Après un excellent petit-déjeuner (buffet) chez Adventure Hotel Hof 1 (lien Booking), nous visitons, en premier, les deux lieux où nous sommes passés rapidement hier, en revenant un peu sur nos pas. Nous allons voir beaucoup, beaucoup, beaucoup de glaciers aujourd’hui, car nous sommes au pied du Vatnajökull.
Partie 1 : Carnet de voyage
Partie 2 : Conseils pratiques
Partie 1 : Carnet de voyage
Itinéraire
Comme d’habitude, la carnet complète & les itinéraires jour par jour sont disponibles sur Google Maps
Stop 1 : Vatnajökull
Le Vatnajökull est la plus grande calotte glaciaire d’Islande. C’est le deuxième glacier le plus volumineux d’Europe. Et on se rend compte de son immensité en s’approchant de près. Cherchez Haoldukvisl sur Google Maps, vous verrez cette table de pique-nique, si bien placée et au loin, un bout du Vatnajökull. A perte de vue !
Nous suivons la piste perpendiculaire à la route 1 pour s’en approcher davantage. C’est bien d’avoir un 4×4, on se sent vachement en confiance sur ce type de route, même si une voiture standard peut bien se débrouiller quand même, on craint moins les graviers avec notre Dacia Duster.
Stop 2 : Glacier de Svinafellsjökull
En fouillant un peu sur Google Maps je découvre une piste menant jusqu’au pied d’un glacier. Tant mieux car je déteste marcher (il y a un chemin de randonnée mettant au glacier d’à côté, mais c’est 1h aller-retour). Il faut chercher Svinafelljokull Parking sur Google Maps. Cette fois, c’est de la vraie piste. Ça secoue dans tous les sens, mes os crient « aie » et nous avons été obligés de passer en mode 4 roues pour avoir plus de puissance.
Arrivés sur place, comme les photos le montrent, le soleil est au RDV et nous voyons bien la couleur bleue du glacier. Un lagoon se forme à cause de la fonte des icebergs et on remarque que la surface est un peu gelée. La pureté de ce glacier me laisse sans voix, il n’y a que quelques icebergs noircis par la lave, le reste est bleu.
Une famille vient avec un drone et nous montre ce qu’on peut voir sur l’écran. L’Islande est parfaite pour les drones, il y a tellement de coins inaccessibles à pied qu’un drone sera forcément utile pour découvrir encore plein de choses. Dans certains endroits, les drones sont interdits par contre, car il y a beaucoup de vent, et vous risquez de perdre votre drone et blesser quelqu’un par inadvertance.
Stop 3 : Lagoon de Fjallsárlón
Il y a deux lagoons pas très loins l’un de l’autre où l’on peut voir les icebergs flotter (et s’en approcher de très près). Fjallsárlón et Jökulsárlón. Le premier est moins fréquenté car il est plus petit et les icebergs sont moins bleus, mais nous sommes beaucoup plus tranquilles également.
Sur place, on peut payer pour un tour sur le lagoon en zodiac, mais la surface semble être gelée en ce moment. Au loin, vous pouvez voir le glacier à l’origine de ce lagoon.
Stop 4 : Lagoon de Jökulsárlón
La particularité de ce lagoon c’est qu’il communique avec l’océan. Les icebergs se détachent du glacier, et flottent jusqu’à la mer. D’ailleurs, quand on traverse le pont d’à côté, on voit d’énormes icebergs trop lourds pour bouger. On peut également faire un tour en zodiac pour s’approcher de près des icebergs et du glacier.
Le lagoon en lui-même n’a rien d’exceptionnel. J’ignore si c’est à cause du ciel gris mais la couleur bleue provient juste des icebergs, je n’ai pas l’impression que l’eau soit bleue.
Il y a des foodtrucks sur le parking (repérez celui qui est nommé « humar… » quelque chose, c’est la façon la plus économique de goûter aux fameuses langoustines du coin, sous forme de hot dog). S’il y a trop de monde, contournez le lagoon pour vous éloigner des trentaines de touristes qui restent concentrés près du parking.
On re-traverse le pont pour aller à la plage nommée Diamond Beach. Les icebergs s’échouent ici, le blanc des icebergs contrastent avec le noir du sable, c’est magnifique ! On dirait des diamants.
Nous remarquons qu’il y a des icebergs plus bleus que d’autres. Après inspection, on se rend compte que les icebergs bleus ont moins de bulles d’oxygène à l’intérieur que les icebergs blancs. C’est une question « d’âge » également. Les jeunes glaciers se forment grâce à l’accumulation de la neige, et contient pas mal d’oxygène. Plus ils sont vieux, plus il y a de la pression, et les bulles disparaissent => couleur bleue.
Stop 5 : Restaurant de langoustines à Höfn
C’est seulement le 2ème restaurant que nous nous offrons depuis le début du séjour. Et pour une raison valable : dans la ville de Höfn, on nous sert les meilleures langoustines du pays (et probablement d’Europe), langoustines sauvages, pêchées par les bateaux qu’on voit juste en face du restaurant.
Nous avons noté deux adresses :
- Humarhöfnin Veitingahus, très connue pour sa sauce noire secrète
- et Pakkhus
La dernière nous a été chaudement conseillée par Martha, de la guesthouse du 2ème jour donc on va plutôt faire confiance aux locaux hein 🙂 Nous sommes arrivés vers 15h sans réservation et avons été très bien reçus.
Je m’attendais à une assiette minuscule. Finalement, mais on m’a servi 300g de langoustines grillées, délicieuses, accompagnées d’une sauce rose, de la salade et du pain fait maison (à tomber). JB, quant à lui, opte pour du saumon d’élevage islandais, très très bon également. Nous recommandons vivement !
Note : au resto & même au fast-food, l’eau du robinet – très pure – est toujours servie gratuitement.
La note est salée par rapport à la France, mais très correcte par rapport aux tarifs islandais : 51€ pour mon assiette de langoustines.
Stop 6 : Hoffell
Après ce déjeuner inoubliable, nous revenons un peu sur nos pas pour prendre un bain chaud, mais pas n’importe lequel. Au milieu d’un champ avec vue sur les montagnes et un glacier.
L’entrée (+ serviette fournie) coûte 1000kr/personne, très abordable. Il y a même une douche (extérieure), et des vestiaires super propres pour se changer. On a le choix entre 5 bains, l’eau varie entre 38° et 40°C. Le vent est en partie bloqué par un énorme rocher qui cache les bains. En se collant à l’arrivée d’eau chaude, les plus frileux sauront apprécier ce type de bain so icelandic.
L’eau n’est pas propre à 100%, il y a un peu d’algues qui flottent, mais c’est beaucoup plus propre par rapport à la piscine du 3ème jour. On vous recommande de prendre les tongs avec vous pour marcher entre les vestiaires & les bains.
Stop 7 : Village de Vikings & Stokksnes
Le village de Vikings & Stokknes se trouvent dans une propriété privée, dont l’accès est payant (900kr/personne). Il y a aussi un camping sur place (2000kr/personne je crois)
Ce village (qu’ils appellent « Old farm ») est un faux, puisqu’il a été construit pour le tournage d’un film – qui n’a jamais été produit finalement. Les décors ne sont plus en très bon état, mais nous avons été accompagnés, lors de ces 10 minutes de marche jusqu’à ce faux village, par Brusi, le chien de la ferme… Grâce à lui, la promenade est devenue super intéressante. Le voir courir (super vite) derrière les oiseaux, se baigner dans les étangs, ressentir son bonheur, ça nous a fait beaucoup de bien à nous aussi. Il paraît que Brusi accompagne tous les visiteurs car sitôt revenu à la réception, il se dépêche de lier d’amitié avec un autre couple et les accompagne de nouveau jusqu’au village 😀 Le village en lui-même n’est pas terrible en hiver, mais je suis sûre que les toits tout verts en été sauront séduire les instagrammeurs.
En badgeant le ticket d’entrée, nous avons accès à une route (accessible en voiture) menant jusqu’à la plage de Strokksnes. Depuis la plage au sable noir, nous avons une vue imprenable sur la montagne Vestrahorn, le paradis des photographes (et des pros de l’escalade). Malheureusement mes photos n’ont pas été une grande réussite à cause du temps qui se gâte. Par beau temps, on peut voir Vestrahorn réfléter sur l’eau (regardez sur google maps)
Pendant la Seconde Guerre mondiale, c’était une base militaire de l’armée britannique, puis les nations unies ont construit ici une station de radio. Maintenant, le système de défense aérienne islandais utilise cette station pour surveiller l’espace aérien islandais. On peut se rendre à pieds au phare (moche).
Sur le chemin…
Juste après ça, nous prenons un petit tunnel (le premier de notre périple), en direction de notre chalet pour ce soir, près de Djupivogur. Les paysages restent somptueux malgré le mauvais temps.
Bragdavellir Cottages
Ce soir, nous avons un chalet youppiiii rien que pour nous ! Ce type de chalets est disponible un peu partout en Islande. Il permet d’accommoder une famille entière (en l’occurrence 6 personnes dans notre cas). Bien sûr, le prix n’est pas le même qu’on soit 2 ou 6. Avec une réservation en last-minute et en basse saison (Avril 2019), nous avons payé seulement 90€ (contre 336€ en Juillet 2019), pour deux personnes. Je vous laisse regarder la vidéo si vous voulez en savoir plus sur Bragdavellir Cottages (lien Booking)
En tout cas, grâce à une salle de bain privée, nous avons pu laver pour la première fois de notre voyage, quelques vêtements. Je porte en 1ère couche de la laine mérinos, qui n’a pas besoin d’être lavé souvent (surtout quand on prend une douche tous les jours). Ça sèche en une nuit, super pratique !
Malgré l’emplacement « bout du monde » de la ferme, malheureusement, le ciel est trop couvert pour voir les aurores boréales, alors que j’ai reçu une alerte sur mon appli. Tant pis, on aura d’autres occasions.
La suite de notre aventure en Islande ? c’est par ici
Partie 2 : Conseils pratiques
Budget
Taux en avril 2019 : 100kr = 0,75€
- Restaurant Pakkhus à Höfn : 10940kr
- Bain chaud à Hoffell : 1000kr/personne, serviette incluse. Carte de crédit acceptée
- Entrée à Strokksnes & village des vikings : 900kr/personne (carte de crédit acceptée)
- Tunnel : gratuit
- Logement : Bragdavellir Cottages (lien Booking) : un chalet privé pour 2 pour 90€ la nuit
- Essence : 6816kr
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