? C’est moi !!! Et ils ne m’ont pas déçue ! Ils étaient bien là <3 <3 En montrant les dauphins aux autres touristes, je m’attendais pas à ce qu’on s’arrête pour les observer, mais le capitaine, Esteban, super gentil, a arrêté le bateau et nous a accordés 10 bonnes minutes avec eux (il y a environ 3 dauphins qui nous tournent autour).

Mes longues attentes et ma patience ont été largement récompensées, voyez par vous-même. J’espère pouvoir faire le montage et vous le montrer en vidéo un jour, mais la caméra tremble beaucoup car elle filme toute seule. Je crois bien que ce sont les dauphins gris car ils sautent beaucoup plus haut et leur aile est plus triangulaire vs. les dauphins roses. Les gris apparaissent quand l’eau est un peu plus chaude, et les roses quand l’eau est froide.

Je suis super contente, ça y est, on peut terminer la visite dès maintenant lol 😀

Une autre surprise de taille

Avant de s’enfoncer dans la jungle, nous faisons un petit détour voir les champs de manioc et le guide nous dit qu’une petite surprise nous attend.

Hmm…. qu’est-ce qui peut être plus surprenant que les dauphins ? Des paresseux (sloth en anglais et perezoso en espagnol) ! Nader, comme d’habitude, repère tout. Il en voit deux, alors qu’avec les zooms de nos caméras, téléphones, on peine à les voir. Où ça ? Où ça ??

C’est la différence entre quelqu’un qui passe toute sa vie dans la nature vs. ceux qui passent leur vie devant un écran d’ordinateur.

Voici la bête, avec un bébé dans ses bras en plus !! Le matin, ils sont nichés super haut dans les arbres et quelques heures plus tard, descendent plus bas. On peut aussi les voir à même le sol, ils viennent boire dans le fleuve et peuvent flotter sans effort grâce à leurs poils imperméables. Chou.pi.nou !!! L’espèce qu’on voit ici a 3 doigts (un autre espèce a 2 doigts).

zoom à fond

Le village de San Antonio de Cacao

Nous arrivons au village et apercevons un énorme ara orange, en train de manger des fruits de palmier. Il est sauvage et a l’habitude de voler de la nourriture. Un jour, les gens en ont eu marre et ont tenté de le chasser avec du feu – ce qui a brûlé sa plume à l’arrière. En convalescence, il ne peut pas encore voler comme avant – donc les villageois doivent s’occuper de lui. Il s’appelle Luis, comprend l’espagnol, commence à parler aussi l’espagnol – et est super content qu’on s’occupe de lui. Il suffit de lui dire « pattes » et il se pose sur votre main. Je fonds…

Nous sommes accueillis par Raymondo, 75 ans, le premier villageois à s’être installé ici. Avant, le village se trouvait beaucoup plus loin, mais le courant de l’Amazone a inondé l’ancien village. Raymondo est venu s’installer ici en premier, et la moitié du village l’a rejoint, les autres sont partis partout ailleurs, au Brésil, en Colombie…. Avec l’aide du gouvernement, ils ont pu équiper le village de nouveau, avoir quelques panneaux solaires, et construire des maisons qui peuvent durer 20 ans.

Nous sommes au Pérou et les ressources principales des villageois sont : la pêche, l’agriculture et le tourisme. A cause du flux de l’Amazone, ils ne peuvent assurer l’agriculture que 7 mois par an, le reste de l’année, l’eau monte très haut. Ils sont tout fiers de nous annoncer qu’ils attendent 2000 touristes cette année, contre 1500 l’année dernière. Et toute la recette provenant des touristes sera utilisée pour financer un projet commun pour le village (des toilettes, ou un générateur), ils pourront voter pour ce projet d’ici la fin de l’année.

Les maisons sont toutes sur pilotis, permettant d’éviter les serpents, vipères… mais aussi se protéger des inondations. Les graines sont aussi gardées en hauteur.

les enfants les bras chargés de poissons pêchés par leur père

Le petit jardin d’herbes aromatiques est un bonheur, je n’ai jamais goûté des herbes aromatiques aussi bonnes, avec une odeur aussi envoûtante. Vous pouvez en acheter directement chez eux, puisqu’ils les acheminent aussi jusqu’à Leticia et Puerto Narino pour en vendre.

La passion pour le foot se voit même ici : il y a énorme terrain de foot avec des tribunes et la pelouse fraichement tondue et ils ont même un championnat inter-village. On a aussi croisé une équipe revenir d’un match en pirogue (avec le maillot qui va bien) ahahhaa

Forêt primaire péruvienne

Nous traversons un petit pont avant de nous enfoncer dans la jungle. Ce petit canal est lié à un autre village, à quelques jours de bateau et avec l’Amazone. De nombreux serpents et lamartins viennent ici en hiver quand l’eau monte. Un anaconda y a élu domicile. Si quelqu’un perd un poulet, c’est sûrement à cause de lui. L’anaconda n’est pas venimeux, mais il mord pour attraper sa proie puis l’enroule. Raymondo a vu l’anaconda tuer un petit caïman (crocodile).

Mêmes consignes que d’habitude : pas touche aux arbres, et on couvre ses bras. Raymondo ouvre la marche, machette en main, pour couper les feuilles et branches qui gênent le passage.

Nous regardons avec amusement les petites feuilles qui bougent sur le chemin : des milliers de fourmis sont à l’oeuvre. Elles doivent déménager deux fois par an : il y a des termites à même le sol et d’autres sur les arbres. Quand l’eau monte, il faut qu’elles se réfugient en hauteur. Les habitants utilisent les termites abandonnés comme fertilisants.

Les oiseaux aiment beaucoup manger ce type d’escargots… et les humains aussi, apparemment c’est bon pour les maux d’estomac.

Il y a plein d’arbres de ce type dans la forêt et si quelqu’un se perd, il peut frapper le tronc pour faire du bruit. En réalité, cette technique ne marche pas trop, hier notre guide Nader pensait qu’on s’était perdus (on avait passé trop de temps avec le chaman), il a aussi frappé le tronc pour nous appeler, mais avec la pluie, on n’a rien entendu.

Oh petite araignée, ça faisait longtemps. Ce type d’araignées est super mimi, il danse pour attirer les femelles, il traîne souvent à côté des gros troncs d’arbre.

C’est la 1ère fois que nous sommes dans une forêt primaire – les forêts explorées jusqu’à maintenant en Colombie sont des forêts secondaires. Du coup les arbres sont beaucoup plus grands.

Les villageois prennent soin du chemin, c’est très facile de marcher (même s’il y a toujours de la boue, il faut venir avec les bottes obligatoirement).

Il y a beaucoup de Palo macho dans cette forêt. Quand une branche sèche, le bout s’arrondit et ça ressemble à un pénis, d’où le nom : palo = bâton. Macho = mâle. On l’utilise pour construire des maisons, car il donne du bon bois.

L’arbre ci-dessous sert à guérir du paludisme (malaria). En cas de paludisme, il faut en faire un jus et ne boire que ça jusqu’à guérison complète. Raymondo a été atteint de paludisme et dit avoir guéri en 30 jours. Il pouvait manger des aliments secs, non-gras et boire uniquement le jus fait de cet arbre. Tous les jours, il avait une crise de 2-3 heures, mais le reste du temps, il pouvait marcher normalement. Cette méthode naturelle prend plus de temps que les méthodes modernes, où l’on peut guérir en 2-3 jours seulement (traitement par voie intraveineuse). Mon père a contracté du paludisme au Vietnam et ça se soigne très bien.

Cet arbre sert à préparer cette délicieuse boisson qui s’appelle chuchuwasa. Ça donne de l’énergie, de la vitalité, selon lui, grâce à ça il est en excellente santé à 75 ans. C’est excellent pour les femmes venant tout juste d’accoucher. Au village de Puerto Narino, vous trouverez une petite maison vendant du chuchuwasa dans une petite bouteille de whisky pour 10 000COP, c’est délicieux, même moi (qui ne bois jamais), j’en suis fan !

Le chuchuwasa a des effets anti-rhumatistes, toniques et aphrodisiaques.
L’écorce soigne les ecchymoses, les hernies et les fractures osseuses.
Une liqueur est préparée avec la partie interne de l’écorce diluée dans de l’alcool, du brandy ou de la liqueur.

On est en train de marcher quand Nadia, notre traductrice, pousse un cri, pose une main sur mon épaule et s’arrête soudainement. Je regarde partout, pensant que c’est un serpent. Mais elle me dit plus tard qu’un insecte venimeux s’est posé sur mon tee-shirt et elle m’a protégée sans réfléchir – alors que l’insecte aurait pu l’attaquer elle. La piqûre de cet insecte brûle la peau, d’ailleurs Raymondo a encore une marque de sa piqûre sur sa main. Il y a des plantes pour soigner, mais la piqûre elle-même est très douloureuse. Merci Nadia, elle m’a sauvée !!!

On continue de marcher et quelque chose d’énorme fait bouger les plantes. Notre guide s’arrête net, une main sur la machette. Cette « chose » traverse le chemin et il nous dit avec soulagement qu’il s’agit juste d’un iguane. Les iguanes en Amérique du Sud sont énormes et très très beaux, d’ailleurs j’ai une photo d’eux sur l’île San Andrés ici. Dommage qu’il soit si peureux.

Le summum de la visite, c’est cet arbre de 350 ans, aux racines incroyables. Il fait 65m de largeur pour 65 mètres de haut. Il y a d’autres arbres de ce type, mais c’est le seul à avoir des racines aussi larges. Les autres préfèrent grandir, tandis que celui-ci préfère « manger » 😀

Raymondo passe 45 minutes à nous raconter les bêtises que fait cet arbre. Selon lui, il abrite un esprit espiègle qui aime bien se transformer en quelqu’un qu’on connaît, pour nous amener dans la forêt et nous abandonner là. En 2017, alors qu’un groupe d’enfants du village étaient en train de jouer près de cet arbre, une fille s’est perdue. Et après des heures de recherche, les villageois l’ont retrouvée en train de pleurer : selon elle, une amie à elle l’a attirée dans la forêt et l’a abandonnée là. L’amie en question dit que ce n’est pas elle. Donc qui était-ce sinon l’esprit de l’arbre ? Paraît qu’un bénévole de notre agence s’est aussi perdu dans cette forêt 4 fois en se promenant seul, alors que le chemin est tout tracé.

Du coup, tous les jours, avant l’arrivée des touristes, les villageois viennent demander à l’arbre d’épargner les touristes, pour que personne ne se perde.

Ces croyances rejoignent les croyances vietnamiennes. Au Vietnam, on croit aussi que dès qu’un animal ou un arbre vit trop longtemps, il a un certain pouvoir – bon ou mauvais. Son esprit (car tout a un esprit, que ce soit un arbre, une pierre ou un animal) devient puissant et il peut se transformer en humain et faire beaucoup de bêtises. Il faut un chaman pour lui parler et le calmer.

Nous passons devant un autre arbre magnifique, avec des lianes capables de supporter le poids d’une personne (ou plus). N’est pas Tarzan qui peut, quand on n’a pas de force dans les bras comme moi, la chute est inévitable.

Nous passons devant un bassin trop tranquille et le guide nous montre un trou où habite une anguille électrique. Elle est capable d’envoyer des décharges électriques suffisantes pour paralyser un cheval ou tuer un humain. Je me fais avoir par son nom (anguille) et m’attends à un petit truc ridicule. Quand le guide arrive à le faire sortir à l’aide d’un bâton, je sursaute en criant – ce qui fait rire tout le monde – parce qu’il est beaucoup plus gros que dans mon imagination (2 fois le bras de JB)


Après cette longue promenade très enrichissante, nous déjeunons chez Raymondo. Sa femme Maria cuisine divinement bien. Luis, l’ara, vient quémander de la nourriture, sans succès.

On peut trouver chez lui quelques os ramassés dans la forêt.

Raymondo nous montre aussi les encens qu’il utilise pour éloigner les serpents. Il dit qu’il les utilise s’il doit dormir dans la jungle. Et ce qu’il craint le plus, ce ne sont pas les araignées, mais les vipères qui ont la même couleur que la terre et qui peuvent se mettre « debout » et attaquer.

Nous quittons à regrets ce petit village charmant, la promenade est très intéressante car nous ne voyons pas les mêmes arbres et plantes qu’hier chez le chaman.

Esteban, notre capitaine, montre fièrement une dizaine de gros poissons qu’il a pu pêcher avec une petite canne basique. Il a l’air tellement heureux qu’on se demande pourquoi 🙂 ne pêche-t-il pas tous les jours ?

En montant dans le bateau, je remarque un truc qui bouge dans l’eau, c’est un serpent qui nage, la tête en dehors de l’eau (depuis quelques jours, je suis très forte en repérage des animaux dans l’eau). Esteban me répond que ce n’est pas un anaconda, donc tout va bien. On est en train de naviguer tranquille, quand les deux guides locaux sont morts de rire derrière Esteban et ont l’air de bien se moquer de lui. On comprendra plus tard que les poissons qu’il a durement pêchés, se sont échappés à cause d’un sac mal fermé. Le pauvre, il a l’air terriblement triste et déçu 🙁 on compatit puisqu’on a passé aussi des heures hier à pêcher 3 petits poissons, c’est dur de les voir s’en aller juste comme ça.

Après-midi

Les 4 autres touristes s’en vont et rentrent à Leticia, tandis que nous poursuivons notre programme (on a payé 100 000COP/personne en plus pour rallonger notre séjour d’une nuit supplémentaire). Le programme de l’après-midi est très light, mais c’est fun quand même.

Nous nous rendons d’abord au mirador du village de Puerto Narino (5000COP l’entrée, incluse dans notre tour). Ce mirador est aussi équipé d’un haut-parleur au cas où il y a des annonces à faire à l’ensemble du village. C’est en prenant un peu de hauteur qu’on se rend compte qu’effectivement, on est en pleine Amazonie.

Cabanas del Friar

Sur le chemin vers le port, un chien tente de m’attaquer par derrière. Je ne l’ai même pas vu, j’ai juste senti sa gueule ouverte s’approcher de très près de ma jambe, puis il aboie. Quelle frayeur ! Aucune morsure à signaler heureusement. Après réflexion, il me semble qu’il est attiré plutôt par le sangle de mon sac qui pend et tente de l’attraper. Cette histoire me traumatisera pendant quelques heures.

Ensuite, nous sommes censés aller nous baigner à la plage entre le Pérou et la Colombie, mais Nader perd beaucoup de temps à acheter de l’essence pour son bateau…

On zappe la plage et nous rendons directement à las Cabanas del Friar, conseillées par Lonely Planet. C’est une auberge composée de cabanes toutes simples, où l’on peut interagir avec toutes sortes d’animaux : singes, aras, chiens et chats. Tous les animaux sont libres, ils restent ici parce qu’ils sont nourris et caressés.

Cette auberge est accessible à pied depuis le centre-ville, mais aussi par bateau. Ils ont aussi une sorte de shuttle et prêtent des kayaks aux clients (qui veulent aller observer les dauphins). Ça peut être une bonne option pour les voyageurs indépendants qui ne sont pas trop peureux (je développerai cette partie en bas)

Notre première rencontre, c’est avec de tous petits singes, qui sont à peine plus grands que mes petites mains. Ils sont vraiment trop trop beaux !

Ensuite, on voit une autre espèce de singes, plus joueurs, et plus gros.

ohhhh, une banane !

On nous donne une banane et ils se battent pour venir manger dans nos mains. Voici une photo qui résume bien expectation vs. reality.

  • Expectation : tout le monde mange tranquillement dans la joie et le bonheur.
  • Reality : le premier singe mord le 2nd singe qui est en train de manger – qui mord la main de la touriste. La touriste crie de douleur. Voili voilou.

On fait la connaissance de deux aras bleus, sales bêtes – qui s’amusent à voler tout près du visage des touristes et mordre nos pieds gratuitement. Par contre, quand ils s’envolent tous les deux et ouvrent leurs grands ailes, en descendant vers l’Amazone, quel spectacle extraordinaire ! Mais ils sont mauvais quand même, la beauté ne justifie pas tout, je ne les aime pas. Na!

José, un ara rouge, au contraire, est un amour et aime trop les gratouilles. Et Aleja (??) un autre singe joueur, est vraiment trop chou. Il essaie cependant d’ouvrir les portes, entrer dans les cabanes et fouille partout. Faites attention car les singes s’intéressent beaucoup aux téléphones portables, caméras etc. et sont super rapides, ils sautent sur vous à n’importe quel moment.

Passer 45 minutes ici me suffit amplement, je suis assez peureuse et s’il faut aller aux toilettes (shared bathrooms) et voir un singe sauter sur ma tête en pleine nuit, ou un de ces aras voler près de mon visage – c’est au-dessus de ma force. Sans compter le chemin menant de cette auberge jusqu’au village, rempli de chiens devenus territoriaux le soir.

Après la presque morsure de chien cet après-midi, la presque-piqûre de l’insecte venimeux, je suis comme traumatisée.


Mais la Nature a toujours en tête quelques projets surprise. A notre retour au village, une chienne toute belle, toute propre, toute mignonne nous accompagne jusqu’à notre hôtel, en me regardant avec les yeux pleins d’amour, comme pour me dire « tu vois, pas tous les chiens sont méchants » <3 <3 Merci petit amour !!

Notre aventure en Amazonie s’achève ici, merci de nous avoir suivis et à bientôt pour de nouveaux carnets de voyage.

Partie 2 : Conseils pratiques

Pour relire tous nos carnets de voyage en Amazonie, c’est par ici.

Notre guide pratique (incluant le nom de notre agence, ainsi que quelques suggestions pour les voyageurs indépendants, tarifs…) est à consulter ici.

[Guide Pratique] 4,5 jours 3 nuits en Amazonie Colombienne avec Amazonas Jungle Tours : Avis, Budget & Activités
Visite de l’Amazonie Colombienne Carnet 3/4 : Plantes Médicinales avec un Chamane, Pêche aux Piranhas et observation des Caimans (Crocodiles)
    Anh

    Anh est franco-vietnamienne et a vécu dans de nombreux pays (Russie, Australie, France, Norvège, Vietnam). Elle aime par dessus tout les chats, le DIY et la bonne cuisine. Ayant une très bonne mémoire, Anh est capable de vous donner le tarif du petit bus pris entre le Chili et la Bolivie qu'elle a pris il y a 3 ans.

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    2 commentaires
    • Répondre Fabio

      2 novembre 2019, 9 h 35 min

      Salut Anh, j’espere que tout va bien dans tes voyages. J’essay de savoir si tu a le numero de telephone du Frai (alto del aguila) ou de sa soeur, je suis alle la en Janvier et je voudrais parler a eux pour envoyer un petit colis, mais je n’ai pas ses numeros de telephone. Si tu les a (meme si tu a les numeros des guides la bas) je te remercierai beaucoup!

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