Depuis Anvers où nous restons un mois, nous faisons des A/R jusqu’à Bruges et Bruxelles, puis visitons Namur – Liège. Le train est notre moyen de transport préféré en Belgique. Les centre-villes sont souvent près de la gare et les trains belges ne sont pas chers et à l’heure. Ils ne sont pas aussi rapides que le TGV mais vue la petite distance entre les villes, c’est un bon moyen pour se déplacer.
Bruges
Parmi ces villes, il n’y a que Bruges que j’ai visité sans JB. J‘en ai parlé en détails dans un autre article. Ainsi, je vais juste vous mettre de nouvelles photos. Comme nous avons du soleil, elles sont plus jolies que celles que j’ai prises dans l’autre article.
Plongée dans un long sommeil de quatre siècles, Bruges a échappé aux transformations de l’industrialisation. Aujourd’hui, elle se distingue par ses magnifiques bâtiments anciens, méticuleusement restaurés lors de la vague néogothique du XIXe siècle. Son centre historique est classé au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco.
JB et moi n’avons pas payé pour les visites, nous ne nous sommes juste contentés de nous promener dans la ville, manger, acheter du chocolat, et nous avons visité en plus une boutique dédiée à Tintin, c’est tout ! Je recommande vivement de rester une nuit à Bruges pour profiter de la ville sans touristes tôt le matin ou tard le soir. La dernière fois, j’étais à l’hôtel Het Gheestelic Hof (74€, lien Booking), super central. Le centre-ville de Bruges est facilement accessible à pied depuis la gare, même avec une valise moyenne.
Liège
Liège est une ville qui me surprend énormément. Je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi joli, vivant. En même temps, on vient d’Anvers, où les flamands n’ont pas l’âme épicurienne comme le côté francophone. Il suffit de faire l’aller-retour d’une petite rue pleine de petits commerçants pour qu’on ait les yeux plus gros que le ventre et ait envie de tout manger, de tout acheter. Au centre de Liège se cache le « carré » : Selon la rumeur, le Carré détiendrait même un record impressionnant : celui de la plus grande concentration de bière servie au mètre carré… au monde !
Nous commençons avec la visite de la cathédrale. Il y a une explication détaillée sur la restauration des vitraux, et comment il faut les restaurer correctement.
S’en suit une petite exposition sur un artiste coréen (le père Kim EN JOONG) a remplacé les vitraux complètement détruits par ses vitraux, que je ne trouve pas très jolis mais assez artistiques. Quelques mois plus tard, lors de la visite de la cathédrale de Chartres, au sous-sol de la cathédrale se trouve un vitrail du même artiste et au moment où la guide mentionne son nom, je me rappelle vaguement avoir entendu parler de lui quelque part, mais où ? dans quelle cathédrale ? En temps normal, j’aurais pu commenter « ah oui, ce même monsieur le coréen (parce que je ne me rappelle jamais des noms) a fait des vitraux pour la cathédrale de Liège en Belgique ! ». Mais comme je suis dans ma période « poisson rouge », je mets 15 bonnes minutes à matcher son nom avec la cathédrale de Liège, et la guide est passée à autres choses. Il y a un endroit et un moment précis pour balancer des remarques de ce genre, et j’ai 15 minutes de retard. Je ne peux plus apporter ma pierre à l’édifice : mentionner la cathédrale de Liège 15 minutes après, c’est comme rigoler à une blague qu’on met 15 minutes à comprendre.
Ce que j’aime le plus dans cette cathédrale, c’est sa magnifique chaire. A l’arrière, on découvre un Lucifer d’une beauté époustouflante ! Si Lucifer était comme ça en vrai, l’enfer deviendrait le paradis tout d’un coup !
Nous cherchons un endroit où manger et partout où l’on va, il y a des affiches avec des inscriptions du type « les asperges sont arrivées ! ». Chez les primeurs, les asperges blanches sont mises en avant comme des lingots d’or et nous décidons d’opter… pour des asperges. La recette est simple : des asperges de saison, un peu d’huile d’olive, un peu de saumon fumé puis un peu de jambon cru et VOILA !!! C’est meilleur que dans mon imagination, mais plus cher que ce que ça devrait. Merci l’inflation !
Nous nous promenons jusqu’à la Citadelle de Liège, puis nous descendons doucement via la Montagne de Bueren, un escalier de plus de 300 marches. J’ignore comment font les locaux tous les jours pour gravir la côte jusqu’à leur maison, mais ils doivent être très sportifs au bout de quelques mois.
La ville est très agréable, mais suffisamment grande pour de longues balades.
Pour le soir, nous pesons le pour et le contre : entre ramener des fromages qui puent dans notre sac, car on rentre bientôt chez nous à Anvers, ou manger tout de suite maintenant. On est faibles, on a tout mangé le jour même ! Sans oublier de nous offrir un peu de sushis, car ils coûtent plus cher à Anvers qu’ici.
Nous passons la nuit à Liège chez ibis Styles Liège Guillemins (lien Booking) et prenons le train le lendemain pour Namur.
Namur
On m’a dit beaucoup de bien de la citadelle de Namur et je m’y rends pour savoir si c’est vrai. Je crois que je me suis trompée du nom de ville, car je ne vois pas où est sa beauté. On prend un téléphérique pour aller jusqu’à la citadelle de Namur, puis on opte pour un train qui nous amène visiter la citadelle, mais c’est très très moyen.
Heureusement, en nous promenant un peu, JB découvre une grande place où les constructeurs de VTT électriques font essayer leurs produits gratuitement. Ni une ni deux, JB s’inscrit et teste deux VTT qui lui plaisent beaucoup. On ne savait pas que les VTT existaient déjà en version électrique, et c’est impressionnant la vitesse à laquelle on peut aller avec ces vélos. Le prix est très impressionnant aussi, mais le poids est presque poids plume.
Après cette visite très boring, on redescend dans la vieille ville et c’est beaucoup plus joli, dynamique, plein de petites boutiques, plein de tentations gastronomiques, je préfère nettement !!! Namur est la capitale administrative de la Wallonie et le siège du Parlement wallon s’est installé au pied de la citadelle. Malgré son côté sérieux, ses rues marchandes sauront conquérir plus d’un ! Pendant ce temps-là, je remplis mon sac de saucissons.
Bruxelles
Nous sommes allés à Bruxelles plusieurs fois, mais à chaque fois, nous sommes subjugués par la beauté de sa grande place. Selon la météo, elle peut être très jolie, ou exceptionnellement jolie.
Nous décidons cette fois de dépasser notre flemme et nous rendre à l’Atomium, construit pour l’exposition universelle de 1958. Il représente la maille élémentaire du fer (et non pas une molécule ou un atome) grossie 165 milliards de fois. C’est un bonheur qu’il (comme la tour Eiffel) ne soit pas détruit après l’expo car en vrai, de l’extérieur, il est impressionnant.
Il nous faut 1h30 pour mettre un pied à l’intérieur, car c’est noir de monde, mais nous y arrivons enfin et prenons les escalators pour découvrir ses différents niveaux. On passe d’un musée qui explique le projet, jusqu’aux salles un peu artistiques qui boostent les sens, jusqu’au dernier étage. Les gens nous semblent tout petits en bas. Franchement, c’est une expérience que je ne ferai plus jamais de ma vie, car je trouve qu’1h30 d’attente pour ça, c’est trop. Nous aurions dû réserver.
Est-ce un crime de manger des moules gratinées – frites en Belgique ? Je les préfère aux moules-frites classiques.
Notre séjour en Belgique se termine par la nourriture, bien évidemment. Après la Belgique, nous rentrons en France. Tandis que JB retrouve sa famille, je visite Rouen et Chartres. Quand on a compris que notre appartement à Nice serait livré très en retard, nous sommes partis en Turquie puis à Sofia.
