Nous voilà à M’hamid, aux portes du désert de Sahara. Si vous n’aviez pas lu la première partie de notre roadtrip au Maroc, je vous invite à la lire en premier.
Partie 1 : Carnet de voyage
Contexte
Bon, laissez-moi vous expliquer le pourquoi du comment de ce trip dans le désert. Quand j’ai appris qu’Aurélien allait nous rejoindre au Maroc pour les fêtes de fin d’année, j’ai dû faire le programme en mode express (pour qu’il achète ses billets d’avion) depuis mon canapé à Marrakech. JB et moi voulions aller dans le désert à la base, et avec l’arrivée d’Aurélien, on s’est dit qu’il valait mieux y aller à 3 qu’à 2. Ce sera encore plus fun.
Nous avons donc choisi une agence citée dans le Lonely Planet. En plus de ses prix attractifs, elle dispose d’un bureau à Marrakech où nous pouvons nous rendre pour poser des questions et payer sur place. Il s’agit de Sahara Services. Nous avons choisi le tour « La vie des nomades », 2,5 jours, 2 nuits en pension complète pour 139€/personne.
Quand on les a contactés, ils nous ont posé la question à chaque fois « vous dormez aussi dans notre hôtel la veille du départ dans le désert ? ». Au début, on ne voulait pas, mais on a vu plus tard qu’il n’y avait pas forcément de douche chaude dans le désert, et que ce serait plus cool de demander de squatter leur douche après le désert – surtout si on a été clients AVANT.
Donc, nous avons dit oui.
Jour 5 (suite) : Bus Ouarzazate => M’hamid
Comme indiqué dans le carnet de voyage précédent, nous avons loué une voiture, puis nous sommes revenus à Ouarzazate pour prendre un bus jusqu’à M’hamid, aux portes du désert. Ce trajet dure 6h.
L’hôtel de Sahara Services se trouve aux portes de la ville, donc nous avons tout simplement passé le téléphone au chauffeur pour que l’hôtel lui explique où il faut nous déposer. Quand le bus s’arrête, un employé de l’hôtel nous y attend déjà et décharge les valises.
En effet, l’agence à Marrakech nous avait communiqué le numéro WhatsApp du responsable de l’hôtel, nous avons pu facilement communiquer avec lui grâce à ça.
Hôtel Sahara Services à M’hamid
Malgré l’arrivée tardive (22h), nous sommes tout de suite pris en charge et amenés au restaurant où on nous sert un dîner entrée-plat-dessert-boissson. La chambre est aussi top, la douche super chaude, pour 30€/personne (nuit + dîner). Aurélien a eu droit à une chambre privée (alors qu’il était prévu une chambre triple). Bref, je recommande.
Jour 6 : Journée 100% à dos de dromadaire
Note : L’agence nous a dit au moment de la réservation qu’on était en tour privé, mais que s’il y avait trop de monde, notamment à Noël, il était possible qu’on ait à partager le guide avec d’autres touristes. Finalement, ce n’était pas le cas.
Nous petit-déjeunons à 9h puis partons à 9h30. On ne se souvient plus trop du programme de la journée et les explications en français sont un peu confuses, donc on est en mode #inchalla.
Les trois dromadaires nous attendent déjà devant l’hôtel. L’un d’entre eux est particulièrement plus grand que les autres et c’est le seul à porter deux paniers dans lesquels nous mettons tous nos bagages. Heureusement que l’hôtel s’est proposé de garder la valise pour nous et nous avons pensé à prendre des sacs à dos, car je me vois mal caser les valises dedans.
Nous devons amener tout de suite avec nous les 6 bouteilles d’eau nécessaires à notre survie, ainsi que les chèches (près du désert, le prix grimpe à 70dh/chèche vs. 35dh habituels). Le responsable nous as dit qu’il était important d’avoir un chèche. Je pense en effet que c’est indispensable en été. En décembre, une casquette ou un chapeau fait très bien l’affaire (+ la crème solaire). Mais c’est plus cool avec un chèche 🙂
On nous aide à nouer le chèche sur la tête. J’ai lu sur Internet qu’il ne fallait pas qu’il soit trop serré sinon c’est parti pour des maux de tête. Très bon conseil car, du coup, nous avons pu demander à ce que le chèche tienne bien, sans nous faire mal. Le chèche permet de se protéger du soleil, mais aussi des tempêtes de sable, du froid, de la pluie, … Comme c’est en coton, on respire au travers sans problème.
Franchement, je ne savais pas que les pattounes de dromadaires pouvaient être aussi choupinettes ! On dirait des ressorts. Ils marchent sur le sable avec une telle facilité, on dirait que la plante de leurs pieds est faite en caoutchouc.
Nous sommes trois donc nous avons deux personnes qui nous accompagnent. Un dromadaire est attaché au gros dromadaire et les deux sont tirés par un guide. L’autre guide tire le 3ème dromadaire. Si personne ne les guide, ils préféreront manger, manger et manger (il y a plein de petites plantes, qu’ils ont l’air de beaucoup aimer). Les dromadaires ne reçoivent des coups à aucun moment, et régulièrement, nos deux accompagnateurs vérifient le bien-être de l’animal, s’assurant que les fils ne les tirent pas trop, que la charge est équilibrée. C’est très agréable de les voir prendre soin des dromadaires comme ça, ce n’était pas franchement le cas en Egypte.
Nous alternons entre les espaces pleins de cailloux et quelques dunes par ci par là. Nous sommes à la porte du désert donc il n’y a pas encore beaucoup de dunes. Tant mieux pour nous car quand le dromadaire descend une dune, tout notre corps est secoué. Nous sommes assis sur une sorte de grosse couverture en laine donc ça frotte un peu. Les paysages ne sont pas si variés que ça, nous avons donc 2h30 tranquilles pour réfléchir à la vie, profiter d’un calme absolu (on n’entend que le vent)…
Il y a de plus en plus de dunes (aie aie), on nous propose de descendre marcher avec eux. Et c’est là qu’on se rend compte de la vraie vitesse de la promenade depuis ce matin. Nous peinons à suivre les dromadaires et nos deux guides tellement ils tracent. Alors que quand nous étions à dos de dromadaire, nous pensions être super lents.
Nous arrivons enfin à un bivouac, pour la pause déjeuner. Nous sommes contents de faire une petite pause de dromadaire. Après 2h30, ça devient un peu dur, le corps n’est pas encore habitué, les fesses et les jambes crient au secours.
On explore les dunes d’à côté en attendant d’être servis. Ce n’est pas si facile que ça de grimper les dunes. Forcément, nos chaussures sont remplies de sable. Il y a un petit vent mais heureusement ça ne nous gêne pas trop.
On voit les tentes du bivouac de loin.
Après le déjeuner (encore une tajine de poulet + salade marocaine), nous voilà rassasiés. On fait la sieste sur un canapé posé là sur les dunes, avant de remonter sur les dromadaires. C’est parti pour 1h de route encore jusqu’à notre bivouac.
Je vous montre à quoi ressemble notre bivouac. La tente est très très grande. Aurélien a droit à une tente privée (avec deux lits jumeaux) et nous avons une autre tente privée avec un lit double. On s’attendait à devoir dormir par terre sur un tapis inconfortable donc c’est avec une grande surprise et soulagement qu’on découvre un vrai lit et avec un bon matelas à l’intérieur. Il y a déjà 3 couvertures sur le lit.
Les toilettes et les douches sont à partager et sont à l’extérieur. On a même de l’eau chaude. Tout est super propre.
Petite inspection des draps. Ils sont propres aussi. Nous avons pris un sac à viande chacun, au cas où… mais on ne va pas les utiliser finalement.
Note : apparemment, il existe des options où nous pouvons dormir dans les bivouacs avec toilettes et douches privées. Mais ça coûte tellement cher que nous n’en avons pas voulu.
Vers 18h, nous montons jusqu’à la dune la plus haute pour regarder le coucher de soleil. Grâce aux nuages, les nuances de rose, violet, rouge… ne sont pas passées inaperçues.
Sur le camp, il n’y a qu’un autre couple italien avec nous. Trois personnes sont à notre service, pour 5 touristes. Le luxe ultime !
Le repas est très simple (j’ai l’impression qu’avec cette agence, on mange toujours la même chose) : soupe, tajine mixte (un peu d’agneau et beaucoup de légumes) et clémentines. Heureusement qu’ils nous donnent beaucoup de pain donc on se cale surtout avec du pain.
Après le dîner à l’intérieur (où nous en profitons pour recharger nos batteries de téléphone car nos tentes, à part l’ampoule, n’ont pas de prise. C’est uniquement pour prendre des photos car on ne capte plus internet d’ici), on nous propose de sortir et nous asseoir près du feu. Il y a un mini spectacle de tam tam et chants berbères.
Il fait très froid et la fumée me gêne un peu donc je préfère me cacher derrière les dunes pour regarder les étoiles. Je crois que c’est la première fois que je vois nettement la Voie Lactée. La lune s’est cachée quelque part, on voit très très bien les étoiles. Pas au point de voir les étoiles filantes toutes les 15 secondes non plus, mais suffisamment bien pour profiter du spectacle je trouve. On se couchera super tôt, et quand le responsable du bivouac entend JB parler de « froid », il nous a donné 2 couvertures supplémentaires.
Pile au moment où je pars me coucher, le reste du groupe aperçoit une étoile filante, dommage pour moi (finalement j’aurai la chance d’en voir une le lendemain).
Jour 7 : Erg Chigaga
Bon, la nuit a été difficile pour tout le monde. Malgré nos tentatives de retarder le moment fatidique, nous avons tous les trois dû nous réveiller en pleine nuit pour aller aux WC. Arrrggghhh la torture de devoir sortir du lit, se couvrir pour sortir dans le froid ! C’est seulement à 20 mètres, mais je rappelle qu’il fait 4°C dehors et nous n’avons aucun chauffage.
En plus, les couvertures en laine sont moins chaudes que les couvertures en duvet. JB se renseigne sur le pourquoi du comment il a dû se réveiller à 3 reprises et découvre que plus il fait froid, plus on a envie d’aller aux WC. Il comprends ainsi pourquoi il se réveillait toutes les nuits lorsque nous dormions dans notre van en Nouvelle-Zélande.
Tout ça a remis en cause mon plan pour l’Islande. On compte y aller en Avril. Au début, à cause des hôtels hors de prix en Islande, je comptais dormir à l’intérieur de la voiture une nuit sur deux pour économiser, mais après cette nuit dans le désert, je pense que cette option n’est pas même envisageable.
Une heure de dromadaire
Après le petit-déjeuner qui nous a fait beaucoup de bien (thé à la menthe à volonté + deux trois trucs cool), nous voilà de nouveau à dos de dromadaire.
Deux heures de route
Après une heure, un 4×4 vient nous chercher et nous partons pour 2h de route. Nous nous arrêtons à un champ de roquettes, qui poussent toutes seules. C’est là où les dromadaires (appartenant aux nomades) mangent et grandissent tous seuls. Quand ils seront plus grands, ils seront vendus et utilisés comme moyens de transport. Nous avons aussi goûté aux roquettes, ça a un goût bien plus fort que la roquette qu’on mange en France.
Le 4×4 que nous prenons est super super haut, avec des roues énormes. Sinon, on n’aurait pas pu traverser le désert comme ça. On sent qu’à chaque passage sur le sable, les roues dévient un peu de leur trajectoire, la conduite ne doit pas être facile. N’empêche, il y a des touristes qui louent des gros 4×4 et s’y aventurent avec un bon GPS. Si c’est votre cas, optez pour un gros 4×4, prenez beaucoup d’eau et des vêtements chauds !
En tout cas, même si le terrain n’a rien à voir avec l’Islande, ce roadtrip m’a beaucoup aidée pour la planification de notre prochain voyage en Islande. Je me suis rendu compte de la difficulté, déjà, de conduire un 4×4, du type de voiture que nous voulons et de certains aspects que j’ai sous-évalués.
Nous nous arrêtons d’abord chez de vrais nomades (qui bougent tous les mois en amenant leur animaux et leurs tentes… ). Ca n’a rien à voir avec nos tentes de luxe. Ils nous offrent du thé à la menthe et nous montrent rapidement leur lieu de vie. Nous les admirons encore plus car nous avons passé une nuit assez dure dans nos tentes de luxe alors qu’ils n’ont pas de lit et dorment presque par terre.
Nous visitons ensuite le puits sacré. J’ignore si vous voyez une sorte de petite rivière sur la photo, la source a été mise à nue comme ça pour que les animaux puissent boire. Il y a un puits avec un seau un peu plus loin, c’est là où les nomades viennent chercher de l’eau. C’est grâce aux sources comme ça que les environs sont plutôt verdoyants et qu’il y a de la roquette à volonté pour les dromadaires.
Nous arrivons enfin à notre bivouac, alleluia ! Tous nos sacs à l’arrière de la voiture sont couverts d’une couche de poussières dégueulasse. J’ignore comment la poussière s’est déposée là alors que nous sommes épargnés sur le devant.
Tajine de poulet habituelle, cette fois, on a en plus, du riz ! Aurélien et JB se font la réflexion comme quoi il ne faut pas être vegan ici. A aucun moment, ils ne nous ont demandé si l’on avait un régime alimentaire particulier.
Les dunes de Chigaga
Erg Chigaga désigne les 30km de dunes à perte de vue, là où nous sommes, à 2h de route de M’hamid. Comme nous sommes aux portes du désert, il n’y a pas de dunes comme ça partout, mais c’est concentré sur certains endroits. C’est le lieu le plus impressionnant dans le coin donc forcément, il y a beaucoup plus de touristes que la veille.
Une petite sieste plus tard et nous voilà partis pour grimper la plus grosse dune du coin, qui fait environ 30m de haut. Sur le chemin, nous croisons un couple d’allemands avec leur motohome 4×4 avec lequel ils ont sillonné l’Afrique du Nord, depuis l’Allemagne. Depuis 20 ans ! J’ignore si les garçons ont malentendu ou pas, mais 20 ans, c’est quand même un peu long pour juste l’Afrique non ? Ils disent avoir préféré la Lybie !!
Je vous laisse regarder les photos qui parlent d’elles-mêmes. C’est exactement comme dans mon imagination (même si j’ai sous-évalué l’effort à fournir pour monter jusqu’en haut). Certains explorent les dunes en dromadaires, d’autres en quad, y en a qui viennent avec des planches de snowboard… Malgré le soleil qui tape toute la journée, le sable est tiède ! Il y a quelques traces de pas de moineaux et lézards. Fascinant !
Nous attendons tous le coucher de soleil en haut des dunes. Dès que le soleil disparaît, il fait soudainement très froid. Nous voyons les montagnes de loin. Derrière ces montagnes se trouve l’Algérie.
Le soir, c’est le même dîner, le feu, la musique… on se couche assez tôt. Contrairement à la veille, nous nous glissons dans le sac à viande que nous avons amené et c’est beaucoup mieux comme ça ! Cela évite la déperdition de chaleur et comme le tissu est synthétique, on a pu s’y glisser sans problème, c’est moins froid que le coton. De plus, il y a un emplacement prévu pour l’oreiller, qui nous sert finalement à nous protéger du courant d’air. Grâce à ça, nous avons passé une très bonne nuit.
Jour 8 : Retour à Marrakech
J’ai l’impression que tout le monde a opté pour le tour all inclusive Marrakech => M’Hamid => Marrakech. Ils partent tous dès 8h du matin, pendant que nous petit-déjeunons, les yeux à moitié fermés.
Nous devons revenir à Marrakech aussi mais par nos propres moyens. Nous partons seulement à 9h. Vers 10h30, nous arrivons à l’hôtel de l’agence et demandons à squatter une chambre pour prendre une douche bien chaude. Vers 12h, à notre demande, ils nous trouvent un taxi.
Au début, on voulait juste aller à Zagora puis se débrouiller pour la suite (210 dirhams), mais comme on a très très hâte d’être à Essaouira, on accepte le prix annoncé par le monsieur pour pousser jusqu’à Ouarzazate (800 dh). Je pense que le trajet M’hamid => Ouarzazate en taxi ne doit coûter que 500 dh, mais bon… il faut qu’on avance le plus possible, on est tellement fatigués qu’on n’a pas envie de se faire ch*er à trouver un autre bus, ou un autre taxi. Pendant tout le trajet, qui est-ce qui a super bien dormi ?
Je pense que c’est l’affaire de l’année pour le chauffeur car le monsieur n’arrête pas de nous remercier au moment du paiement. Jusqu’à présent on n’est pas mauvais en négociation mais cette fois-ci, on s’est faits avoir ^^
A la gare routière d’Ouarzazate, les bus touristiques sont déjà partis, on trouve un bus local confortable qui part à 18h pour Marrakech et on arrive là-bas à 22h. Dans le bus, comme c’est local, il y a plus de bruit (plusieurs personnes parlent fort au téléphone), 0 pause pipi, et une dame ouvre son yaourt traditionnel qui sent tellement fort que j’ai cru qu’elle avait vomi.
Mais tout ça n’est pas très grave, nous sommes très très contents d’avoir pu avancer aussi vite en une journée.
JB a beaucoup du mal à trouver un hôtel bien à Marrakech, tous les français semblent avoir migré au Maroc pour le nouvel an 🙂 Au final, nous trouvons un appart’hotel avec deux chambres à prix correct. Nous dînons rapidement et puis dodo.
Demain, nous nous permettrons une grasse-matinée, avant de revenir à Essaouira, notre petit coin de paradis.
En conclusion, c’est une expérience unique et il faut l’avoir vécue au moins une fois dans sa vie. Le désert fascine, les dunes sont d’une beauté !
Nous en prenons plein les yeux mais nous sommes aussi frappés par la dureté des conditions de vie dans le désert. Cela ne fait que renforcer notre admiration pour les nomades et peuples vivant ici. Cela nous ouvre aussi les yeux sur la rareté et l’importance de l’eau.
Après 1 semaine de roadtrip, nos deux nuits en bivouac nous a complètement achevés. Je pense que si nous avions opté pour une tente avec toilettes privées ou si nous avions choisi une période moins froide, nous aurions été moins fatigués.
Je pense que si vous êtes super frileux ou « précieux » et comptez y aller en fin d’année comme nous, il vaut mieux opter pour une journée depuis M’hamid jusqu’à Erg Chigaga, sans dormir en bivouac (ou un bivouac avec toilettes privées). Après 2h en 4×4 pour arriver jusqu’à Erg Chigaga, demandez une petite balade en dromadaire sur les dunes (1h). Puis retournez à M’hamid et dormez au chaud.
La suite et fin de notre roadtrip au Maroc est ici. Bonne lecture
Partie 2 : Conseils pratiques
Budget
- Tour 2, 5 jours, 2 nuits en bivouac : 139€/personne pension complète, tout inclus. Nous recommandons l’agence Sahara Services. Notre tour s’appelle « La Vie des Nomades ». La nourriture n’est pas leur point fort, mais le service a été excellent et les tentes très confortables.
- Sac à viande (recommandé en hiver) : https://amzn.to/2C04U9e 17€ pour le sac « single », 23€ pour le sac « double »
- Pourboire : comptez environ 5€/jour/accompagnateur pour tout le groupe. Nous avons donc donné environ 400dirhams de pourboire en tout
- Transport :
- Bus CTM Ouarzazate => M’hamid : 90dirhams/personne
- M’hamid => Zagora : 210dirhams pour un taxi privé, ou 35dirhams/personne en taxi collectif
- M’hamid => Ouarzazate : environ 500 dirhams pour un taxi privé. Nous avons payé 800dirhams, c’était too much. L’astuce consisterait à prendre un taxi privé jusqu’à Zagora, et à Zagora, négocier un autre taxi privé jusqu’à Ouarzazate, ça coûtera moins cher je pense
- Bus Ouarzazate => Marrakech : 70 dirhams/personne
- Hôtel :
- Hôtel Kasbah Sahara Services (appartenant à notre agence de voyage) à M’hamid : 30€/personne, dîner inclus
- Hôtel à Marrakech : 80€ l’appart’hôtel avec deux chambres.
A prendre avec vous
Si vous partez dans le désert en hiver comme nous, voici les affaires indispensables :
- Sac à viande pour dormir encore plus au chaud (le nôtre : https://amzn.to/2C04U9e)
- Bouteilles d’eau : l’hôtel en vend avant le départ, nous sommes partis avec 1,5L/personne/jour. Il faut en acheter avant de partir. Vous pouvez vous brosser les dents au lavabo des toilettes (l’eau est propre) mais si vous êtes super super prudent, prenez une bouteille en plus pour vous brosser les dents.
- Crème solaire (fortement conseillée)
- Crème hydratante (fortement conseillée, j’ai beaucoup souffert avec mes mains déshydratées)
- Des chaussures fermées qui peuvent être remplies de sables sans que vous ne pleuriez toutes les larmes de votre corps
- Des lingettes intimes (car vous n’allez pas prendre de douche dans le désert)
- Du cash pour les pourboires
- Le PQ est fourni, mais on ne sait jamais…
- Un chèche ou un chapeau
- Des lunettes de soleil
- Un petit sac à dos pour vos affaires pendant ces quelques jours. Laissez votre valise à l’hôtel car les dromadaires ne peuvent pas porter les valises.
- Une doudoune et écharpe pour le soir
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