Après 2 semaines de vacances en Islande, nous voilà au Canada pour 3 mois, à alterner entre le travail et le tourisme (nous sommes nomades digitaux, je vous le rappelle).
Reykjavik => Toronto
Cela nous coûte moins cher d’aller à Toronto que d’aller directement à Montréal, donc nous venons d’abord ici. Le trajet est très agréable avec Icelandair, mais on ne nous sert qu’à boire, pas à manger. Ce qu’on avait pas anticipé pour un voyage de 6h 🙁
Le ciel est plutôt dégagé quand nous passons au-dessus du Groeland.
Et ça, c’est quelque part au Canada
Et Toronto vu de l’avion :
C’est la toute première fois que nous venons au Canada.
A peine sortis de l’avion, il y a un contrôle de passeports, par 3 agents. En général, cette procédure est seulement mise en place quand la police recherche activement quelqu’un (en France en tout cas).
Petit interrogatoire à l’aéroport
Quand c’est notre tour de passer, l’agent nous dit bonjour et dès qu’on parle de rester 3 mois au Canada, on dirait qu’ils ont touché le jackpot, que c’étaient NOUS qu’ils cherchaient ahaha.
Nous sommes pris à l’écart par un autre agent, qui nous pose des questions encore plus précises sur : notre itinéraire, comment nous comptons nous loger au Canada, combien d’argent on a pris avec nous, nos salaires mensuels, notre travail, etc.
Après s’être assuré qu’on avait tous les moyens nécessaires pour vivre au Canada pendant 3 mois (nos réponses ont l’air de le satisfaire, car il ne nous a pas demandé de justifier nos réponses), nous sommes « relâchés ».
L’interrogatoire n’a duré que quelques secondes mais ça surprend, c’est la première fois que ça nous arrive.
Si jamais il avait besoin de justifications, je pense qu’on aurait pu lui montrer le solde de nos comptes en banque, ainsi que les salaires mensuels qui arrivent sur les comptes & les réservations Airbnb que nous avons déjà effectuées.
En fait, il ne fallait pas le prendre personnellement, car c’est le seul endroit pour eux de nous poser des questions en direct. Puisque toutes les étapes suivantes se font automatiquement (pour ceux qui ont un ETA en tout cas). Nous scannons nos passeports, remplissons sur un écran une déclaration et passons toutes les étapes sans avoir de tampon sur notre passeport, ni un agent pour nous poser d’autres questions.
Du coup, pour les ressortissants européens, la seule fois où ils pouvaient nous parler en face-à-face, c’était juste à la sortie de l’avion. Je pense aussi que la plupart des passagers de l’avion étaient des canadiens qui revenaient de vacances en Islande. Un passeport étranger, c’était l’occasion pour eux d’avoir un peu d’action 😀
Aéroport => Airbnb en Uber
En Amérique du Nord, le contact se fait très facilement, donc après notre premier voyage aux Etats-Unis, on sait que les chauffeurs Uber sont très chatty (bavards) et c’est le meilleur moyen d’établir le contact avec les locaux et demander des bons plans. Ainsi, nous avons pu poser plein de questions à notre chauffeur Uber (d’origine afghane) sur la vie au Canada.
Tous les Uber ici ont une sorte d’insigne lumineux sur le pare-brise qui prend la forme du logo d’Uber. Il s’agit d’un objet connecté et la couleur de cet insigne change et correspond à ce qui est indiqué sur votre app Uber (pour éviter qu’on prenne le mauvais Uber car ça a l’air d’arriver fréquemment). C’est super astucieux ! Il n’y a plus de guerre entre les taxis & Uber, donc les Uber sont autorisés à venir chercher les clients à l’aéroport, il y a même des flèches à l’aéroport indiquant les lieux où l’on peut les attendre (Driving app ou qq chose comme ça).
Au Canada, les chauffeurs perçoivent aussi des pourboires. Et nous pouvons le donner à travers l’application. Si c’est une grosse course, on peut choisir, à la fin de la course, le % de pourboire par rapport à la note totale. Si c’est une petite course, on va nous proposer de laisser 1$CA, 3$CA, 5$CA… ou le montant de notre choix. C’est cool car cela nous permet de ne pas avoir à trimbaler plein de pièces avec nous.
Petite subtilité à connaître : cela va générer deux retraits sur votre carte (un pour le prix de la course, un pour le montant du pourboire). A savoir si vous n’avez pas d’option internationale et que vous avez des frais à chaque fois.
Notre Airbnb
Les logements sont hors de prix à Toronto et comme nous ne restons que 9 nuits, nous ne bénéficions pas du sympathique discount Airbnb pour une location d’un mois.
Notre appartement nous a donc coûté 589€ pour 9 nuits soit 65€/nuit. Nous ne sommes pas très loin du centre-ville, mais c’est une ville immense, donc « pas très loin » = 30 minutes de transport quand même.
Nous achetons rapidement la carte PRESTO – 6$CA, permettant de prendre des transports publics au tarif préférentiel. Il suffit de charger la carte et la badger.
Notre prochaine visite : les chutes de Niagara, à 1h30 de Toronto. Je vous en parlerai très vite.
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