Lost in Translation : version Séoul (Corée du Sud)

Depuis notre arrivée à Séoul, on dirait qu’on a le mal du pays… pas de la France, mais du Japon 🙂 Comme la Corée du Sud et le Japon sont les deux pays les plus développés en Asie, on a tendance à comparer les deux, alors qu’il ne faut ABSOLUMENT pas les comparer comme ça.

De toute façon, je pense qu’après la perfection au Japon, il ne faut pas s’attendre à avoir un autre pays aussi parfait, même si la Corée du Sud tend à suivre le modèle japonais.

Dur dur le retour au monde normal après le Japon.

Cependant, on se dit qu’heureusement qu’on visite la Corée du Sud après le Japon. Si on devait retourner à Paris juste après le Japon, le contraste aurait été plus violent et ce serait parti pour 3 ans de dépression 😀

Notre Airbnb est dans une zone assez locale, auprès d’un énorme centre commercial et de la gare Yongsan, non loin de la base militaire américaine.

Et on a un petit souci pour trouver de quoi manger.

Tout ce qu’on trouve appétissant et non pimenté, c’est japonais !

1ère tentative de manger dans un resto fréquenté par les locaux. Il n’y a pas de menu, la serveuse pointe vers la table d’à côté. OK on prend la même chose. Finalement, c’est une soupe de poisson (avec 1/2 poisson dedans + les abats) + riz + les side dishes habituels (kimchi).

Problème : c’est tellement pimenté que juste après le repas, j’ai vraiment senti qu’il y avait un trou dans mon estomac. Alors que j’ai pris le soin d’alterner le riz et la soupe pimentée.

Nous testons ensuite les snacks coréens : en bas à droite, une sorte de pâtes, j’ai demandé « not spicy » et on m’a quand même servi un truc tout rouge, à gauche un équivalent de boudin noir, mais il y a plus de nouilles transparentes que de sang dedans. Et au fond, du riz au poulet avec une tonne de mayonnaise. Là, mon estomac ne pleure pas tout du suite (j’en souffrirai quelques heures plus tard, eh oui, la même sensation d’estomac troué assez désagréable), mais mon palais n’aime pas du tout ce qu’il y a à manger.

Cette fois, on repère le seul resto 100% traditionnel du centre commercial. Je teste, ravie, leur porc au barbecue et regrette immédiatement car c’est du porc fumé. Rien à voir avec ce que j’avais mangé à Paris.

Le bibimbap de JB est très correct par contre. 

Autre tentative de manger local : cette fois-ci, à Myeongdong, quartier touristique où l’on aura plus de chance de manger de bons plats typiquement coréens. Essai du jour, le jjajangmyeon, des nouilles baignées dans une sauce toute noire. Ce n’est pas pimenté, mais la sauce n’a AUCUN goût. Pendant ce temps là, la soupe et le bibimbap font cracher du feu.

Dernière tentative : la glace mise dans un biscuit en forme de poisson, servie avec une poudre de thé vert et un vrai morceau de miel. Conclusion : les coréens ne savent pas faire de glace, ça n’a aucun goût.

BREF, je pense qu’on a vraiment merdé. On va juste arrêter d’errer dans la rue et choisir au pif un restaurant fréquenté par les locaux. On va utiliser nos vieilles méthodes : regarder sur Tripadvisor, et alterner entre les plats « aventureux » et les plats « sans risque » (car pour l’instant, on est en mode aventureux à 100%).

Par ailleurs, on apprend à dire « not spicy » en coréen, mais les side dishes, qui sont préparés depuis longtemps (légumes marinés) sont pimentés à la base et ils n’y peuvent rien.

Je pense qu’il nous faut encore un peu de temps pour nous ajuster à notre nouvelle vie gastronomique en Corée du Sud, mais on va y arriver !

Le climat et le fine dust

Le climat ? Détestable ! Tellement changeant, il pleut, il fait chaud, il fait froid. Mais quand il fait chaud, c’est assez sec, je comprends mieux pourquoi les coréennes veulent hydrater à fond leur peau car l’air est super sec, mes mains ont crié au secours dès notre arrivée, et je me suis dépêchée d’acheter une crème hydratante.

Séoul est en plus touché par le fine dust, pas dû à la pollution mais du sable provenant du désert de Chine. Avant, il y en avait en mars-avril, mais maintenant, le phénomène dure jusqu’au mois de Mai. Les coréens font très attention à ça et regardent les rapports de pollution tous les jours. Quand le fine dust est particulièrement présent, on peut voir plein de coréens avec leur masque anti-pollution dans la rue. Ces masques s’achètent pour quelques $ dans les convenience stores.

La poubelle

Il y a très peu de poubelles dans les espaces publics, à l’instar du Japon. Du coup, il faut toujours se promener avec un sac poubelle et être sûr de ce qu’on achète (ex. JB s’est trouvé avec une glace qu’il n’aime pas mais qu’il ne peut pas jeter car il n’y a pas de poubelle, donc il a dû tout manger).

En plus, à la maison, on ne peut pas jeter les déchets dans n’importe quel sac, il faut acheter un sac gouvernemental spécial. il y a différentes couleurs pour les différents déchets. C’est une forme de taxe qui encourage à ne pas générer trop de déchets, pas con.

Problème : on est trop nuls et on n’arrive pas à trouver des sacs poubelle de plus de 5L. On a fait le tour de plusieurs convenience stores, et seul celui au sein de notre immeuble en vend, mais à 5L seulement. Et je peux vous dire qu’un sac de 5L se remplit en une demi-journée.

Note : On a compris notre erreur depuis. Dans ses instructions, la propriétaire du Airbnb nous avait écrit en coréen le type de sac qu’il fallait demander. C’est en montrant ce terme aux vendeurs qu’on récupérait des sacs. En faisant un coup de Google Translate, on a compris qu’elle avait spécifiquement indiqué « 5 litres » alors qu’il en existe jusqu’à 50 litres 😀 #fail

Shopping

Côté shopping, je suis surprise de découvrir que les prix sont vraiment plus élevés qu’au Japon. Au Japon, je pouvais trouver facilement des choses de qualité pour 7€, ici, c’est minimum 10€ et pas de si bonne qualité que ça.

Les cosmétiques sont moins chères, par rapport à la France, mais encore une fois, par rapport au Japon, c’est 20% à 30% plus cher. J’étais trop gâtée au Japon, où les cosmétiques n’étaient vendus que dans deux types de magasins : department stores, ou drug stores. Du coup, le shopping y était beaucoup plus simple : 2 magasins et c’est fini.

Ici, et comme dans tous les autres pays du monde entier, il y a des produits qui sont vendus uniquement dans leur store officiel (comme Banila Co.), ceux qui sont dispos uniquement en ligne (la plupart des produits COSRX), ceux qui sont dispos uniquement dans UN department store (whamisa), ceux vendus dans le Sephora local (Olive Young)… heureusement qu’à Myeong-dong, quasiment toutes les boutiques et marques connues sont là. Et après, on peut terminer en beauté chez Lotte (un department store de plusieurs immeubles et étages).

Il y a un magasin qui ne vend QUE des masques (sheet masks)

Pour vous donner une idée des conneries qu’on peut acheter dans les Olive Young et department stores en Corée du Sud, voici une vidéo haul d’une beauty guru, qui vient de dépenser 1000$ là-bas. Attention, parmi les produits achetés, il y en a pas mal qui sont des produits japonais.

J’ai eu beaucoup de mal à trouver des vêtements en coton, en lin ou en soie. La mode en ce moment, ce sont des hauts transparents ou fleuris en polyester, très joli mais ça pue dès qu’on transpire un peu.

Donc après un après-midi entier à flâner les boutiques, j’ai pu acheter seulement un hanbok moderne en coton/soie pour 169$ (hanbok est le vêtement traditionnel coréen) comme sur la photo à gauche. Et deux vêtements sur la droite, en coton léger et en lin (top 36$, pantalon 19$). La plupart des vêtements que j’ai vus sont en taille unique – càd l’équivalent de la taille S-M en France (je fais du XS à S).

Les vêtements sont moins chers qu’en France. On va dire qu’on peut payer le prix d’un top Zara pour un design et une qualité équivalents à Sessun.

Pour vous donner  une meilleure idée du fashion coréen, voici une vidéo de haul d’une beauty vloggeuse australienne qui a acheté des vêtements sur yesstyle pour plus de 1500$. Notez que les hauts couvrent toujours les épaules et la poitrine, mais les coréennes portent des mini-shorts et mini-jupes de 15cm sans aucun souci. C’est comme les indiennes qui dévoilent sans souci le ventre et le dos, mais qui cachent absolument les jambes. A chacun sa définition de la « zone sexy ».

Voilà voilà, on se trouve un peu nazes en ce moment. Peut-être qu’on bouge trop, qu’on est fatigués et qu’on a plus de mal que d’habitude de s’adapter à un nouvel environnement. En tout cas, il nous reste encore plein d’autres zones à découvrir à Séoul, et on a encore plus d’un mois et demi pour le faire.

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    Anh

    Anh est franco-vietnamienne et a vécu dans de nombreux pays (Russie, Australie, France, Norvège, Vietnam). Elle aime par dessus tout les chats, le DIY et la bonne cuisine. Ayant une très bonne mémoire, Anh est capable de vous donner le tarif du petit bus pris entre le Chili et la Bolivie qu'elle a pris il y a 3 ans.

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