Santiago (Chili) : joli mais sans plus

C’est la 2ème fois que nous visitons Santiago. La première fois, c’était juste après l’île de Pâques. L’espagnol chilien (trop rapide, trop difficile) découvert à Santiago nous a fait fuir jusqu’en Argentine. Cette fois, nous revenons ici pour attendre l’arrivée de ma nouvelle carte bancaire. Pour juger nos progrès en espagnol, nous avons réservé exactement la même auberge que la 1ère fois.

Partie 1 : Carnet de voyage
Partie 2 : Conseils pratiques

Partie 1 : Carnet de voyage

J’ai dû faire une nouvelle carte bancaire suite à une suspicion de fraude de la banque. En réalité, il n’y avait aucune fraude, c’était moi. J’ai tenté de retirer de l’argent sans succès plusieurs fois dans la même banque et l’alerte a été déclenchée. Ca me met un peu dans la m*rde car même si je peux continuer à payer et retirer de l’argent, au bout de 10 jours, tout paiement en ligne est bloqué. Je ne peux même plus télécharger les applis gratuites sur App Store.

Donc je suis obligée d’utiliser une nouvelle carte. Quand on fait le tour du monde, ce n’est pas évident de recevoir du courrier. Du coup, j’ai fait envoyer la nouvelle carte à Courrier du voyageur dont j’ai parlé ici, et c’est eux qui ont envoyé ma nouvelle carte via DHL, à une agence DHL à Santiago. Je ferai un article plus détaillé sur ça, car si jamais vous perdez à la fois votre passeport et votre carte bancaire, il y a d’autres astuces pour refaire les deux.

Donc, nous voilà à Santiago pendant 3 jours pour attendre l’arrivée du courrier. Même si la ville est super polluée (entourée par les montagnes comme à Kathmandou), on arrive à respirer beaucoup mieux que dans la capitale népalaise. Franchement, je trouve que Paris est plus pollué que ça.

Comme nous comptons passer les 3 prochains mois dans les pays où la population asiatique est innexistante (Bolivie, Pérou, Cuba), nous profitons du choix que nous offre à Santiago pour faire le plein de nourriture asiatique au quartier des immigrés coréens et palestiniens : Patronato.

Sans oublier de boire un vrai Pisco Sour auquel on n’aura plus droit quand on sera en haute altitude.

C’est aussi le moment de faire le plein de produits d’hygiène et cosmétiques. Ici, on trouve beaucoup de marques françaises (La Roche Posay, Nuxe, Avène, L’Oréal). D’ailleurs, beaucoup d’Argentins viennent au Chili pour faire du shopping car le Chili offre beaucoup plus de choix, pour un prix raisonnable (à peine plus cher qu’en France).

Sur le chemin vers Cerro Santa Lucía, on se pose à la bibliothèque municipale (c’est gratuit), où les événements marquants liés à l’éducation et la littérature sont représentés par ces petites figurines en pâte à modeler.

La vue depuis le sommet de la colline Santa Lucía vaut le coup malgré la pollution qui empêchent de bien voir les montagnes.

Sur le chemin menant jusqu’au sommet, on voit pas mal de jolies choses

Il est temps de vous envoyer des cartes postales. Regardez-moi ce joli bâtiment. C’est d’ici que partiront vos cartes postales. Devant la poste, il y a un monsieur vendant des enveloppes, des stylos, des scotchs et des timbres. Il fournit aussi des bouts de papier inscrivant l’adresse du bureau l’immigration ou des impôts. Quand vous achetez une enveloppe chez lui, il peut coller gratuitement ce bout de papier sur votre enveloppe. Super service !

Il y a pas mal de rues piétonnes au centre de Santiago, celle-ci est ma préférée

Sur le chemin vers le palais présidentiel… rendu célèbre par son bombardement immortalisé en vidéo lors du coup d’Etat de 1973.

C’est joli n’est-ce pas ? Des fois, on se croit à Paris… jusqu’à ce qu’on tombe sur des sapins de Noël (qui sont toujours là en Janvier) sous une chaleur écrasante. Non non, nous ne sommes pas à Paris !

Beaucoup de villes chiliennes ont leur Plaza de Armas. Celle de Santiago est comme un oasis, avec une superbe église et une jolie fontaine au milieu, entourée de palmiers.

La vie est cependant très dure : on a croisé plein de cireurs de chaussures, qui passent bien 20 minutes à faire briller vos chaussures pour seulement 0,8€, des gens vendant des échantillons de parfums de 1ml, ou des stickers à 0,4€. Sachant qu’on a besoin au minimum de 3€/jour pour manger. Même en vendant toute leur marchandise dans la journée, je ne sais vraiment pas comment ils peuvent gagner assez d’argent pour vivre ! Les micro-métiers existent partout : Dans les magasins, au lieu d’avoir un vendeur qui fait tout, le travail est divisé en 3. Ainsi, on en a un à la caisse, un à préparer les commandes, un à livrer les commandes. Les acheteurs doivent donc faire la queue 3 fois pour acheter ce qu’ils veulent.

Je les admire pour leur débrouillardise, pour leur volonté de travailler, gagner de l’argent à la sueur de leur front, tout en restant positif et souriant. Quand on pense que les handicapés reçoivent aucune aide de l’Etat et que le téléthon annuel est leur seule source de revenus. Quand on pense que les écoles publiques sont tellement mauvaises que les parents doivent tout faire pour envoyer leurs enfants dans des écoles privées. Quand on pense que les chiliens gagnent à peine 150000 pesos par mois alors le coût de vie est super cher. Alors on se demande vraiment ce qui nous manque encore chez nous pour être souriant et optimiste comme eux.

Partie 2 : Conseils pratiques

Comment y aller

Depuis l’Île de Pâques : l’avion avec la compagnie LAN est la seule option

Depuis l’aéroport de Santiago, prenez le shuttle prépayé TransVip (9000$CH/personne) qui vous déposera devant votre hôtel.

Depuis Valparaíso, un bus part toutes les 15 minutes. Le trajet ne dure que 1h30

Budget

  • Logement : 36USD/nuit pour une chambre privée pour deux
  • Restaurants : menus entre 6000$CH et 10000$CH
  • Jus pressé : 2000$CH
  • Métro : entre 640$CH et 720$CH/ticket
  • Bus Valparaíso -> Santiago : 4000$CH/personne
  • Timbres pour la France : 500$CH/timbre

Conseils pratiques

  • On a aimé séjourner près du centre ville, pas très loin du métro Cumming. Ce n’est pas très touristique, il y a des restaurants locaux, tout en étant pas trop loin du métro.
  • Le métro reste notre transport préféré à Santiago, nous n’avons pas acheté de carte mais avons préféré payer les tickets un à un.
  • Attention, il y a plusieurs terminaux de bus, en fonction de votre destination, il faut choisir celui qui vous convient le mieux. Au pire, allez au terminal de bus au métro Universidad de Santiago pour vous renseigner.
  • Santiago est la destination idéale pour faire du shopping. Avant de partir vers la Bolivie, achetez votre shampooing préféré ou votre eau thermale préférée. Même les argentins viennent ici pour acheter les vêtements, de la nourriture, et les cosmétiques…

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Contenu de notre trousse de premier secours / pharmacie pour le tour du monde
Valparaíso (Chili) : una ciudad muy linda
    Anh

    Anh est franco-vietnamienne et a vécu dans de nombreux pays (Russie, Australie, France, Norvège, Vietnam). Elle aime par dessus tout les chats, le DIY et la bonne cuisine. Ayant une très bonne mémoire, Anh est capable de vous donner le tarif du petit bus pris entre le Chili et la Bolivie qu'elle a pris il y a 3 ans.

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