Refresh

This website www.tourdumonde5continents.com/visite-du-musee-de-limprimerie-plantin-moretus-a-anvers-belgique/ is currently offline. Cloudflare's Always Online™ shows a snapshot of this web page from the Internet Archive's Wayback Machine. To check for the live version, click Refresh.

Visite du Musée de l’Imprimerie Plantin Moretus à Anvers (Belgique)

Lors de mon roadtrip solo Belgique – Allemagne en 2020, j’ai été subjuguée par deux musées de l’imprimerie et j’ai décidé de les visiter de nouveau en 2023 avec JB. Ce sont mes deux musées préférés au monde ! Aujourd’hui, je vais vous parler du musée Plantin Moretus à Anvers (Belgique). Cet article s’adresse à ceux qui ne vont jamais y aller, une description plus succincte et sans spoiler est disponible ici pour ceux qui vont le visiter un jour.

Partie 1 : Carnet de voyage
Partie 2 : Conseils pratiques

Partie 1 : Carnet de voyage

Infos pratiques

Le Musée Plantin Moretus est au centre-ville, et donne sur une place verdoyante et très agréable. C’était une imprimerie et maison où vivaient plusieurs générations de l’imprimeur Plantin, dont la renommée internationale a été acquise grâce à la qualité des livres imprimés chez lui.

Tarifs : L’entrée coûte 12€ (on peut payer par carte) et un audio-guide en français (et autres langues) est fourni gratuitement. Il suffit de scanner les numéros présents à la porte de chaque salle pour accéder aux commentaires. Je vous recommande vivement l’audio-guide car il y a beaucoup d’informations non disponibles sur les pancartes. Les pancartes sont sont néerlandais, français et anglais et sont aussi à consulter.

J’ai mis 2h30 à tout regarder, tout visiter et tout lire, mais si vous n’êtes pas un passionné, je pense que 45 minutes suffiront pour les salles importantes. Un plan est fourni sur place et vous indique les salles les plus importantes.

Un cadre sublime

Bon, il faut savoir que le cadre est magnifique. Le rez-de-chaussée était réservé au business (imprimerie, boutique, bureau…) et le premier étage réservé à la famille donc on a une petite idée, même si la maison a été transformée en musée, de ce que ça donnait autrefois. Au milieu se trouve un très joli jardin.

Le musée peut être un peu sombre mais c’est pour protéger de nombreux livres anciens imprimés par la famille Plantin-Moretus sur plusieurs générations. Sachez qu’ils impriment juste les livres, la reliure est faite ailleurs, donc nous avons juste accès aux métiers d’imprimeur : fabrication des lettres, de la police, la mise en page, imprimerie, choix de l’encre, des estampes etc. mais vous verrez, il y a suffisamment de choses à connaître.

Rez-de-chaussée

Au rez-de-chaussée, dans une petite salle, se trouve un monsieur responsable de faire la démo en live avec une vieille presse mécanique. Nous avons un poème en français à imprimer en direct live ! Le texte est déjà préparé en amont. Le texte est composé, comme vous le savez, de lettres placées une à une, à l’envers. On met de l’encre sur le texte, une feuille, le tout passe sur une presse et voilà une page imprimée ! Avant, l’encre était étalé à l’aide de deux tampons en cuir de chien (!!) (le cuir de chien a été utilisé car il n’avait quasiment pas de pores et l’encre pouvait être mieux étalé), mais fort heureusement, maintenant on utilise un roller en silicone. Un touriste présent est chargé de faire fonctionner la presse. C’est son premier essai donc il ne se débrouille pas très bien et ça se voit que le poème est mal imprimé (pas assez d’encre). Le monsieur du musée lui demande s’il souhaite quand même acheter cette impression, il dit oui et sera amené à payer cette feuille mal imprimée à la boutique (je ne sais pas pour combien). Avec expérience, je sais que c’est mal imprimé, mais un touriste lambda ne le saura sûrement pas. Faites attention !

Nous visitons d’autres salles au rez-de-chaussée, plus ou moins intéressantes…

On apprend par exemple que les correcteurs sont des érudits, polyglottes. Le besoin de dictionnaires s’est fait ressentir avec l’imprimerie, car il fallait désormais se mettre d’accord sur l’orthographe, les règles de grammaire, sinon comment savoir s’il faut corriger, rectifier ? Dans le cas des textes religieux, les correcteurs étaient des prêtres. Je n’ose même pas imaginer le travail que cela représente de faire des corrections. Comment faire pour trouver la lettre à remplacer parmi cette forêt de lettres noires minuscules ? Je suis tellement contente qu’on ait inventé l’ordinateur depuis.

Le portrait de Sénèque par Rubans est THE tableau à voir au rez-de-chaussée.

Ainsi que d’autres petites estampes :

… et puis, nous arrivons à l’imprimerie. Il y a plusieurs presses, vieilles de 400 ans, mais surtout… une énorme collection de lettres dans toutes les tailles, dans toutes les polices, avec éléments de décoration, majuscule, minuscule, espaces…. c’est trop joli ! Je n’ai qu’une envie, c’est de jouer avec, former des mots, créer un texte… mais tout ça nous est inaccessible bien sûr.

C’est incroyable de penser qu’avant l’ordinateur, des gens devaient chercher chaque lettre, les mettre en page à la main, ajouter les espaces à la main, l’interligne à la main… imprimer x pages, puis recommencer de 0 pour les 199 pages restantes. En plus, l’encre et le papier coûtaient cher, donc il était d’usage de faire de tous petits livres pour pouvoir les rendre plus accessibles, moins chers… avec des lettres minuscules ! Sans compter les lettres arabes, hébraïques… il faut trop d’expertise et d’adresse !!

Observez bien les espaces à la fin de chaque ligne, il y a des tailles tellement variées ! En plus, ce texte n’est même pas justifié. Imaginez le travail à fournir pour un texte justifié !! Au musée Gutenberg à Mayence, on nous a expliqué que pour justifier le texte de la Bible à 42 lignes, il faut utiliser des espaces de tailles variables, avoir des lettres de largeur un peu plus large/fine que les lettres standard… le travail est colossal pour chaque ligne. Maintenant, avec l’ordinateur, on n’y pense même pas. En une fraction de secondes, un texte peut être justifié, mais il y a plusieurs siècles, c’était 100% manuel !!!

Premier étage

Nous montons à l’étage et c’est à ce moment qu’on nous explique les difficultés d’avoir un beau livre.

Tout d’abord, un livre est fait pour lire donc il doit être LISIBLE. Pour cela, la police utilisée a beaucoup d’impact ! Une belle police peut faire le succès d’un imprimeur, comme c’est le cas de Mr. Plantin. C’est tellement important qu’il a payé pour avoir des polices propriétaires. Garamont, un fabricant de polices célèbre, a fait plusieurs matrices pour lui. Il a aussi mis la main sur des polices italiques (qui portent ce nom car ça vient d’Italie). Utiliser une police italique permet de gagner en espace, en papier, réduire le coût de fabrication, et en vendre plus. Les belles polices de Garamont ont inspiré les Microsoft, Adobe modernes… et on a maintenant plusieurs polices Garamond disponibles sur nos ordinateurs ! Le Times New Roman est adapté également d’une police jadis utlisée en imprimerie. Même les traces de bavure de l’encre sont incorporées dans la typologie moderne pour recréer ces jolies lettres.

Le choix de police reste important à nos jours, plus qu’on ne pense. Il y a des polices qui sont plus respectueuses de l’environnement par exemple, car en l’utilisant, on utilisera moins d’encre, et le texte reste lisible ! Il y a aussi des polices plus adaptées aux panneaux (polices sans-serif), des polices qui prennent moins de place (polices cursives et italiques), des polices plus lisibles sur les écrans d’ordinateur etc. D’ailleurs, j’ai appris récemment qu’écrire en cursive permettait d’écrire plus vite. Donc quand l’écriture cursive a été inventée, c’était une véritable innovation.

D’ailleurs, Steve Jobs qui est connu pour son sens d’esthétisme, fait très attention aux polices utilisées par Apple. Elles portent le nom des villes : New York, Chicago…

Ensuite, pour comprendre pourquoi l’imprimerie a eu autant de succès à partir du 15ème siècle, il faut retourner au musée Gutenberg à Mayence. Le musée Plantin n’a pas l’accent sur cet aspect car ils ne sont pas à l’origine des innovations en question, c’est Gutenberg qui a trouvé un moyen de créer des lettres très très rapidement à partir d’un alliage spécial. Plus on peut produire de lettres robustes de manière industrielle, plus on peut imprimer. Alors qu’avant, en utilisant des lettres en bois taillées une par une à la main, il fallait beaucoup de temps pour produire 200 lettres a, 200 lettres b etc. La semi-industrialisation de la fabrication des lettres (environ 15 secondes par lettre grâce au nouvel alliage), c’est le secret de l’essor de l’imprimerie !

Alors, comment on fabrique une police et des lettres ?

D’abord un graveur fabrique les poinçons. C’est eux qui fabriquent la « police ». Ils peuvent garder leurs poinçons ou pas. En général, la famille Plantin-Moretus achète les poinçons comme ça ils sont les seuls à pouvoir utiliser la police créée par les graveurs. Sinon, les graveurs vont vendre à plusieurs imprimeurs ce qu’on appelle « matrice ». La matrice permet, à l’aide d’une moule spéciale, de fabriquer des lettres en plomb en série illimitée. La différence entre un poinçon et une lettre (à impression), c’est qu’un poinçon existe en version unique – alors que les lettres à impression sont fabriquées en série à partir de ces poinçons.

Bibliothèques

Vous pourrez aussi admirer les deux salles de bibliothèques. Les bustes des auteurs sont mises là parce que c’est bien de lire un livre, lever les yeux et voir la buste de l’auteur du livre. Ces bibliothèques ne sont malheureusement accessibles au public. Les livres parfaitement bien reliés et couverts en cuir sont trop jolis !

Depuis l’achat de ma liseuse reMarkable, je lis beaucoup plus qu’avant. Cependant, une bibliothèque comme ça ne me fait pas forcément envie. Je pense qu’il faut avoir une bibliothèque minimaliste : top 5 livres de tous les temps par catégorie par exemple. Pour constituer cette bibliothèque, ce n’est pas évident : Il faut lire des centaines de livres pour pouvoir choisir ces top 5 livres. Ce sont des livres qu’on va lire et relire plusieurs fois, et pour lesquels on peut acheter une édition très limitée, ou faire une reliure spéciale pour protéger le livre.

Il y a cependant une salle de lecture, à réserver à l’avance (ainsi que les ouvrages que vous souhaitez consulter). La liste des 25 000 livres anciens est disponible ici.

Gravure & Estampes

Lors de la dernière visite en 2020, j’ai visité trop vite et ai raté la collection de gravures du musée. J’ai développé une petite passion pour les gravures depuis que j’ai suivi un cours de gravure à l’eau forte au Petit Palais à Paris.

Si on a des lettres pour les textes, comment faire pour imprimer les images ? Les gravures servent justement à ça ! Les plaques de cuir ou plaques en bois sont gravées. Les plaques de cuir sont gravées à l’acide, càd on met une couche protectrice sur la plaque. On dessine en grattant la plaque, donc toutes les parties grattées ne sont plus protégées et après trempage dans de l’acide, elles sont comme creusées et on pourra déposer de l’encre dessus, et imprimer. Cette technique est très intéressante car elle permet d’avoir des contrastes subtiles (en dessinant plus de lignes, moins de lignes). Les plaques de cuir sont plus durables et permettent plus de détails que les plaques en bois. Mais le métal était, à l’époque, très cher, donc tous les livres ne bénéficiaient pas de cette technique. Je vous laisse admirer les micro-détails de cette estampe :

Pour les plaques en bois, c’est l’inverse : c’est une technique de gravure en taille d’épargne. Tout ce qui est taillé/enlevé n’est pas imprimé.

Plantin était éditeur aussi, et ses livres de géographie / maritimes étaient très appréciés.

Pour pouvoir imprimer les livres anciens, il faut aussi les posséder. La famille Plantin dispose d’une belle collection de livres manuscrits. Les couleurs sont plus vibrantes, les décorations plus nombreuses.

On entre ensuite dans une salle où je me sens vraiment mal à l’aise. Il y a trop de portraits qui me « regardent » 😀

Je suis intriguée par le logo de l’imprimerie et des tableaux présents dans le musée. Le compas n’est pas l’outil le plus utilisé en imprimerie. C’est un symbole de la franc-maçonnerie. Eh oui je les reconnais maintenant grâce à Dan Brown 😀 En faisant des recherches, j’ai trouvé des informations sur Christophe Plantin :

« Aux Pays-Bas, l’imprimerie Plantin à Anvers était l’un des principaux centres de production de beaux livres au XVIe siècle. Christophe Plantin a fui Paris (où au moins un imprimeur avait récemment été brûlé sur le bûcher pour hérésie) pour Anvers, où il est devenu citoyen et a commencé à imprimer des livres dès 1555. Pendant plus de deux cents ans, l’imprimerie Plantin a eu un monopole, accordé par la papauté, pour l’impression de formulaires liturgiques ; cependant, en 1562, suspecté d’hérésie (liens maçonniques/esotériques ?), Plantin a fui en France pendant deux ans. Après 1564, Plantin a ouvert une nouvelle boutique sous l’enseigne De Gulden Passer ou « Le Compas d’Or » (également sa marque d’imprimeur). Remarquez la main de Dieu dans cette conception, tenant un compas qui trace un cercle inachevé, avec la devise « Labore et Constancia » (« Par le travail et la constance »). Comme le logo maçonnique : le compas pointe toujours vers le bas. […] La main de Dieu ou une présence divine est généralement représentée par la lettre « G » (Dieu = Géomètre) et/ou par le triangle Delta. De plus, la devise du travail persévérant ou constant résume l’un des principaux devoirs de chaque Franc-maçon : l’autoperfectionnement et la réalisation de soi dans le monde. Ainsi, les racines de ce que nous appellerions aujourd’hui une fraternité de Francs-maçons sont détectables à travers la culture visuelle aux Pays-Bas dès le milieu des années 1500. »

Source : Rembrandt : Turn of the Key sur le site du Boston University

Le Pays-Bas et le côté flamand de la Belgique accueilllaient beaucoup « d’hérétiques » chassés d’autres pays européens. On trouve encore des traces d’anciennes sociétés secrètes à Anvers.

Voici les almanacs de l’époque :

Ce rouleau de 12 mètres richement coloré et imprimé est la fierté du musée.

Mon livre préféré parmi les livres colorés du musée est le suivant. Admirez les détails :

La Bible Gutenberg à 36 lignes

Le trésor de la bibliothèque, c’est la bible Gutenberg à 36 lignes. Le musée lui-même ne sait pas d’où il venait, qui l’a acheté 😀 Vous pouvez admirer le texte parfaitement justifié. Pour arriver à ce résultat, il faut prendre beaucoup de temps, utiliser un espace un petit peu plus petit, ou une lettre a plus fine, plus large etc. Maintenant l’ordinateur y arrive en moins d’une seconde, mais quand c’était fait à la main, avoir un texte justifié relevait d’une prouesse technique, et réservée seulement aux livres de grande qualité. Vous pouvez voir que les lettrines étaient en couleur car dessinées à la main, selon le style choisi en amont par son propriétaire. Cette bible n’a pas été imprimée ici.

Voici les informations concernant cette Bible, indiquée sur le site du musée :

UN DES 14 EXEMPLAIRES
La bible dite ‘Gutenberg à 36 lignes’ d’après le nombre de lignes par colonne, est la deuxième bible imprimée en Europe. C’est aussi l’ouvrage imprimé le plus ancien dans un musée belge. Il existe encore 14 exemplaires de la bible à 36 lignes. Son ‘âge’ explique sa grande valeur inestimable. Imprimée avec le matériel original de Joannes Gutenberg, elle remonte directement aux débuts de la typographie.

LA DEUXIÈME BIBLE LA PLUS ANCIENNE!
Les historiens ont longtemps cru que cette édition de 1461 (ou même plus tôt), était la plus ancienne. La bible de Gutenberg à 42 lignes s’est révélée plus ancienne: 1452-1455. En ce qui concerne la bible à 36 lignes, divers éléments pointent vers Bamberg comme lieu de production et vers Albrecht Pfister comme imprimeur. Mais il est plus probable que d’autres imprimeurs aient travaillé avec cet ensemble de caractères de Gutenberg.

LA SUPPRESSION DE L’ORDRE DES AUGUSTINS
L’exemplaire du musée Plantin-Moretus a une origine singulière. C’est un don des Augustins de Nuremberg à leur confrérie à Anvers, qui y ouvre un monastère en 1514. Mais les Augustins d’Anvers sont accusés d’hérésie. Leur monastère est vendu en 1522 et leurs biens sont mis en vente publique. On ne sait pas exactement comment la bible a abouti dans la bibliothèque de Plantin.

La Bible multilingue

C’est cette Bible qui a fait la renommée internationale de Plantin : une bible multi-lingue :

‘Christophe Plantin, célèbre à juste titre pour son métier d’imprimeur, s’emploie à revitaliser tous les autres arts. Sa grande intelligence et ses remarquables connaissances, son imposante capacité de travail et ses efforts permanents, sa précision dans tout ce qu’il entreprend le rendent incomparable. Les mots me manquent’ – Préambule de Montanus pour la Biblia sacra

ARIAS MONTANUS (1527-1598)
Ce théologien coordonnera pendant cinq ans, à raison de onze heures par jour, l’édition de la Biblia regia. Il écrit ce qui suit à l’attention de Philippe II: ‘On réalise ici en un seul mois plus qu’à Rome en toute une année’. Montanus et Plantin deviennent aussi des amis proches. Et même lorsque Philippe II le rappelle en Espagne en 1575 pour développer la bibliothèque de l’Escorial, Montanius continue à échanger des lettres avec Plantin et Jan I Moretus.

BIBLIA REGIA – BIBLIA POLYGLOTTA
C’est grâce au soutien financier de Philippe II que Plantin réalisera son chef d’oeuvre absolu : la Biblia polyglotta ou Biblia regia plurilingue. Cette oeuvre se compose de huit parties: quatre consacrées à l’Ancien Testament, une au Nouveau Testament et trois ‘Apparatus’ ou commentaires. Le texte de la bible proprement dit est imprimé en cinq langues: latin, grec, hébreu, chaldéen et syriaque.

Voilà, j’espère que cette visite virtuelle vous a plu, et vous a peut-être donné envie de le visiter vous-même.

Partie 2 : Conseils pratiques

Le musée est ouvert du mardi au dimanche de 10h à 17h. (le musée ferme exceptionnellement à 15h les 24 et 31 décembre)
exceptionellement ouvert le lundi de Pâques et le lundi de Pentecôte

Le musée est fermée tous les lundis, sauf le lundi de Pâques et le lundi de Pentecôte
le 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et 25 décembre

Billet : 12€ (plein tarif), 8€ (tarif réduit). Le guide audio est inclus (je vous conseille vivement de le prendre)

Vous préparez un voyage en Belgique ? Notre partenaire Get Your Guide propose des tickets d’entrée et des excursions avec guide francophone à des tarifs très corrects. Cliquez-ici pour voir ce qu’ils proposent et réserver en ligne.

[avis] Cours de Reliure - Linogravure avec Funbooker à Paris
Notre Premier Voyage à Amsterdam (Pays-Bas) : Carnet de voyage
    Anh

    Anh est franco-vietnamienne et a vécu dans de nombreux pays (Russie, Australie, France, Norvège, Vietnam). Elle aime par dessus tout les chats, le DIY et la bonne cuisine. Ayant une très bonne mémoire, Anh est capable de vous donner le tarif du petit bus pris entre le Chili et la Bolivie qu'elle a pris il y a 3 ans.

    Tous Mes Articles
    Write a comment

    Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.