Miami Beach (Etat-Unis) : Carnet de voyage, partie 1

Oyé oyé, c’est avec une excellente humeur que je démarre ce carnet de voyage sur Miami Beach !! Je suis en bonne humeur car contrairement au Canada, je ne dois plus aller chez le dentiste, et quand on est dans un lieu de vacances, soleil, relax, fiesta comme Miami Beach, avec ce soleil de plomb et ce ciel bleu, il est impossible de déprimer.

Alors, Miami est une ville suffisamment grande pour qu’on ne puisse pas tout faire à pied. Il y a deux parties Miami continentale et Miami Beach qui est une ville insulaire, reliée à Miami continentale via des ponts. Donc, c’est en logeant à Miami Beach qu’on a un meilleur accès à la plage.

Et même Miami Beach est tellement long qu’il faut savoir où loger. En 2015, JB était au Nord de Miami Beach. Et cette fois-ci, nous restons un mois au Sud : South Beach, extrêmement connu, grâce à la présence des mannequins et célébrités. Son architecture style Art déco se voit notamment sur l’Ocean Drive – un autre nom bien connu dont vous avez certainement entendu parler. Avec son lot de clubs, bars, et restos attrape-touristes.

Ocean Drive

Voici la fameuse Ocean Drive, avec les restaurants, bars d’un côté et les palmiers de l’autre (Lummus Park). Il y a toujours toujours des bouchons ici, si bien que parfois la police bloque les rues perpendiculaires et ne laissent plus personne tourner vers Ocean Drive. En tout cas, ici, c’est le défilé des voitures les plus bling bling, chères, les décapotables, les voitures de sport… On dirait qu’on est dans l’émission « Pimp my Ride », avec des voitures transformées en sono – tellement le son est fort (mais très bon). Avec les feux rouge de 60 secondes, parfois on a l’impression d’entendre une chanson entière avant de pouvoir traverser la route 😀

La plage

Nous sommes à côté de Lummus Park. Une petite route protégée par les palmiers est réservée aux vélos, trottinettes et rollers… s’en suivent 10 mètres de sable pour les joueurs de beach volley. Et seulement après les plantes vertes (au loin) qu’on accès enfin à la belle plage, au sable blanc et fin, qui s’étend sur des kilomètres.

On ne peut pas voir de coucher de soleil de ce côté, mais plutôt le lever de soleil. Mais quand il y a de beaux nuages comme ça, le coucher de soleil est très très beau aussi.

On voit, comme dans les films, les petites maisons réservées aux lifeguards, et des transats + parasols à louer.

On dirait un paysage de rêve… mais il y a beaucoup d’algues dans l’eau. L’eau est chaude, propre et transparente etc. mais je n’aime pas me baigner entourée d’algues. Nous ne sommes clairement pas aux Bahamas. Même en allant au loin, bof bof. Cette partie de plage est un peu plus profonde que dans le Nord.

Le soleil tape tellement fort ici (indice UV 10, càd très élevé) donc la plupart des gens viennent avec leur parasol. Très peu (uniquement des touristes peut-être) choisissent de cramer sans parasol et regrettent plus tard. D’où la multitude de gels d’aloe-vera (soulagement contre les brûlures) vendus dans les supermarchés et à la pharmacie. Même marcher sur le sable les pieds nus relève de l’exploit. Notez qu’il y a pas de palmier sur la plage même, donc pensez à prendre un peu de cash pour louer votre parasol (je crois que c’est dans les 20$ la journée).

Notre nouvelle activité : le drône

à gauche la manette de contrôle, à droite le drône

Je ne sais pas pourquoi cette idée nous est venue à l’esprit. On s’est dit qu’on allait visiter plein d’endroits exceptionnels, qui méritent d’être filmés par un drône. Et nous voilà avec un drône premier prix (159€) (lien amazon), avec une bonne autonomie (15 minutes) et très simple à utiliser (surtout pour moi qui n’aime pas du tout les choses compliquées).

Voici le résultat :

Certes, vous avez l’habitude de voir les images filmées par des drônes de qualité (avec images en haute définition et stabilisateur), donc en voyant notre vidéo, vous vous dites sûrement qu’on s’est plantés quelque part. C’est la triste réalité des expectations/reality 🙂

Pour avoir les belles images que vous avez l’habitude de voir, il aurait fallu dépenser 1000$ ou plus. Donc nous sommes plutôt contents des images données par le nôtre. Surtout que c’est une activité ludique. Nous ne souhaitons pas investir plus, car il y a des pays/endroits où le drône est interdit, ou gardé à la frontière… on préfère avoir quelque chose de cheap, pour ne pas pleurer si jamais le nôtre est confisqué.

Le drône donne des images en direct sur le téléphone, mais on doit utiliser la manette pour le contrôler. Le tout est très léger mais en termes de taille, ça prend pas mal de place, surtout que les hélices ne sont pas rétractables, donc pour protéger le drône, c’est avec une assez grosse boîte que nous voyageons pour le moment.

Five Guys

A la 15ème rue se trouve le fast food Five Guys, un attrape-touriste qu’il faut absolument tester car c’est typiquement américain. On choisit une base (cheese burger, burger tout court) et tout le reste est à la carte (inclus dans le prix), vous devez préciser si vous voulez de la salade, des tomates, des cornichons, …

Malheureusement, ça coûte une blinde (30$ pour tout ça, les cacahuètes étant gratos). Dans les fast food, on nous donne souvent juste un verre et il faut aller à la « fontaine », pour choisir la boisson qu’on veut.

Espanola Way

Juste à côté se trouve Espanola Way, où l’on peut acheter des cigares et goûter à la cuisine cubaine. Il y a énormément d’immigrés cubains à Miami. Les gens ont un accent pas très facile à comprendre (en anglais), et sont quasiment tous bilingues. Les menus sont également dans les deux langues.

Partie Nord

Nous allons ensuite chez IHOP, une chaîne de petit-déjeuner/pancakes très américaine. Il n’y a qu’un seul à Miami Beach, tout au Nord. Nous voulions y aller en bus mais les horaires de bus ici sont aussi relax que la ville. Après 20 minutes d’attente, on n’en peut plus et prend un Uber Pool. Pour passer ensuite 30 minutes à aller chercher les gens jusqu’à ce que Uber soit rempli. Rhaallaa, trop d’effort (et le bus qu’on devait prendre a fini par nous dépasser :D).

Les pancakes, milkshakes sont bons, à essayer absolument.

Dans la partie Nord de Miami, les bandes de sable sont plus réduites, mais il y a moins d’algues que dans le Sud. L’eau est moins profonde également, mais l’eau me semble moins pure.

Autres remarques

Donc clairement, venir à Miami Beach pour la plage, ce n’est clairement pas la bonne idée. Il y a d’autres plages plus belles à 1h ou 2h de là, mais c’est plutôt l’ambiance de la ville qui est cool. On ne regrette pas d’avoir choisi Miami Beach comme base – car nous ne sommes pas trop plage non plus. On aime bien être dans une ville à proximité des attractions touristiques, et être à Miami facilite nos visites vers Everglades et les Keys. L’autre point c’est que Miami est une ville ayant suffisamment de transports en commun pour ne pas avoir besoin de voiture ce qui est relativement rare aux USA.

Je l’ai déjà remarqué à New York, mais ici, les filles peuvent se permettre de porter tout ce qu’elles veulent. C’est vraiment cool vue la chaleur !! J’ai vu des bikinis très échancrés, des hauts qui ont tellement peu de tissus que ça couvre juste un minimum. En France, ça n’aurait pas passé du tout, comme en témoigne l’avis d’une francophone sur Tripadvisor à propos d’Ocean Drive 😀 (à mourir de rire)

Mais on se sent toujours très safe, car il n’y a pas de jugements, de regards désapprobateurs ou gênants (de haut en bas, de bas en haut), de mains baladeuses, insultes, sifflement… le cat calling en gros. Maintenant je comprends mieux pourquoi les expatriées sont choquées du cat calling subit à Paris ou en France, car ici, ça peut arriver mais *pas* de manière aussi systématique.

Puisque les lourdingues, on les voit arriver de loin, suffisamment loin pour les éviter (ils gueulent, ils sont clairement bourrés, sales, et ils puent). Si jamais vous ne vous sentez pas en sécurité et ils vous embêtent trop, attirez l’attention d’autres passants en gueulant *fuck off* (les américains, contrairement aux films, n’utilisent pas trop le f word, donc quand vous dites « fuck » c’est que vous êtes très très très énervé(e))

Par contre, à chaque fois que je vais quelque part sans JB (c’est très rare), je me fais draguer. Je vous ai raconté comment un mec a tenté une blague raciste douteuse, mais une fois, j’étais assise tranquille dans le bus quand un mec m’a complimenté mon chapeau. Je ne comprenais pas très bien les codes ici donc je ne savais pas trop si c’était de la drague ou pas.

Je sais que les américains se parlent comme ça sans se connaître, et des fois, les commentaires et compliments sont très tournés « consuméristes », du genre « je vais m’acheter la même chose ». Une fois, un homme (qui était avec sa femme), m’a demandé, comme ça, ce que voulait dire ma bague « oui ». Une autre fois, on m’a demandé la marque de mes chaussures. Et dernièrement, un serveur a remarqué ma petite bague et l’a complimentée (il en cherchait peut-être une pour sa copine ??).

Donc, quand le mec m’a parlé de mon chapeau, je ne savais pas si je devais ajouter quelques détails croustillants le concernant, histoire d’être polie et engager la conversation ? ou juste dire merci. Donc j’ai dit merci tout simplement.

Quelques jours plus tard, en faisant la queue dans un fast-food, un autre mec fait le même genre de compliment à une américaine devant moi, et c’est en écoutant leur conversation que j’ai compris les règles. Donc ici, pour approcher une fille sans lui faire peur, il ne faut pas dire « bonjour » ni « hola » ou « hi, how are you? ». Mais complimenter la fille sur ce qu’elle porte. Ensuite, la fille se contente juste de dire merci. Dans ce cas précis, elle était particulièrement flattée et lui a fait un high five. Mais elle n’a pas engagé de conversation.

Quelques minutes plus tard, il lui pose des questions et ils commencent à se parler. Donc voilà comment ça marche.


Près de chez nous se trouve le fast-food The Licking, qui vend des fruits de mer frits et chicken wings pas chers. Finger lickin‘ good est un slogan connu de KFC, qui était utilisé pour transformer l’inconvénient de devoir manger du poulet avec les doigts (et en mettre partout) en quelque chose de positif. Cela sous-entend que KFC est tellement bon qu’on n’en perdrait pas une miette (qu’on en lécherait les doigts). L’expression est passée dans la langue courante pour désigner quelque chose de bon. Ainsi, le nom du fast food (The Licking) fait tout de suite penser aux trucs frits, qu’il faut manger avec les doigts, mais qui sont tellement bons qu’on en oublie les inconvénients. Chez The Licking, il y a tout le temps du monde, donc on le teste pour voir. Nous étions les seuls à ne être pas noirs dans ce resto (sur une cinquantaine de personnes, clients et employés confondus). C’est quand même très perturbant, c’est comme si il y avait des restos pour telle ou telle communauté.

Nous avons testé aussi le resto cubain Puerto Sagua, qui est meilleur qu’à Cuba 🙂 Le homard grillé à la perfection coûte dans les 38$ (hors taxes, hors tips). Si à New York, les pailles sont métalliques (et non réutilisables), ici, elles sont en papier, très bien aussi pour l’environnement 🙂

Par contre, la communauté asiatique n’est pas très bien représentée ici, je suis souvent la seule asiat 5km à la ronde. Heureusement, je peux quand même trouver du Bubble Tea chez Miu’s Tea. Et il y a une communauté mexicaine qui vend des fruits exotiques à tomber à la 16ème rue (croisement avec Washington Avenue).

A lire : la 2ème partie de ce carnet de voyage et notre guide : Road trip de 14 jours en Floride

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Miami Beach (Etat-Unis) partie 2 : la plus belle plage, le stone crab, lobster roll
Un jour sur l'île Bimini (Bahamas)
    Anh

    Anh est franco-vietnamienne et a vécu dans de nombreux pays (Russie, Australie, France, Norvège, Vietnam). Elle aime par dessus tout les chats, le DIY et la bonne cuisine. Ayant une très bonne mémoire, Anh est capable de vous donner le tarif du petit bus pris entre le Chili et la Bolivie qu'elle a pris il y a 3 ans.

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