Carnet de Voyage Kyoto (Japon) #4 : Le marché de Nishiki, Cat Cafe

Je vous disais brièvement la dernière fois que nous étions allés au marché de Nishiki à Kyoto. Je vais vous en parler plus en détails dans cet article.

Lisez mes autres carnets de voyage à Kyoto (#1, #2 et #3)

Je ne voulais pas y aller au début, mais mon avis a changé suite à ma rencontre avec une malaisienne dans un bus à Kyoto. Elle voyage sans smartphone, sans 3G/4G, juste avec un plan de Kyoto donné par son auberge, qui, en plus, est en japonais. Du coup, elle est complètement perdue. Sa seule repère c’est le marché Nishiki qui n’est pas loin de son auberge, mais elle ne le voit pas depuis le bus. J’admire cette dame car non seulement elle a pris le bon bus mais en plus le bus qui va dans la bonne direction. Et en plus, elle m’a repérée moi, malgré ma tête très japonaise, je parle anglais et j’ai la 4G. Elle a le flair comme on dit.

Bref, tout ça pour dire que cette dame m’a dit tellement de bien de ce marché que j’ai noté d’y aller plus tard. Et j’ai trop aimé !

Il est tout petit, c’est une petite rue pas très large et couverte, sur 500m à peu près. Mais toutes les boutiques sur les deux côtés vendent des choses qui intéressent un max les touristes : entre les brochettes, les mochis, les souvenirs de tout genre, les légumes marinés à manger avec du riz, les pâtisseries typiques de Kyoto… tout est tentant !

L’avantage de ce marché c’est que les vendeurs, tellement habitués aux touristes, parlent anglais ! C’est rare au Japon ! Il n’y a pas tant de restaurants que ça où l’on peut s’asseoir (5 ou 6 ? la plupart à l’arrière de la boutique, ou à l’étage), mais on peut manger debout devant la boutique où l’on a acheté de la street food (il est marqué partout qu’il ne faut pas acheter dans une boutique et manger devant d’autres boutiques).

JB et moi choisissons de nous installer au restaurant d’une boutique de mochi car leur bento me donne trop envie.

Nous ne prenons pas tant de bento que ça à Osaka car ils n’ont pas une bonne tête, mais ceux de Kyoto nous disent bien. Il ne vendent que 20 bentos comme ça par jour et aujourd’hui est notre jour de chance car il en reste encore pour nous. La boutique vend aussi d’autres plats (ramen, udon…).

A mon avis, ça doit être plus authentique que tout ce qu’on nous a servi jusque là… parce qu’on n’aime pas trop 😀 Voilà, ce ne sont pas des choses qu’on a l’habitude de manger, notamment le Yuba (fine pellicule qui se forme lors qu’on bouillit le lait de soja), quand on en mange tout seul ce n’est pas très bon mais avec de la sauce de soja c’est délicieux (pour moi en tout cas, JB déteste). On a aussi une soupe qui ressemble à une soupe de miso mais qui ne l’est pas. Et surprise : à l’intérieur se cache un gâteau au riz gluant.

Le gâteau enveloppé dans la feuille que vous voyez à droite c’est le sakura mochi (mochi enveloppé dans une feuille de sakura – la feuille, tout comme la fleur, est comestible).

Petite surprise : ceci n’est pas sucré, c’est un mélange de sel et de poivre

Quand on sort du marché, on tombe sur un temple puis une galerie marchande avec plein de boutiques de souvenirs de qualité.

Ils vendent tous des grands tissus carrés appelés Furoshiki qui servent à emballer les choses : un bento, une bouteille… ou se servir comme écharpe.

Ou les fameuses poupées japonaises artisanales super chères…

Je repère un cat café, soit-disant « le premier cat café bengal » au monde. Les chats bengal sont des chats croisés (il y a x générations) avec des chats sauvages, ils ont une robe particulière et ressemblent aux léopards. Et ils coûtent super chers. J’ai rêvé d’en avoir un, mais comme éthiquement, je ne souhaite pas en acheter aux éleveurs, et que les chats bengal abandonnés ne courent pas les rues, j’ai fini par adopter Rosalie, ma chérie d’amour, chat de gouttière mais belle (et chiante) comme une princesse.

Ici, il n’y a, comme son nom l’indique, uniquement des chats bengal dans ce café minuscule de 5m2. L’entrée coûte 750yen pour 30 minutes, une boisson incluse.

La fille de l’accueil met du gel antiseptique dans les mains et me conseille de mettre mon manteau sur les genoux pour que les chats viennent dormir. Apparemment mes jambes offrent moins de place et sont moins confortables que celles de mes voisins du coup ils préfèrent dormir sur eux 😀

A côté un chat super joueur détruit, avec le consentement des touristes, les sacs et vêtements

Malgré le côté consciencieux des japonais, les cat cafés restent des endroits où les chats sont exploités hein. Aucun cat café ne m’a plu jusque là, quel que soit le pays, je pense que je vais arrêter d’y aller.

Ici, les touristes partent toutes les 30 minutes du coup les chats sont réveillés toutes les 30 minutes. Il n’y a pas d’autres couchettes que les genoux des clients, du coup quand ils ne trouvent pas d’endroits confortables, ils ont l’air perdus les pauvres. Les chats qui souhaitent être tranquilles montent sur les arbres, mais la fille de l’accueil vient quand même les chercher au bout de 10 minutes pour les faire jouer avec les clients. Il y a juste deux balles qui traînent dans un coin, pas de jouets pour stimuler les chats. Ensuite, ils sont beaux, en bonne santé, le poil brillant. Je ne pense pas qu’ils soient maltraités, mais les conditions ne sont pas idéales pour eux non plus.

Nous sommes à 1 semaine après le full bloom et Kyoto s’est transformé depuis notre dernier passage. Il n’y a plus de cerisiers en fleurs, toutes les fleurs sont tombées et remplacées par de petites feuilles. Je pense avec beaucoup de peine à ceux qui ont planifié leur voyage au Japon et qui ratent le full bloom à quelques jours près, juste parce qu’il fait beau cette année et les cerisiers fleurissent plus tôt. Je vous conseille vraiment de venir ici 2 semaines d’affilé pour être sûr de voir le full bloom quelque part au Japon car le full bloom vs. avant/après la floraison, mais ça n’a rien à voir.

 

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Interview de Pierre Salviac : Ancien commentateur du rugby et passionné de voyage
    Anh

    Anh est franco-vietnamienne et a vécu dans de nombreux pays (Russie, Australie, France, Norvège, Vietnam). Elle aime par dessus tout les chats, le DIY et la bonne cuisine. Ayant une très bonne mémoire, Anh est capable de vous donner le tarif du petit bus pris entre le Chili et la Bolivie qu'elle a pris il y a 3 ans.

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