Bienvenue dans ce nouveau road trip en Egypte et aux alentours. Nous n’avons pas pu fêter dignement les 10 ans de notre mariage à cause du Covid donc nous profitons d’une période un peu plus relax au travail cette année pour fêter le 10ème anniversaire de notre mariage avec quelques années en retard. Profitons-en pour fêter tout et n’importe quoi car il y a toujours un prétexte pour se faire plaisir, n’est-ce pas ?
Partie 1 : Carnet de voyage
Partie 2 : Conseils pratiques
Partie 1 : Carnet de voyage
Jour 1 : Arrivée chaotique au Caire
A la base, nous ne sommes pas censés aller en Egypte mais pour aller en Arabie Saoudite depuis Athènes, il nous faut obligatoirement un stop au Caire. Nous y sommes déjà allé, mais pourquoi ne pas y rester quelques jours ?
Depuis Athènes, nous prenons un avion avec EgyptAir qui est censé arriver début après-midi au Caire. Mais à cause des retards liés à la météo, notre avion a eu 6h15 de retard !!! Heureusement que nous avons pu passer tout ce temps dans les deux lounges à l’aéroport d’Athènes (grâce à notre carte Amex) + obtenu un bon de 35 euros/personne valable dans un café de l’aéroport. Je suis de mauvaise humeur et très fatiguée, surtout avec une voisine d’avion qui ronfle comme un camionneur (merci aux Airpods Pro qui réduisent un max de bruit sinon j’allais péter un câble).
Arrivés à l’aéroport, on se fait sauter dessus comme des ATM sur pattes: La femme de ménage aux toilettes de l’aéroport qui veut son pourboire, le porteur qui veut s’occuper de nos valises sans nous demander notre avis, le taxi qui veut nous amener à notre hôtel pour 5 fois le prix habituel etc. Avec la fatigue, je commence à regretter notre petit stop au Caire. Mais c’est la deuxième fois que nous visitons l’Egypte, on respire et on ne le prend pas personnellement. On sait que personne ne sera vexé qu’on leur dise non, ça fait partie du folklore, tout le monde dit non à tout le monde.
Dès que le paiement de nos visas on arrival passe crème, et que notre carte SIM fonctionne en Egypte, tout va beaucoup mieux, on court vers le parking juste en face de l’aéroport pour attendre sagement notre Uber et 5,30 euros plus tard (et un pourboire bien mérité), arrivons à notre hôtel au centre ville (lien Booking).
En plus, avant de venir en Egypte, JB a fait le change à Athènes et a demandé une montagne de billets d’un dollar, nous voilà équipés pour arroser tout le monde. La dernière fois, on avait beaucoup de mal à obtenir des petits billets égyptiens pour le pourboire (ce qui est attendu des touristes) et cela crée un stress inutile à chaque fois que quelqu’un nous sourit (et attend un pourboire). Cette fois, nous sommes mieux préparés. Et comme la livre égyptienne a beaucoup baissé, un tip de 2 dollars pour une course Uber de 6 dollars, c’est très apprécié. Pour info, un repas dans un bui bui coûte actuellement 60LE, soit 1,2 dollars. Pour donner les tips, la technique égyptienne est la suivante : on met son billet dans le baume de la main, on serre la main de la personne à tipper et magique, le billet disparaît quand les mains se quittent.
Si on était arrivés plus tôt au Caire, j’aurais aimé visité la vieille ville du Caire et fait un peu de shopping (il me faut une abaya et une voile avant d’aller en Arabie Saoudite). Mais heureusement on l’a déjà visitée la dernière fois, pas de regrets.
Notre hôtel (lien Booking).est à 5mn à pied du vieux musée égyptien et on est non seulement bien traités, le lit est très confortable. On a super bien dormi. Ils ont même fait le change pour nous (USD à LE) à un tarif très correct. Tant mieux car le retrait au DAB (on n’en a essayé qu’un seul) nous coûte bien 10% en commissions !!!
Jour 2 : Musée égyptien du Caire
Nous laissons nos bagages à la réception avant de marcher jusqu’au musée égyptien. On arrive pile à l’ouverture pour éviter la foule. On passe plusieurs portiques de sécurité (venez avec un minimum d’affaires, il y a beaucoup de contrôle). JB montre son ticket d’entrée et le gardien nous dit « ah non, ce n’est pas le bon ticket ». Il a acheté en ligne, par erreur, le ticket du musée égyptien de civilisation qui se trouve on ne sait où, heureusement que les guichets de tickets sont vides et le paiement par carte VISA/Mastercard est accepté (550 LE/personne). Avec notre carte internationale, on n’a pas payé de frais supplémentaire.
Celui-ci est le vieux musée, au centre-ville car il y a un nouveau près des pyramides. Heureusement qu’on décide de visiter celui-ci car une partie des objets issus de la tombe de Toutankhamon est toujours ici. Il y en a moins que ce qu’on a pu voir il y a 5 ans, par exemple certains objets qui existent en double ne sont qu’en seul exemplaire cette fois-ci.
En tout cas, je suis très contente de la nouvelle disposition. La dernière fois, les objets étaient les uns sur les autres, tout était poussiéreux, vieux, abandonnés et on se demandait à quoi ça servait de les entasser dans un lieu pour ne pas en prendre soin. Cette fois, c’est beaucoup plus « vide », aéré, car une partie a été déjà transférée au nouveau musée.
Il nous reste quand même des choses emblématiques, par exemple « Le scribe », et quelques statues super connues, et surtout le fameux masque en or de Toutankhamon. Bref, pendant les quelques mois à venir, c’est toujours une bonne idée de visiter ce vieux musée.
Cette fois, nous visitons le Caire sans guide car c’est notre deuxième séjour ici, mais si vous venez pour la première fois, prenez absolument un guide car il y a tellement de choses à connaître et le musée est très grand. Pas grand comme le Louvre mais assez grand pour se sentir perdu.
Perso, nous ne suivons aucun trajet particulier, on se contente de courir d’abord voir Toutankhamon au 1er étage avant l’arrivée des touristes. On se trompe complètement de salle car l’ancienne salle Toutankhamon a bougé de 10 mètres. On se rend compte de notre erreur quand on s’aperçoit que le masque en or dans cette salle ne ressemble pas au masque en or de Toutankhamon ahahaha. Ces deux salles comportant des objets précieux en or sont interdits de photos et de vidéos. Donc je vous montre juste à quoi elles ressemblent de l’extérieur pour que vous puissiez les repérer.
Les objets en bois issus de la tombe de Toutankhamon sont mis à l’extérieur des salles et on peut les prendre en photos mais il manque énormément d’objets. Malheureusement on ne les trouvera pas encore au nouveau musée en Décembre 2024, donc je pense qu’il y aura une petite période assez désagréable pour les touristes où les belles choses archéologiques ne leur sont accessibles nulle part au Caire.
Je dois vous avouer une chose et j’ai un peu honte : j’ai visité l’expo Toutankhamon à Paris il y a très longtemps, où tous les objets ont été reproduits à l’identique (pas en or massif, certes) et je l’ai trouvée plus intéressante qu’au Caire. C’est dit !
À l’intérieur du sanctuaire, enveloppé dans un drap de lin, se trouvait le conteneur des vases canopes en albâtre égyptien (calcite), reposant sur un traîneau en bois doré. Son intérieur était divisé en quatre compartiments avec des couvercles représentant l’image du pharaon, dans lesquels se trouvaient quatre petits sarcophages, des reproductions miniatures (39 cm de hauteur) du sarcophage anthropoïde intermédiaire du pharaon, qui contenait les viscères (poumons, estomac, intestins et foie) extraits du corps du roi. La base du conteneur est recouverte de feuille d’or et décorée des symboles du djed et du tit.
Les objets en or sont absolument magnifiques ! Pour quelqu’un qui a fait un peu de joaillerie comme moi, c’est le kiffe total, je trouve des techniques très très avancées, extrêmement bien exécutées. L’or est un métal très malléable donc pour faire du métal repoussé, pour avoir des reliefs, c’est un excellent métal pour ça. Bon, ce n’est pas comparable, mais vous savez j’ai visité le muse du Vatican. Enfin, c’est quand même l’endroit qui réunit les plus beaux objets de la planète ces 1000 dernières années ! j’ai trouvé l’orfèvrerie de ce musée vraiment mauvaise, notamment le sertissage complètement de travers, des pierres mal taillées, alors qu’ici, je n’ai pas trouvé un seul argument pour critiquer ce niveau d’orfèvrerie. Et il y a plein de hiéroglyphes sur les objets, c’est très très joli. Il y a une bague toute simple, dans la salle de Psusennes I, comme une bague de fiançailles avec des hiéroglyphes dessus (façon le Seigneur des anneaux mais à l’extérieur), tellement simple qu’on ne retrouve pas sa photo sur Internet, j’ai eu un coup de coeur pour celle-ci. Peut-être un jour, je vais me commander une bague sur mesure avec des hiéroglyphes un peu cool dessus (par exemple la recette d’une crème de je-ne-sais-quelle crème), ça me ferait vraiment kiffer.
Dans la salle de Psusennes I, il y a un masque en or, je vous montre la photo officielle ici. Je cite le musée : « Ce masque funéraire en or, découvert par l’archéologue français Pierre Montet en 1940, est l’un des chefs-d’œuvre du Musée égyptien et l’un des plus beaux artefacts issus des fouilles de Tanis (aujourd’hui Tell San el-Hagar). Le roi y est représenté portant le némès (coiffe royale) orné d’un uræus (le cobra sacré protecteur de la royauté), ainsi que des traits idéalisés et un collier usekh. »
Le masque en or de Toutankhamon est encore plus incroyable car il a des incrustations de pierres. Il est représenté sur le pièce d’1LE. « Ce masque en or est le plus célèbre de tous les artefacts de l’Égypte ancienne, véritable icône de la civilisation pharaonique. Ce sera le dernier artefact à être transporté vers le nouveau musée. Le roi est représenté avec le némès, coiffe à rayures blanches et bleues : un uræus (cobra sacré) et un vautour ornent son front, et une fausse barbe en or et pâte de verre orne son visage. Les yeux du roi sont reproduits avec du quartz et de l’obsidienne. Sur son dos, des inscriptions magiques sont gravées, tirées du chapitre 151b du Livre des Morts. » J’ai pris des cartes postales pour vous montrer ce masque. La première fois que je l’ai vu en vrai, j’ai été subjuguée mais là, je ne sais pas si c’est à cause de la lumière ou parce que l’effet surprise a disparu, il m’a l’air beaucoup moins magique (mais ça reste le MEILLEUR du musée). Comme quoi, la lumière est si importante !! Ce qui est super bien dans ces salles où l’on ne peut pas prendre de photos, c’est que les gens visitent soudainement beaucoup beaucoup plus vite. On peut rester seul devant le masque pendant plusieurs minutes sans être dérangé.
A côté, il y a plein d’objets appartenant aux tombes de Yuya et Tuya, c’est très complet, depuis les sarcophages jusqu’au Livre des morts en passant par deux masques en bois dorés. Je vous recommande de visiter dans l’autre sens, si vous voyez les masques, vous savez qu’il faut aller à l’autre bout de la pièce et commencer d’abord du côté des sarcophages.
J’ai trouvé ces vases canopes très bien conservés. Je n’ai pas très bien compris mais je crois que le 4ème est actuellement prêté à la Chine (il y en a toujours 4).
Dans ce musée, il y a d’autres vases très bien conservés mais mis à côté sur une étagère, sans aucune étiquette, on ne sait même pas à qui ça appartient. Chers objets et momies mal identifiés et ignorés par les touristes, je pense à vous, j’ai essayé de vous admirer tous.
Cela dit, ils font quand même beaucoup d’efforts, les pièces importantes sont commentées en arabe et en anglais. Mais certaines pièces importantes ne sont pas commentées du tout, mais on les remarque quand même car elles sont très belles ou alors elles sont mises au milieu d’une pièce.
Au 1er étage, il y a énormément de sarcophages, de momies. Les très gros sarcophages sont au RDC. Franchement j’ai un peu du mal avec ça. Ils ont mis tellement d’énergie pour préparer leur mort, décorer x niveaux de sarcophages pour finir exposés, déformés, dans un musée comme ça, j’ai beaucoup de peine pour eux.
En plus, il y a des objets absolument magnifiques par exemple deux têtes de chevaux en bois, des portraits, on dirait des vrais, je n’ai pas pris en photos car j’ai l’impression qu’une âme y habite encore. Il y a des objets comme ça dans le musée, ils ont une énergie pas très cool, c’est flippant, je ne les prends SURTOUT PAS en photo.
La salle horrible des momies de pharaons n’existe plus. Les momies des pharaons ont été transférés au nouveau musée, ce qui diminue considérablement l’effet glauque du 1er étage.
Il y a des salles entières d’amulettes, de statues récupérées dans des temples… c’est vraiment trop trop beau !!! J’aime beaucoup ces salles car on dirait des miniatures. Il y a aussi des miniatures d’objets utilisés au quotidien qui sont mis dans les tombes, ces objets sont très bien faits. Sans compter une armée de statues de servants miniature par ci par là. Ce sont des objets que je trouve très intéressants.
En voyant le nombre d’objets, toute personne ayant connu le Louvre ou British Museum devait être soulagée : il reste encore beaucoup de choses en Egypte. « Les blancs n’ont pas tous volé !!! ». Ouf.
Il reste par exemple une statue de Nefertiti. C’est d’une beauté sans égale. Je cite le musée : « Cette tête inachevée de la reine Néfertiti, épouse royale d’Amenhotep IV (Akhenaton), évoque la beauté iconique du célèbre buste conservé aujourd’hui au Neues Museum de Berlin. Elle la présente comme une figure royale idéalisée, mais malgré l’état inachevé de la sculpture, les éléments classiques des traits de Néfertiti restent visibles. L’origine de Néfertiti (dont le nom signifie « La belle est venue ») n’a pas encore été entièrement élucidée, mais nous savons qu’elle s’est mariée à l’âge de 13 ans, durant les trois premières années du règne d’Akhenaton.
Ce chef-d’œuvre de la sculpture égyptienne, réalisé selon les canons artistiques du style d’Amarna, a été découvert en 1933 lors des fouilles de Tell el-Amarna menées par la Egypt Exploration Society, dans un atelier de sculpteur qui produisait des pièces composites. Cette tête était destinée à être montée sur une statue composite : les lignes noires tracées sur le visage de la reine nous donnent une idée du mode de travail du sculpteur. »
Il y a une oeuvre importante datant d’Akhenaton, le pharaon qui a voulu imposer le monothéisme, qui n’est plus dans ce musée, j’ignore si elle a été déplacée.
Le scribe m’a donné la chair de poule car en le filmant sous toutes les coutures, il a l’air de prendre vie sur la vidéo. S’il avait bougé les bras, ça ne m’aurait même pas étonnée tellement il semble réaliste sous tous les angles.
C’est lui qu’on trouve sur le billet de 200LE. « Pendant l’Ancien Empire, les fonctionnaires commandaient souvent des statues pour leurs tombes, se représentant eux-mêmes en tant que scribes. Seule une petite partie de la population était lettrée, et la capacité de lire et d’écrire offrait des opportunités d’ascension économique et sociale. Les individus souhaitaient conserver leur statut dans l’au-delà et veillaient donc à inclure dans leurs tombes des images reflétant leur rang et leurs compétences. La pose classique du scribe montre les jambes croisées sous un rouleau de papyrus partiellement déroulé. La main droite est positionnée pour tenir un calame. Ceux qui savaient écrire possédaient le pouvoir de faire exister quelque chose en l’inscrivant ou en répétant des mots écrits. La répétition des listes d’offrandes dans une tombe permettait d’approvisionner magiquement le défunt avec tout ce qu’il désirait. Cette statue de scribe exceptionnellement belle est non inscrite ; le nom du sujet reste donc inconnu. Cette pièce est sculptée avec une grande maîtrise : les traits du visage sont finement modelés et, contrairement à la plupart des statues en pierre, les bras sont détachés du torse. La main droite aurait tenu un calame, tandis que la main gauche tient le rouleau de papyrus. »
Celui-ci est connu aussi, c’est dans la même salle – dans celle-ci, il n’y a que des statues un peu trop vraies car les yeux sont très réalistes. « Ceci est l’une des très rares statues en bois à avoir survécu jusqu’à nos jours. Découverte par Auguste Mariette en 1870, la statue, à l’origine recouverte d’une couche de plâtre peint, représente avec un réalisme saisissant le corpulent prêtre-lecteur en chef Ka-aper, le pied gauche en avant, tenant un bâton (désormais remplacé par une copie) dans sa main gauche. Ses yeux sont incrustés de calcite, de quartz et de pierre noire pour créer un modèle d’un réalisme frappant. »
Il y a une minuscule statue de Kheops, mise en avant aujourd’hui par une équipe française (TV ? Documentaire ?) qui compte la filmer aujourd’hui.
On a quelques objets de Hatchepsout, le sphinx et un morceau de sa tête, très jolis. Je cite le musée : « Cette tête provient de l’une des vingt-quatre statues colossales d’Osiris qui ornent le portique de la troisième terrasse de son temple funéraire à Deir el-Bahari. Hatchepsout, sœur-épouse de Thoutmosis II, devint le cinquième pharaon de la XVIIIe dynastie. La reine est représentée en Osiris, avec des attributs masculins comme la barbe cérémonielle, et figurée avec une peau brun-rouge, une couleur habituellement réservée aux hommes dans l’art égyptien ancien, en contraste avec la teinte jaune pâle réservée aux femmes. » Nous avons visité ce temple funéraire lors de notre premier voyage en Egypte, on l’a beaucoup aimé. Si je me trompe pas, on a vu la même version sphinx au musée égyptien à Turin aussi.
Il y a une salle très impressionnante avec deux énormes statues au bout.
Ici, on trouve le Pyramidion de la pyramide d’Amenemhat III, massif. « Le roi Amenemhat III construisit sa pyramide à Hawara, dans le Fayoum, mais également un cénotaphe à Dahchour, où son prédécesseur Amenemhat II avait été enterré. Le pyramidion, qui se trouvait au sommet de cette structure, est décoré sur la face est d’un disque solaire ailé flanqué de deux cobras uræus et de deux yeux au-dessus d’un texte hiéroglyphique célébrant le dieu solaire Rê. »
Un sarcophage d’une taille remarquable appartient à Ahmose-Méritamon. « C’était la fille du roi Ahmosis Ier et la Grande Épouse Royale de son frère Amenhotep Ier. Sa tombe (TT358) a été découverte par l’archéologue américain Herbert Winlock en 1929 à Deir el-Bahari. La reine possédait à l’origine trois sarcophages : le plus extérieur a été détruit par les pilleurs, le sarcophage intermédiaire est exposé ici, et le sarcophage intérieur se trouve désormais au Musée National de la Civilisation Égyptienne. » La photo ne lui rend pas justice, c’est MAGNIFIQUE en vrai. On dirait un arbre !!!
Il y a une petite expo sur les parfums. Je pense que cette pièce fait partie d’une expo temporaire car la manière de présenter les objets ressemble à la vitrine d’une boutique de luxe.
On découvre aussi d’autres beaux objets comme ce commode. Les parties blanches sont en ivoire.
J’ai vu une touriste toucher ce sarcophage en pierre. J’espère qu’elle ne sera pas hantée cette nuit.
Fausse porte d’Iteti Ankhiris, composée d’un linteau extérieur et de montants, d’une stèle-tablette, d’un linteau intérieur et de montants, d’un rouleau de natte et d’une statue du défunt. Le linteau extérieur est non inscrit et ne porte aucun texte. Sur chaque montant extérieur, on trouve trois colonnes de texte au-dessus d’une figure d’Iteti. Sur le panneau, Iteti est assis, tourné vers la droite, devant une table d’offrandes. Sur le linteau intérieur figure une prière d’offrande en deux lignes horizontales et une image d’Iteti assis. Sur chaque montant intérieur, six colonnes de texte présentent une liste d’offrandes au-dessus d’une image d’Iteti debout. Le nom du défunt apparaît sur le rouleau de natte. Dans la niche centrale, une figure d’Iteti, sculptée en demi-relief, se tient sur un seuil élevé, les bras le long du corps, tenant des objets cylindriques dans ses poings. Il porte une perruque ronde et un pagne court descendant aux genoux avec un rabat plissé. Le pigment est bien préservé vers le bas de la porte.
Les touristes commencent à venir. Nous nous dépêchons de passer par la boutique de souvenirs (que je trouve très cool et abordable) où un robot écrit mon prénom en hiéroglyphes pour 200LE, avant de prendre nos bagages et partir pour Gizeh.
Voici l’obélisque et l’avenue en face du musée, où le monde entier a vu défiler les momies lors de leur « déménagement » vers le nouveau musée.
Bref, le musée égyptien du Ciare est un musée que j’aime énormément. Il y a un côté sur-année, un peu figé dans le temps qui m’émeut aussi, même s’il y a des objets absolument flippants et que je n’oserai jamais passer la nuit ici ahahah.
La suite de nos aventures au Caire, c’est par ici
Partie 2 : Conseils pratiques
- Budget :
- Visa on arrival 25 dollars/personne
- Uber aéroport – centre ville : 5,3 euros, mettez votre carte bancaire sur le compte Uber et choisissez l’option CONFORT, à peine plus cher, pour accéder aux meilleurs chauffeurs qui ne vont pas vous arnaquer
- Entrée au musée : 550LE/personne. Paiement par carte bancaire internationale OK
- pour les cartes SIM, pensez à les acheter avant le voyage pour pouvoir commander le Uber à l’aéroport, plus d’infos
- Il est possible de visiter l’Egypte sans guide mais dans ce cas, il faut savoir dire non et ne pas être affecté par les sollicitations dans la rue et même dans les musées
- Préparez des billets de 1 dollar avant de partir pour arroser tout le monde (porteur à l’hôtel, femme de chambre à l’hôtel, chauffeur d’uber serveur, guide…). Les pièces d’un euro ne sont pas appréciées car ils auront du mal à faire le change.
- Pour savoir quoi regarder dans le musée, n’hésitez pas à suivre les groupes de touristes, ils vont tous regarder les mêmes choses. Sinon, vous avez la liste des chef d’oeuvres sur le site officiel : https://egyptianmuseumcairo.eg/the-collection/ Vous pouvez aussi opter pour un audioguide payant (nous ne l’avons pas pris). Il y a des guides près des guichets, très contents de vous accompagner (je ne connais pas les tarifs).
- Pour ne pas être dérangé par la horde de touristes, venez dès l’ouverture du musée, comme nous. Vous pouvez par exemple dormir la veille dans un hôtel tout près du musée, comme le nôtre (lien Booking, 84 dollars/nuit petit déjeuner inclus, paiement en cash sur place ou par carte bancaire avec 3% de frais)