Avant le tour du monde, j’ai fait l’acquisition d’un GoGirl, j’étais tellement excitée à l’idée de pouvoir soulager ma vessie n’importe où (comme des mecs) que je me suis demandé pourquoi je n’avais cherché à le créer/acheter/demander auparavant.
Le GoGirl (12€, lien Amazon) permet d’uriner debout comme un homme et contourner des situations stressantes pour une femme comme : des toilettes à l’hygiène douteuse, impossibilité de trouver des toilettes, ou configuration du terrain non compatible à la position accroupie…
Il s’agit d’un objet en silicone médical réutilisable, à poser là où il faut. Il est compatible avec les jupes et pantalons à fermeture éclair. On peut effectivement uriner comme un homme en toute discrétion. En aucun cas, on ne se trouvera les fesses à l’air (c’est un peu le principe).
Après utilisation, il peut être rincé à l’eau. Il est pliable et peut être rangé, discretos, dans sa petite boîte. S’il n’y a pas d’eau à proximité, on peut le ranger dans un sac plastique. Une fois à la maison, on le nettoie une nouvelle fois au savon.
Je trouve son utilisation particulièrement adaptée aux toilettes à l’hygiène douteuse. Mais c’est moins le cas dans la nature puisque l’objet doit être incliné d’une certaine façon qu’on ne peut pas régler « le tir ». Ainsi, il est possible de se trouver avec des chaussures mouillées, à moins d’avoir une technique particulière (jambes écartées, débit lent et maîtrisé). De toute façon, il est recommandé de s’entraîner d’abord sous la douche.
Mais pendant tout le tour du monde, je ne l’ai jamais utilisé. Heureusement pour moi, les toilettes à l’hygiène extrêmement douteuse (en Inde notamment) étaient des toilettes « sans contact » (toilettes turques).
Et les seuls moments où j’étais en pleine nature, c’était en Nouvelle Zélande et au Népal… et même dans ces situations, il était possible de trouver des toilettes publiques, ou chez des habitants sympas.
Et j’avoue que… aller rincer son GoGirl au lavabo des toilettes publiques est une situation plus que gênante. Le garder, tout sale, dans un sac plastique jusqu’à ce qu’on retourne à l’hôtel sous 36°C est tout aussi gênant.
Ainsi, tout a l’air beau sur le papier mais en pratique, à moins de faire des treks de 3 jours au fin fond de l’Amazonie, le GoGirl ne m’a pas du tout servie.
Pour moi, le GoGirl est aussi important qu’une couverture de survie . On est content de l’avoir au cas où, mais on ne s’en sert pas tous les jours pendant le tour du monde non plus.