A la découverte du Netflix japonais

Dès qu’on arrive dans un nouveau pays, j’ai hâte de découvrir les films disponibles pour ce pays sur Netflix. Avant, je n’avais en tête que des films incompréhensibles japonais, mais grâce à Netflix, j’ai pu faire quelques découvertes.

Quand on est au Japon, la plupart des films en japonais ne sont sous-titrés qu’en japonais et coréens. Du coup, malgré un choix plus large que ce qu’on avait en France, je n’ai pas vraiment pu profiter des films plus « locaux » 🙁

Par conséquent, je n’ai pu regarder que les films ou séries sous-titrés en anglais ou en français, à savoir :

The many faces of Ito

L’histoire est hyper originale (adaptée d’un livre) et je me suis couchée très tard plusieurs nuits de suite, voulant absolument connaître la fin. Voici le synopsis de la série :

Cynique, une scénariste de comédies romantiques dans la trentaine soutire l’histoire de femmes en peine d’amour en prétendant leur fournir des conseils en la matière.

En fait, en promettant une séance de love-coaching, cette scénariste a fait remplir un questionnaire à une dizaine de femmes. Résultats : 4 d’entre elles semblent sortir avec un même homme, nommé Ito.

Qui est-il ? Est-ce vraiment une seule et même personne ? Les femmes se connaissent-elles entre elles ?

Pour regarder, voici le lien Netflix

La version film est disponible sur Netflix également, elle offre plus d’informations que la série, mais je trouve le scénario moins bien fiscelé.

Baiser Malicieux 1 & 2

C’est une double série réservée aux ados, mais je trouve l’héroïne vraiment adorable, et comme c’est une série super connue (adaptée d’un manga qui lui-même a été adapté plusieurs fois en anime, films dans plusieurs pays)… je me dis que ce sera bien marrant de le regarder.

C’est la 1ère fois que je regarde un film où les acteurs se comportent comme des personnages de manga/anime… Genre quand ils crient « noooon », c’est comme dans les mangas, super fort, super théâtral, alors qu’ils sont censés espionner quelqu’un d’autre et rester silencieux 😀

Synopsis de la série :

Quand Kotoko, une élève plus que moyenne, doit vivre sous le même toit que le brillant Naoki, elle retrousse ses manches pour séduire le garçon le plus courtisé du lycée.

Même si le comportement des personnages m’exaspère (l’héroïne trop neuneu et folle amoureuse; le héros doit être sans cœur – en plus d’être impoli – pour être aussi insensible qu’un caillou), ça m’a fait revivre un peu mon enfance. Car j’avais l’habitude de regarder ce genre de séries quand j’étais au collègue.

Le leitmotiv du mec super beau, intelligent, riche mais froid… qui tombe amoureux de la fille (un peu bête) et surtout pauvre – pour une raison pas du tout crédible; a pu produire un nombre incalculable de séries, et les filles commençaient à se comporter de manière tout aussi désespérante comme dans les séries, à savoir courir derrière le garçon.

Ça me rappelle mon voisin… et le nombre de filles qui sont venues « par hasard » devant chez lui, espérant avoir un moment intime avec lui – pendant qu’il vidait les poubelles (au Vietnam, on vide les poubelles à 19h). Plus la fille est insistante, plus il la méprise, la maltraite et plus elle revient. Finalement, il n’est sorti avec aucune de ces filles-là, et s’est marié au pif avec la « copine du moment » quand il avait marre de sa vie de célibat.

Et puis, ce série me rappelle toutes les bêtises des années au collègue, où ma meilleur copine et moi crevaient les pneus de vélos des amis, en espérant qu’ils vont aller se faire réparer leurs pneus au même endroit… et sortir ensemble. Elle me rappelle aussi des garçons pour qui j’avais des sentiments unilatéraux au collègue, dont j’ai perdu la trace, et à qui je ne pourrais jamais demander si c’était réciproque ou pas.

Pour regarder, voici le lien Netflix pour la partie 1, et le lien de la partie 2

Atelier

C’est une série qui me fait penser au « diable s’habille en Prada » en version light et humaine. On suit la vie d’une boutique de lingerie sur mesure à Tokyo.

Cette série se rapproche un peu plus des films japonais que j’ai vus quand j’étais petite : certains comportements sont culturellement incompréhensibles pour moi. Certes, c’est une série, certaines choses sont un peu exagérées, mais je pense qu’il y a un peu de vrai là-dedans, dans l’interaction des japonais et la place des femmes japonaises dans un milieu pro.

Pour regarder la série, c’est par ici.

Terrace House : opening new doors

C’est une télé-réalité en vogue, notamment à l’international car ils permettent d’avoir une petite idée de ce que pensent les jeunes japonais. Le concept : 6 inconnus (3 filles, 3 garçons) vivent dans une maison en banlieue de Tokyo. Ils sont filmés dans la maison (et un peu à l’extérieur aussi lors de leurs activités quotidiennes), ils gardent leur métier, leurs amis etc. normal quoi, sauf qu’ils habitent maintenant ensemble pendant quelques mois.

Et un groupe composé de 6 personnalités les observe et commente ce qu’ils font (seuls les spectateurs les entendent, bien sûr). On les appelle « the panel ».

Ce qui m’intéresse le plus ce sont les commentaires de ces personnalités car ça permet de voir, pour eux (japonais), ce que c’est qu’un comportement normal/anormal. Par ex, après la blessure d’un sportif du groupe, une fille est allée le voir dans sa chambre pour lui demander des nouvelles (malgré elle, car elle ne l’aime pas trop) – eh ben les personnalités du « panel » ont commenté qu’elle aurait dû venir avec un petit thé.

De plus, les commentateurs sont super drôles et ils ont des références culturelles originales (pour quelqu’un qui ne connaît pas bcp la culture japonaise comme moi). Par ex, quand un commentateur dit qu’il ne dira plus du mal de X parce qu’X a décidé de quitter l’émission, les autres ont rigolé en disant qu’il se comportait comme un membre d’un gang (dont la règle de base est de ne pas s’attaquer aux civils). Voilà, c’est le pourquoi du comment je trouve cette série super enrichissante culturellement.

Le temps de parole accordé à chacun des membres du panel témoigne également de la hiérarchie au sein de la société japonaise (les plus âgés ont plus de temps de parole) ainsi que les typologies qu’ils incarnent pour plaire à un max d’audiences (l’innocente jeune femme, femme au foyer, coureur de jupons, célibataire endurci etc.).

Sachez que cette émission est diffusée également sur la télé japonaise (les spectateurs japonais réagissent sur Twitter) donc avoir accès à un tel programme est une source d’informations précieuse pour ceux qui sont intéressés par la culture japonaise.

Quant aux 6 inconnus eux-mêmes, ils ne représentent pas beaucoup d’intérêt à mon goût, entre un mec qui dit des choses niaises; une fille sans cœur qui fait la gueule 24/24 et deux mecs qui se battent pour elle… => il ne faut pas les écouter, il vaut mieux écouter les commentateurs. Pour regarder, voici le lien Netflix

En se connectant à Netflix depuis le Japon, on a accès aux épisodes quelques mois plus tôt que le reste du monde. Apparemment, il s’agit d’une question de droits d’auteur sur la bande son. Il leur faut du temps pour demander l’autorisation/changer complètement la bande-son pour le reste du monde.

P/s : Terrace House comporte plusieurs saisons, Boys & Girls in the City, Aloha etc. si vous êtes courageux, je vous encourage à les regarder toutes. La nouvelle saison sera mise en ligne fin 2019.

Conclusion

Voilà, c’est tout ce que j’ai regardé pour le moment, et je vous les conseille tous.

Il y a l’anime « Death Note » aussi que j’ai beaucoup aimé, mais dont la version japonaise n’est pas dispo sur Netflix.

Je n’y ai pas trouvé non plus les films ou anime de « Detective Conan » qui est toujours super tendance au Japon (aucune place libre au cinéma pour le nouveau film qui vient de sortir). Il y a aussi la version japonaise (Battle Royale) dont s’est inspirée la saga « The Hunger Games » à regarder, mais ces films ne sont dispos qu’en japonais sous-titré japonais.

Bon visionnage !

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    Anh

    Anh est franco-vietnamienne et a vécu dans de nombreux pays (Russie, Australie, France, Norvège, Vietnam). Elle aime par dessus tout les chats, le DIY et la bonne cuisine. Ayant une très bonne mémoire, Anh est capable de vous donner le tarif du petit bus pris entre le Chili et la Bolivie qu'elle a pris il y a 3 ans.

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