Comment préparer sa Retraite en tant que Digital Nomad ?

Certains pensent que les nomades digitaux mènent une vie de bohème. C’est peut être le cas de certains d’entre nous qui travaillent juste ce qu’il faut pour mener une vie confortable en Asie du Sud-Est sans trop se soucier du lendemain.

Ce n’est pas notre cas. Alors qu’on va tout doucement s’approcher de la quarantaine, on réfléchit un peu à ce qu’on gagnera à la retraite pour assurer nos vieux jours.

On mène plusieurs actions en parallèle pour préparer tout ça sachant qu’on a les contraintes suivantes :

  • Nous ne séjournons en moyenne qu’un mois par an en France, tout doit pouvoir se gérer à distance.
  • En tant que « SDF » sans résidence en France, notre capacité d’endettement est nulle, aucune banque ne nous suivra.
  • On veut avoir l’esprit tranquille, cela doit nous prendre le moins de temps possible.
  • Nous ne sommes pas des parieurs, nos investissements doivent avoir un niveau de risque faible à moyen.

Avertissement, je ne suis ni un expert en finance ni un conseiller en gestion de patrimoine, cet article ne fait que présenter ce que nous entreprenons mais je ne prétends pas que ce sont des conseils à suivre. Si vous les suivez, ce sera à vos risques et périls. Si vous êtes vous même un spécialiste et que vous avez des conseils à me donner, je suis preneur 🙂

Les cotisations retraite

Même si notre mode de vie est atypique, notre entreprise est basée en France et nous sommes de classiques salariés de celle-ci. Comme tout le monde, nous cotisons donc pour la retraite. 

En théorie, les cotisations sont des revenus différés. Nous ne sommes cependant pas naïfs, comme le dit l’adage, les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Les régimes de retraites sont réformés tous les 3 à 5 ans en moyenne et la tendance est à l’allongement des durées de cotisations et à la réduction des pensions. Vu l’évolution de la démographie française et l’allongement de l’espérance de vie, il y a peu de chance que ça change dans les décennies qui viennent.

On considère donc qu’on doit se débrouiller par nous même, la pension qu’on voudra bien nous verser dans 40 ans sera un bonus (qui nous permettra de partir en voyage ? 😄)

Un achat immobilier

Juste avant de partir en tour du monde, alors que nous avions un dossier « en or » à présenter aux banques (deux CDIs avec des salaires corrects et un apport conséquent), on a profité des derniers mois qu’il nous restait avec cette situation pour profiter du levier de l’endettement et acheter un appartement à La Rochelle sous le régime de la loi Malraux.

Trois avantages à ça :

  • On a pu s’endetter juste avant de partir en tour du monde, quelques mois avant que notre dossier devienne irrecevable auprès des banques.
  • La loi Malraux (qui consiste à financer des travaux pour réhabiliter un bien) est très intéressante d’un point de vue défiscalisation. Du coup on n’a pas payé d’impôts pendant 3 ans.
  • S’agissant de réhabilitation, notre logement est « comme neuf » et bénéficie de garanties. A priori, on ne devrait pas avoir de travaux lourds à gérer et financer avant de nombreuses années.

L’appartement nous a été livré quelques mois après notre retour du premier tour du monde et on l’a mis directement en location (de toute façon on n’a pas le choix, ayant bénéficié d’avantages fiscaux, on est dans l’obligation de le louer pendant au moins 9 ans).

Pour répondre à l’objectif d’avoir le minimum de choses à gérer et que la distance ne soit pas un problème, on l’a confié à une agence de gestion locative et souscrit à une assurance loyer impayé.

Du coup, on ne s’occupe de rien et le loyer tombe tous les mois !

A titre d’exemple, on a reçu récemment une plainte du syndic (la fille de notre propriétaire a organisé une fête en son absence, ça a dégénéré et il y a eu des dégradations sur les parties communes…).

On a refilé le bébé à l’agence qui gère le problème.

Au final, la gestion de cet appartement ne me prend que 10 minutes par mois (le temps de vérifier que j’ai bien reçu le loyer).

Evidemment, tout cela a un coût, environ 10% du loyer mais ce n’est pas un souci. Nous avons fait en sorte que le montant du loyer couvre le remboursement du prêt, le coût de l’agence et de l’assurance. 

L’appartement s’auto-finance et commencera à nous rapporter de l’argent dans 20 ans.

Pour notre retraite, on pourra décider d’y vivre ou de toucher le loyer comme complément de retraite.

Anh a raconté plus en détail l’achat de cet appartement dans cet article.

Pour ceux que ça intéresse, notre agence de gestion locative s’appelle tout simplement Ma Gestion Locative et nous en sommes très contents pour l’instant.

L’investissement immobilier via des SCPIs

Lire mon article détaillé sur les SPCI.

Même lorsqu’on a un profil atypique et l’impossibilité d’emprunter auprès des banques, il est possible d’investir dans l’immobilier avec des mises de départ beaucoup moins élevées (à partir de quelques centaines d’euros) via les SCPIs.

Les SCPIs sont des sociétés de placement immobilier.

Le principe : vous achetez des parts d’une SCPI et la société de gestion de la SCPI va gérer vos souscriptions et celles de vos « associés ». 

La société de gestion va ensuite acheter des biens et les gérer. Il s’agit généralement de biens professionnels (bureaux, magasins, entrepôts, hôtels, centres commerciaux, …).

En fonction des SCPIs, vous toucherez des loyers tous les mois où tous les trimestres et vous pouvez espérer, en fonction des SCPIs, entre 3 et 6% de rendement annuel.

En fonction de l’évolution du prix de l’immobilier, vous pouvez également espérer que vos parts prennent de la valeur et les revendre par la suite en faisant une plus value.

Plusieurs avantages à investir dans des SCPIs :

  • Vous pouvez investir avec des montants très modestes 
  • Vous n’avez absolument rien à gérer, c’est le rôle de la société de gestion
  • Ce sont des professionnels qui gèrent les investissements, ils ont moins de risque de se tromper que vous, non spécialiste, qui achetez un bien.
  • La diversification : vous ne dépendez pas que d’un seul appartement qui peut ne pas trouver de locataire, subir un incendie, … Les SCPIs possèdent plusieurs biens dans des domaines d’activités différents et des zones géographiques variées.

L’un des inconvénients c’est qu’on perd totalement le côté « sentimental » qu’on peut avoir lorsqu’on achète un bien « en dur ». On parle d’ailleurs parfois « d’immobilier papier » en parlant des SCPIs. De mon côté, je ne vois pas ça comme un inconvénient.

Autres inconvénients :

  • Il y a des frais relativement important (de l’ordre de 10%) qui couvrent les frais de recherches de biens immobiliers, les frais de notaire, …
  • Contrairement à la bourse, les SCPIs sont moins « liquides », c’est à dire que vous ne pouvez pas les revendre en 3 clics. Cela peut prendre quelques semaines voire quelques mois de délai.

Ces inconvénients font que les SCPIs sont des placements long terme (8 ans minimum est généralement conseillé).

Il existe de nombreuses SCPIs. Pour ma part, j’aime beaucoup la SCPI Corum qui permet :

  • De mettre en place un plan d’épargne. On décide par exemple d’investir 100 € tous les mois.
  • De réinvestir tout ou partie des loyers. On n’encaisse plus les loyers mais on augmente notre nombre de parts et ainsi notre patrimoine.
  • De développer un patrimoine hors de France avec une fiscalité sur les revenus fonciers plus clémente (les accords de non double-imposition font que vous n’aurez pas à payer l’impôt en France s’il y a déjà eu un prélèvement à la source à l’étranger).

Certains SCPI sont spécialisés dans les thématiques précises, par exemple la SCPI Pierval Santé qui investit dans des maisons de retraite, des EHPAD etc. en France et en Allemagne. C’est aussi une SCPI réputée.

A noter qu’il est possible de s’endetter pour souscrire à des SCPIs. Cela peut permettre de bénéficier du levier de l’endettement sans avoir à gérer un bien physique.

Les actions en bourse

Sur le long terme, le placement le plus rentable reste historiquement l’achat d’actions en bourse.

La bourse est réputée risquée pour deux raisons :

  • On a tous en tête les grosses chutes liées aux récessions mondiales ou aux krachs boursiers
  • Si on mise sur le « mauvais cheval », on peut effectivement tout perdre. Ceux qui ont investi toute leur épargne sur Eurotunnel ou Euro Disney il y a quelques années s’en mordent les doigts.

Mais finalement, si l’on mise vraiment sur le long terme (perspective retraite) et qu’on diversifie de manière intelligente, il y a de bonnes chances que la bourse s’avère un investissement (très) rentable. 

J’ai été très inspiré par le livre (et le blog) l’Epargnant 3.0.

L’auteur présente une méthode d’investissement pleine de bon sens consistant à « ne pas prendre de décisions ».

Il conseille d’investir régulièrement sur des ETFs.

Les ETFs (ou trackers) sont des fonds qui reproduisent des indices.

Par exemple, il existe un ETF qui reproduit l’indice CAC 40 (qui représente les 40 plus grosses entreprises de France : Carrefour, Danone, LVMH, Orange, …). Ainsi, en achetant une action de l’ETF CAC 40, c’est comme si vous achetez une part d’action de chaque entreprise qui compose le CAC 40. Votre action ETF suivra donc les mêmes performances que l’indice CAC 40.

L’auteur ne conseille cependant pas d’investir dans un ETF CAC 40 qu’il juge peu diversifié (on investit uniquement en France et sur « seulement » 40 entreprises).

Il conseille d’investir dans un ETF « Monde » qui investit dans les plus grandes entreprises partout dans le monde.

Par exemple, l’ETF « Lyxor MSCI World », investit dans 233 entreprises dans une quarantaine de pays.

Ainsi, en achetant une part de cet ETF (qui vaut 190 € au moment où j’écris ces lignes), vous investissez dans « un peu » de ces 233 entreprises parmi lesquelles on trouve Google, Amazon, Apple, Danone, Total, … Autrement dit, vous devenez actionnaire des plus grandes entreprises de la planète.

Vous bénéficiez ainsi d’une grande diversification, à la fois sectorielle et géographiques.

En investissant dans un ETF, vous espérez que celui-ci vous rapporte des dividendes et que le prix de la part augmente en même temps que le cours des actions d’entreprise qui le compose. 

Pour investir en bourse, vous devez ouvrir un compte chez un courtier.

J’utilise Boursorama (cliquez sur le lien pour bénéficier de mon parrainage et toucher 80 € à l’ouverture de votre compte) à titre personnel et Saxo Banque à titre professionnel. Les courtiers prennent des frais à chaque opération mais on est très loin des frais d’une opération immobilière. On parle de frais inférieurs à 1%.

J’ai décidé d’investir un peu tous les mois sur des ETFs non pas à titre personnel mais avec notre entreprise. Ça revient un petit peu au même puisque notre entreprise nous appartient à 100% mais cela nous permet d’investir des montants un peu plus importants car les montants n’ont pas encore été réduits par les cotisations et les impôts, ce sera pour plus tard ^^.

Lorsqu’on débute, on a toujours tendance à essayer d’acheter au meilleur moment : « c’est trop cher en ce moment, je vais attendre que ça baisse » ou « c’est en train de baisser, je vais encore attendre », … Lâchez l’affaire, d’immenses cerveaux ont passé leur vie à essayer de prédire les marchés sans y arriver. A mon sens, la meilleure solution est d’investir un même montant à intervalle régulier (exemple : je place 100 euros tous les 15 du mois). Cette stratégie s’appelle le DCA (Dollar-Cost Averaging) et permet de lisser son investissement. Des fois vous achèterez quand les marchés sont hauts, des fois quand ils sont bas, sans prendre de décisions de manière impulsive.

Pour investir en bourse, vous devez ouvrir un CTO (Compte Titre Ordinaire) et PEA (Plan Epargne Action). Privilégiez au maximum le PEA qui a des avantages fiscaux très intéressants. Il est cependant limité aux actions françaises et européennes, contrairement au CTO.

PEE / PERCO, Intéressement et participation

EDIT mai 2021 : Ces dispositifs ont été fusionnés dans ce qui s’appelle désormais le PER (Plan d’Epargne Retraite).

Si vous avez déjà travaillé dans une grande entreprise, vous avez probablement entendu parler de ces mots barbares : PEE, PERCO, Intéressement et participation.

Le PEE et le PERCO sont des plans d’épargne salariales bloqués :

  • 5 ans pour le PEE
  • Jusqu’à la retraite pour le PERCO

L’argent disponible sur ces plans sont placés dans des fonds diversifiés. Il est possible de choisir différents niveau de risque : prudents, équilibrés, dynamiques, …

Ces plans peuvent être alimentés de différentes manières :

  • Via un versement volontaire du salarié
  • Via les sommes que vous verse l’entreprise au titre de la participation aux résultats de l’entreprise
  • Via les sommes que vous verse l’entreprise au titre de l’intéressement (atteinte d’objectifs)

Ce qui est particulièrement intéressant c’est que :

  • Les sommes versées sur le PEE et le PERCO sont très peu fiscalisées
  • L’entreprise peut décider « d’abonder » les montants qui sont versé, jusqu’à 300%.

Peu de petites entreprises mettent ces dispositifs en place car ils sont assez connotés « grosse entreprise ». On peut cependant les mettre en place à partir du moment ou l’entreprise a un salarié.

Nous l’avons mis en place pour nous deux et nous allons, petit à petit, constituer un petit pécule pour notre retraite.

A la retraite, nous pourrons décider, soit de toucher l’intégralité de la somme disponible. Soit de la toucher sous forme de rente annuelle.

Pour mettre en place ce dispositif, vous pouvez faire appel à votre banque ou à un acteur spécialisé. J’ai pour ma part fait appel à Epsens qui a été de bons conseils et dont les frais étaient les plus faibles. EDIT mai 2021 : je passe désormais par l’acteur Epsor. Les frais sont plus importants mais les supports proposés m’intéressent davantage (ils sont beaucoup plus internationaux).

Tout cela prend un peu de temps à mettre en place, ce sont des mécaniques un peu complexes et nécessitant un peu de paperasse. 

Maintenant que c’est en place, ça me prend environ une demi-journée par an au moment où il faut remplir les papiers et faire les virements pour alimenter le PEE et le PERCO.

Articles de Luxe

Si Anh y croit mais je n’y crois pas trop, on verra bien ce que ça donnera d’ici 20 ans. Anh a acheté des produits de luxe (Hermès, Dior) pour revendre aux collectionneurs dans une dizaine / vingtaine d’années. Selon elle, le prix des articles neufs des maisons de luxe augmente beaucoup plus vite que l’inflation. En les revendant 20 ans plus tard, même en occasion, elle récupèrera au moins le même montant qu’à l’achat + l’inflation et même faire un petit bénéfice.

Conclusion

Pour préparer sa retraite, les deux mots clés sont l’anticipation (si vous vous en préoccupez 5 ans avant de partir à la retraite, il est un peu tard) et la diversification (ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier pour ne pas tout perdre en cas d’accident).

De notre côté nous :

  • Cotisons au système de retraite en espérant une petite pension
  • Avons acheté un appartement dont le loyer finance les mensualités de remboursement de l’emprunt.
  • Investissons régulièrement dans des SCPIs qui nous feront bénéficier de loyers.
  • Investissons régulièrement dans des actions en bourse, nous espérons qu’il nous rapporte des dividendes et que nos actions prennent de la valeur.
  • Profitons de la fiscalité avantageuse du PEE et du PERCO pour se constituer un plan d’épargne supplémentaire.

Mise à part l’achat de l’appartement, tous ces placements sont accessibles avec des toutes petites mises de départ. Il est possible de commencer à épargner avec quelques dizaines d’euros par mois seulement. Je vous conseille de vous y mettre dès que possible.

Avec ces différents dispositifs, nous construisons tout doucement notre retraite. Si vous avez des conseils supplémentaires, je suis preneur 🙂

Notre Arrivée à Toronto (Canada)
Guide du Road trip en Islande en Hiver (Avril) : Itinéraire, Budget, Conseils
    Jean-Benoit

    Passionné de SEO, Jean-Benoit a toujours rêvé d'aventures et de grands espaces. Ce tour du monde est pour lui la réalisation de son plus grand rêve.

    Tous Mes Articles
    10 commentaires
    • Répondre Nicolas Fresnais

      6 février 2020, 10 h 45 min

      Bonjour, super intéressant votre article.
      Je suis un peu plus vieux que vous (je viens de franchir les 40 ans) mais je suis dans la même logique.
      Fan des voyages (comme bcp bcp bcp de monde !!!), je suis en train de me créer un petit patrimoine immobilier et commence à regarder également la bourse. Depuis 2 ans, je suis lassé de la vie monotone boulot – dodo – activités… et ai envie de pimenter un peu ma vie et partir avec ma femme et mes 2 enfants à la découverte du monde (on a déjà pas mal bourlingué…).
      Le passage concernant la bourse m’intéresse notamment. On a un peu d’argent de côté pour financer le voyage mais j’aimerai en investir en partie en bourse. Quels sont les personnes / bouquins / formations éventuelles qui vous ont aidés ? Merci pour tout
      Nicolas

      • Répondre Jean-Benoit

        6 février 2020, 16 h 46 min

        Bonjour,

        Merci pour votre commentaire.

        Le livre et blog Epargnant 3.0 qui est cité dans l’article a été ma source d’inspiration principale.

        Si je devais résumer ses conseils en 3 lignes (mais je vous invite à creuser d’avantage) :

        – Investir « passivement » dans des ETF Monde est un excellent placement diversifié avec très peu de frais
        – Sur le long terme, les ETF Monde battent l’immense majorité des autres placements (même ceux qui font de la gestion « active »)
        – Si vous avez une somme assez importante à placer, il vaut mieux la placer progressivement pour lisser les hausses et les baisses (et ainsi d’éviter de tout placer « au plus haut » la veille d’un krack boursier).

        Je vous souhaite bonne chance dans vos projets.

    • Répondre Nicolas

      3 mars 2020, 12 h 02 min

      Bonjour,
      livre lu ! Très intéressant, effectivement.
      Ton article date d’Avril 2019, est-ce que tu accepterais de partager les résultats ?
      Je m’apprête à ouvrir un compte chez Bourse directe.
      Merci
      Nicolas

      • Répondre Jean-Benoit

        3 mars 2020, 12 h 22 min

        Le partage de mes résultats a assez peu d’intérêt car je n’investis pas depuis suffisamment longtemps et l’année 2019 a été exceptionnellement bonne pour les marchés. Ce qui est intéressant en bourse c’est le temps long.

        Si tu regardes par exemple l’ETF « Amundi ETF MSCI World », tu as un rendement moyen annualisé de :
        – Sur un an : 8,21 % (malgré la grosse chute actuelle liée au Coronavirus)
        – Sur 3 ans : 5,36 %
        – Sur 5 ans : 6,48 %
        – Sur 10 ans : 11,27 %

        (source : https://www.morningstar.fr/fr/etf/snapshot/snapshot.aspx?id=0P0000KM5B&tab=1)

        Comme on a l’habitude de le préciser, les performances passées ne présage pas des performances futures. On se prend un krack boursier tous les 10 ans environ. Mais sur le temps long il y a quand même de quoi être optimiste.

    • Répondre Thomas

      24 juillet 2023, 15 h 44 min

      Bonjour Jean-Benoit,
      Merci pour le partage.
      Je suis surpris que vous avez fait le choix de rester des salariés de votre entreprise. Le gros des cotisations sont pour la sécu et vous ne pouvez pas en bénéficier si vous résidez à l’étranger en dehors de l’europe. Pour ma part, je suis au brésil et pour l’instant je suis aussi encore salarié de mon entreprise en France. Mais je pense à créer une entreprise au brésil et à facturer mes services à ma société française. Dans ce cas, en revanche, je ne vais plus cotiser pour la retraite en France.
      Votre atricle est déja ancien. Peut-être avez-vous changé de structure depuis?

      • Répondre Jean-Benoit

        24 juillet 2023, 16 h 09 min

        Je ne l’ai pas précisé dans l’article, mais on se verse un salaire faible, qu’on complète avec des dividendes une fois par an en fonction de nos besoins.

        Si on cumule la réduction Fillon et les heures supplémentaires exonérées, le taux de cotisation me semble raisonnable (même si c’est toujours trop)

        Le fait d’être salarié nous permet :
        – De bénéficier d’une retraite minimum (même si je ne suis pas persuadé que ce soit très rentable)
        – D’être sûr d’être couvert par l’assurance maladie en cas de gros pépin
        – De bénéficier des avantageux dispositifs de participation et d’intéressement

        Si on est dans l’optique de rester résident fiscal français, ça me semble plus intéressant que de se rémunérer uniquement en dividendes.

        L’alternative serait de devenir VRAIMENT résident fiscal d’un autre pays. Mais ne résidant dans aucun pays plus de 60 jours / an, ayant mes clients en France, mon patrimoine mobilier et immobilier en France, ça me parait compliqué sans mettre en place un montage douteux.

        Faîtes vous bien accompagner si vous envisagez un montage de ce type (et pas par des vendeurs de formations). Si vous n’êtes pas résident fiscal brésilien, ce sera probablement, en cas de contrôle, considéré comme un montage abusif.

    Write a comment

    Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.