Oi, tudo bem?
Nous sommes enfin à Rio de Janeiro ! Notre petit passage à Foz do Iguaçu ne nous a pas fait réaliser qu’on était sur le sol brésilien car trop proche de l’Argentine. Mais cette fois-ci, oui oui ! On entend l’accent carioca partout autour de nous, nous sommes bien au Brésil !
Partie 1 : Carnet de voyage
Partie 2 : Conseils pratiques
Partie 1 : Carnet de voyage
Note : La dernière fois où nos bagages sont passés par un aéroport brésilien (en transit de la Bolivie au Paraguay), mon bagage a été très maltraité : cadenas arraché et sac fouillé (0 perte heureusement). Je m’en suis rendue compte car mes affaires ont bougé de place. Du coup, cette fois ci, pour notre trajet Buenos Aires – Rio de Janeiro, j’ai enveloppé mon sac d’un poncho de pluie moche, comme ça personne n’aura envie de fouiller dedans. Et mon sac m’a effectivement été rendu intact. Faites attention à vos affaires ! Il y a un autre aéroport à faire attention, même si vous passez juste en transit : c’est celui de New Delhi (pareil, fouille voire vol des affaires).
Malgré un petit tracas dans l’avion (un petit garçon me donnant des coups dans le dos, dont les parents ne sont pas du tout conciliants, m’obligeant à quitter ma place près du hublot pour une autre place); tout se déroule bien pour la suite : nous avons nos bagages en premier, nous passons l’immigration en 20 secondes et nous prenons un bus pour Copacabana sans attente.
Ma première tentative de communication auprès de la vendeuse de carte SIM échoue complètement. Elle comprend ce que je dis mais je ne comprends pas ses instructions. Mais je ne me ferai pas intimider par cette 1ère expérience. De toute façon, cela ne fait que 10 jours que j’apprends le portugais.
Jour 1 : Vol à l’arrachée à Copacabana
Nous prenons le bus 2108 de la compagnie Premium Auto ônibus qui se trouve juste à la sortie de l’aéroport (16 reals/personne). Il met 1h30 à rejoindre Copacabana. on a le temps d’observer les différents quartiers de la ville, dont les quartiers pauvres.
Le bus nous dépose à la plage de Copacabana (il s’arrête sur demande au long de son trajet Aéroport – Zona Sul), à un bloc de notre guesthouse/hôtel.
Nous sommes accueillis par le gardien qui informe par téléphone la femme de ménage de notre arrivée. La femme de ménage nous accueille, nous montre l’affiche où toutes les infos principales sont écrites et nous remet les clés. Là encore, je ne comprends rien à ce qu’elle dit.
Le Brésil en général et Rio de Janeiro en particulier sont réputés dangeureux. Nos produits Apple ne seront jamais sortis dans les lieux publics ici. On prend le strict minimum pour explorer le quartier où nous sommes. A 2 blocs, on trouve un restaurant sympa. JB commande un churrasco sans savoir qu’on lui servira un plat énorme. Comme partout au Brésil, les caipi sont fortement dosés. Ma tentative de communication en portugais avec le serveur est un succès ! On paie par carte de crédit (90 reals) en faisant très attention (le clonage de cartes est un fléau ici).
En dirigeant vers le money exchange, on passe devant plusieurs boutiques de Havaianas. La boutique officielle les vend dans les 33 reals, alors que d’autres boutiques non-officielles peuvent descendre à 14 reals. Rien à voir avec les prix en France (18€ à 30€ la paire).
Nous savons que la plage de Copacabana est réputée dangereuse surtout en semaine, où l’on ne trouve que des habitants de favelas et des touristes. JB prend un téléphone pourri acheté au Népal et quelques sous pour payer des caipi/noix de coco. Comme on compte seulement marcher et ne pas se baigner, on a cru qu’on pouvait être un peu plus relax. ERREUR !
La plage de Copacabana dépasse mon imagination. Elle est très très belle ! Quelques palmiers poussent au long de la promenade et le sable fin et blanc est très agréable. J’aime déjà Rio de Janeiro ! Qu’est-ce qu’on se sent bien !
La plage de Copacabana n’est pas faite pour la baignade : les vagues sont beaucoup trop fortes, et l’eau est tiède voire froide. Je comprends mieux pourquoi les brésiliens vont en Uruguay, l’eau en Uruguay est un peu plus chaude. De toute façon, on m’a dit que les locaux ne se baignaient pas, ils viennent se tremper quelques secondes puis relaxent sur leur chaise en faisant du « people watching ». Je vous mets une photo de Getty Images car on n’a pas osé sortir trop souvent notre téléphone. En vrai, elle ressemble vraiment à ça.
Il y a beaucoup de kiosques au long de la plage, vendant des boissons, louant des chaises/parasols (apparemment le bon prix de location se situe entre 7 et 10 reals, et la noix de coco 6 reals). Il y a beaucoup de vendeurs ambulants aussi, il y en a plein qui sillonnent la plage avec des caipi et cocktails à la main, ça donne trop envie !
Paraît que (1) les vols (2) et le nombre impressionnant de vendeurs ambulants sont les deux choses les plus désagréables des plages de Copacabana et Ipanema.
Justement, en parlant de vol, nous sommes en train de marcher tranquillement depuis 3 minutes au long de la promenade quand un mec passe à gauche de JB en vélo et arrache un truc. Tout se passe tellement vite qu’au moment où je l’aperçois, je sais qu’il est déjà trop tard. D’ailleurs, on se regarde pendant 2 secondes (le voleur et nous), le mec tient un truc à la main, je me retourne vers JB en lui demandant si c’est sa pochette qu’il a. JB me répond non… et il ne se rend compte que quelques secondes plus tard qu’il a perdu sa chaîne en or. On a tout laissé à la maison, sauf la chaîne en or ! Et on est tellement interloqué de la rapidité du mec qu’on n’a même pas le réflexe de crier ou lui courir derrière. De toute façon, que peut-on faire ? Le poursuivre en courant en tongs alors qu’il est en vélo ? L’attaquer en risquant de se prendre un coup de couteau ?
Ce n’est pas un bijou ostentatoire, il est tellement discret qu’on n’y pense plus. Le chapeau de JB couvre sa nuque, le mec a dû nous observer depuis longtemps pour la repérer. On ne se sent pas super à l’aise maintenant. C’est vrai que les gens nous observent beaucoup depuis tout à l’heure, mais je les regarde aussi fixement pour leur faire comprendre que je sais qu’ils nous observent.. mais le mec en vélo, je ne l’ai pas vu venir. Soudainement, ma pochette visible portée en bandoulière, ne contenant que 20 reals, me semble être plus ostentatoire que jamais. On m’a raconté l’histoire d’un mec qui bronzait à la plage de Copacabana, la tête posée sur son tee-shirt. Après sa sieste, il s’est réveillé et le tee-shirt avait disparu. Je n’ai pas peur de perdre de l’argent ou des objets, j’ai peur qu’on tire sur la pochette et que je me retrouve face à terre avec quelques dents en moins.
D’ailleurs, un ado à côté de nous, remarquant notre présence, est en train de faire des signes bizarres à ses potes à 10m de là. C’est louche ! Il faut se tirer d’ici ! On traverse tout de suite l’avenue pour rentrer à l’hôtel, un peu traumatisés par les événements.
Et pourtant, je me suis préparée à être volée au Brésil. Tout ce qu’on a pris avec nous à la plage, on était prêts à les perdre. Depuis un petit moment, nous échangeons nos dollars, même ceux cachés dans la ceinture, en nous disant que comme ça, si on se fait dépouiller, au moins on aura dépensé une grosse partie avant 😀 ahaha
JB est très vexé. C’est la chaîne de baptême que lui a offert sa grande-mère et il la porte depuis toujours. Avec le départ du tour du monde, la question de laisser la chaîne en France ou pas a été posée. Et on s’est mis d’accord pour laisser le médaillon en or (avec la date de naissance de JB dessus) en France et prendre la chaîne avec nous car le médaillon nous semble plus sentimental. Je me souviens avoir demandé à JB s’il pouvait être blessé en cas de vol d’arrachée et il m’a répondu que cette chaîne était faite pour les bébés et qu’elle s’ouvrait dès que l’on tire dessus. Ainsi, le cou de JB est un peu rouge mais il n’a rien senti.
On passe de longs moments à se demander où on a merdé. En réfléchissant, on se dit que c’est moins pire que d’être entouré par une bande de voleurs et être intégralement dépouillé. Car nous avons aussi oublié de cacher nos alliances gravées et ça m’aurait fait ch*er de les perdre.
Nous osons à peine sortir de la guesthouse le soir, nous faisons juste 2 pas pour acheter une pizza à emporter au restaurant à droite de la guesthouse.
Jour 2 : Christ le Rédempteur
Après l’événement traumatisant de la veille, on décide de refaire confiance à la vie en étant plus prudents encore. Je cache mes alliances, porte uniquement une bague en argent et met 15 reals dans ma poche (uniquement dans le but de donner aux voleurs si besoin – ce n’est pas très réaliste de sortir sans argent, ils risquent de croire qu’on les cache ailleurs). JB prend son smartphone pourri acheté au Népal et juste ce qu’il faut pour la journée. On cache en plus 100 reals et 100$ dans sa ceinture. Je prends un sac en tissu pour y mettre un plan de la ville. On est prêt à perdre tout ça. Et désormais, ce sera UBER ou TAXI.
Notre Uber nous dépose à Paineiras Corcovado (25 reals la course), d’où partent les bus (payants) pour le Christ Rédempteur (38 reals/personne). Nous sommes arrivés à 11h, les premiers bus dispos partent à 12h. Pendant ce temps, nous mangeons un petit bout au café d’à côté. Tout le monde passe son temps là-bas aussi, en prenant des photos de la plage d’Ipanema qu’on voit de loin. Mais personne ne remarque le Christ tout en haut à gauche.
10 minutes de bus plus tard, nous arrivons en haut de la montagne et il faut grimper encore quelques marches pour atteindre le statut du Christ. Depuis qu’il est classé parmi les 7 merveilles du monde par une société indépendante, tout le monde vient le voir.. et pour admirer ce genre de paysages (cliquez pour zoomer).
Plage de Copacabana au milieu – Plage d’Ipanema à droite. Une vue époustouflante !
Le Christ est plus grand que ce que je pensais. Derrière la statue, il y a une petite chapelle fermée au public.
Cependant, le rapport « expectation vs. reality » est très élevé.
Ce qu’on pensait voir
Ce qu’on a vu
Noir de monde ! Eh oui, il y a des tapis type yoga au sol pour que les touristes puissent avoir le meilleur angle pour se prendre en photo avec le Christ. Ridicule !
Ici, comme Uyuni, on ne distingue pas l’horizon, la mer fond avec le ciel, mais c’est juste à cause de la pollution…
j’ai tenu à être prise en photo avec ma plage préférée : Ipanema. Je me fais traiter de « meuf qui fait chier » par une française parce que je suis restée un peu trop longtemps à admirer les paysages ici, l’empêchant ainsi de prendre son 100ème selfie du jour.
Il paraît que la tête du Christ est souvent dans les nuages donc il faut regarder la météo avant d’y aller. On pensait que le Christ dominait sur la ville et qu’on pouvait l’apercevoir facilement depuis la ville (en tout cas certains blogs le disaient). Mais non, c’est comme la tour Eiffel. En haut de la tour Eiffel, on voit tout, mais on ne voit pas la Tour Eiffel depuis n’importe quelle rue dans Paris.
Depuis la plateforme, on voit une zone comme « rasée » ou incendiée. En fait, ce sont juste des favelas, pas très hauts et en contraste avec les beaux bâtiments d’à côté
Après une heure de visite, nous reprenons le bus pour descendre à Paineiras Corcovado puis un Uber pour rentrer à l’hôtel.
Jour 2 bis : Plage d’Ipanema, Zaza Bistro & Garota de Ipanema
Vers 17h, nous prenons un Uber pour aller à la plage d’Ipanema. Etrangement, il n’y a pas de transport public direct entre Copacabana et Ipanema, et en prenant un Uber Pool, nous payons seulement 7,5 reals pour deux.
Encore une fois, nous ne sortons pas notre téléphone alors je vous mets ici une photo de Getty Images. La plage en vrai est plus belle que sur la photo.
Nous venons ici pour voir le coucher de soleil qui se couche sur la droite, à 18h mais il y a beaucoup trop de nuages alors nous ne voyons rien. Beaucoup de jeunes viennent jouer au foot, le niveau est impressionnant ! Ils peuvent jongler de longs moments sans que la balle ne touche le sable. Même les filles sont super douées. Je comprends mieux pourquoi les joueurs brésiliens sont aussi forts techniquement. Après des années d’entraînement comme ça à la plage, ils ne peuvent être que légendaires. Le chauffeur de Uber nous dit que Leblon, à droite de la plage d’Ipanema, est un peu plus sympa et plus safe, mais nous sommes des touristes, nous préférons aller à la plage d’Ipanema, et pas Leblon ahahah.
La nuit tombe très vite et nous nous dépêchons de marcher vers le café-restaurant Garota de Ipanema pour prendre un caïpi.
Qui ne connaît pas la chanson « The Girl from Ipanema » (Garota de Ipanema) ? La chanson est inspirée par une jeune fille de 17 ans, Helô Pinheiro qui vivait à Ipanema. Elle passait chaque jour, pour aller à la plage, devant le bar Veloso (aujourd’hui nommé « Garota de Ipanema ») dont les compositeurs étaient des habitués. C’est la fille sur la photo :
Les paroles de cette superbe chanson de bossa nova peuvent être résumées à ceci : « une fille bronzée, entre la fleur et la sirène, pleine de lumière et de grâce mais avec un fond de tristesse, aussi portait-elle en elle, sur le chemin de la mer, le sentiment de ce qui passe, d’une beauté qui n’est pas seulement nôtre — c’est un don de la vie que son bel et mélancolique sac et ressac permanent ». Malheureusement, la version anglaise, pour des questions de rythme, enlève cette dimension mélancolique de la fille, pour la projeter sur le compositeur (Yes I would give my heart gladly, But each day, when she walks to the sea, She looks straight ahead, not at me). Alors que la version originale, en portugais parle de « A beleza que não é so minha Que também passa sozinha » (la beauté qui n’est pas seulement la mienne, mais qui passe aussi seule).
Depuis, le nom de « Vinícius de Moraes » (nom du compositeur) a été donné à la rue Montenegro où vivait Heloísa Pinheiro, et le café Veloso s’appelle Garota de Ipanema. Le nom de la chanson a aussi été donné à un jardin public des environs.
Je suis donc allée à ce bar-restaurant (très abordable d’ailleurs). Sur le mur, il y a plein de coupures de journaux, une partition et la photo de la fille. Plein de gens viennent chanter « Garota de Ipanema » devant le restaurant, en espérant un pourboire, mais ils chantent tellement mal… à côté, il y a une boutique de souvenir où l’on peut acheter des tee-shirts « garota de Ipanema »
Pour un restaurant touristique comme celui-ci, les prix sont agréablement doux, et les boissons, délicieuses. Les autres visiteurs optent pour des mini-barbecues servis à table… ça sent trop bon ! Mais nous devons résister car nous avons réservé le restaurant Zaza Bistro, à un bloc de là. C’est un resto recommandé par un ancien collègue de JB. La décoration donne à ce restaurant un côté un peu populaire, mais les prix sont tout sauf populaires.
Nous choisissons les plats un peu au piff et sommes très surpris du raffinement des plats. C’est une « cuisine du monde », utilisant des ingrédients bio, fair-trade… La note est salée (257 reals pour deux, soit 77€, eau et pourboire (12%) inclus – ayant laissé nos cartes de crédit à la maison, on est soulagés d’avoir amené assez de cash pour payer ahaha). Même s’il y a pas mal de touristes, 50% sont brésiliens.
Je suis très choquée par ce contraste, entre les gens limite affamés pour voler un tee-shirt à la plage, et des brésiliens fortunés se bousculant pour manger dans ce resto hors de prix proposant même un service de voiturier (et un agent de sécurité surveillant les alentours du restaurant).
Jour 3 :
Nous sommes samedi. Il va pleuvoir cet après-midi donc on décide de ne rien visiter mais profiter de l’ambiance de notre quartier de Copacabana. Il ne nous reste plus grande chose des 200$ échangés il y a 2 jours. A ce rythme, on ne tiendra pas longtemps. Je suis obligée de retirer de l’argent dans un distributeur. Je suis très réticente à l’utilisation de ma carte au Brésil, ayant entendu beaucoup d’histoires de fraude, clonage de cartes… Mais des fois, on n’a pas le choix. Je me rends à la banque Badesco (filiale de HSBC). Elle est ouverte le week-end, ouf ! Avec Banco do Brasil, ces deux banques permettent de retirer sans frais.
On veut retirer 1500 reals. La machine nous dit « en train de compter les billets », puis « en train de recompter les billets » puis « le comptage est faux, au revoir ». Hein ? Por que é assim? On réessaie de retirer 1000 reals cette fois sur le distributeur d’à côté, c’est bon, le comptage est correct, la machine nous donne que de petits billets (50 reals), c’est super ! Depuis le vol à l’arrachée le premier jour à Rio, je ne suis pas sereine quand j’ai plus de 50 reals sur moi. Mais nous avons de la chance aujourd’hui, entre la banque et notre hôtel, on croise 3 policiers répartis sur ce chemin, et plein de brésiliens consultant leur téléphone en pleine rue. Ca doit être safe à ce moment précis.
Nous nous rendons à un restaurant au kilo conseillé par le proprio de la guesthouse. Les restos au kilo ou à volonté sont très populaires au Brésil. C’est une option intéressante pour ceux en manque de légumes car les salades ici sont plus quali que dans un restaurant normal.
Celui-ci est « bon et pas cher », d’après le proprio. Heu… je crois que ce mec est millionnaire car ça coûte quand même 64 reals/kg. Et le peu qu’on a pris pèse près d’un kg. Les restaurants locaux/brasseries locaux vendent des plats dans les 20 reals.
Je me rends compte encore plus du contraste entre les riches et les pauvres. Si le proprio de notre guesthouse considère une assiette au Brésil, peu remplie, coûtant 20€ « bon et pas cher » – c’est normal qu’il y ait autant de problèmes au Brésil #choquée
Autre chose à signaler : les velcros présents sur les chaises pour « protéger » son sac des voleurs. J’ai attaché mon sac de courses Carrefour (acheté à Buenos Aires – c’est marrant non ?)
Nous passons ensuite un peu de temps au supermarché pour acheter de quoi manger ce soir et économiser un peu de sous. Tentative échouée car au lieu d’économiser, je suis super excitée devant le rayon de fruits de Zona Sul. On dirait que je suis au Vietnam, je retrouve mes fruits préférés à 7 reals le kilo (caramboles, goyaves super mûres, fruits du dragon et autres fruits dont je ne connais pas le nom en français). Les plats préparés ne sont pas vendus ici mais au supermarché Pão de Açúcar à côté (13 reals/plat).
Sur le chemin du retour, on entend un gros cri. C’est un père en train d’engueuler son gosse (dans les 5 ans peut-être) en train de voler de l’argent dans le chapeau d’un artiste de rue. Pfff !
Passage obligé pour tout séjour au Brésil : l’achat des Havaianas. Près de notre guesthouse, il y a une boutique vendant des Havaianas à partir de 13,9 reals (4€). (adresse : Av Nessa Senhora de Copacabana 420C). Une affaire ! Cependant, ce prix ne concerne que les anciens modèles et les modèles simples. C’est quand même presque donné sachant que le prix en France est minimum 18€. J’ai choisi pour moi une paire High Light, càd avec 3cm de talon, c’est un modèle rare en Europe et il coûte un peu plus cher : 30 reals soit 9€ (alors qu’en France il n’y a pas ma taille et ça coûte 34€). Dans les boutiques officielles d’Havaianas, on ne trouvera pas ces prix-là. On m’a donné d’autres adresses où je peux trouver encore plus de modèles, et j’y repasserai avant de rentrer en France (les Havaianas sont d’excellents cadeaux pour les amis)
Sur cette note positive, nous terminons notre premier séjour à Rio de Janeiro. Il pleut il pleut pendant des heures. Je ne savais pas qu’on pouvait avoir froid à Rio 😀 Nous allons y revenir dans 10 jours pour visiter le reste.
Partie 2 : Conseils pratiques
Budget & Astuces
Que ceux qui me disent que le Brésil ne coûte pas cher… réfléchissent deux fois parce que ce n’est pas vrai !
- Logement : 139 reals/chambre double salle de bain privée chez
Copacabana Best Deal Guest House (que je recommande à 100% – super emplacement). Il est recommandé de réserver un hôtel/guesthouse dans la Zona Sul pour des questions de sécurité. - Transport :
- Billet d’avion Buenos Aires – Rio de Janeiro : inclus dans le billet tour du monde
- Aéroport – centre ville : Shuttle Premium Auto ônibus (16 reals/personne) : le numéro 2108 va à Zona Sul (Copacabana, Ipanema)
- Transports publics : le métro est beaucoup plus safe que le bus. Mais les deux sont bondés alors on ne préfère pas les utiliser. Ca coûte dans les 3,6 reals/trajet. Google Maps peut vous aider pour les transports publics avec des horaires de bus en temps réel.
- Uber et les taxis sont recommandés pour tout déplacement à Rio de Janeiro. Ca ne coûte pas très cher (12 reals une course standard jusqu’à 25 reals pour traverser toute la ville). Si vous prenez un Uber Pool alors c’est aussi peu cher que le bus urbain (7 reals/trajet)
- Communication : carte SIM Claro 30 reals. Une recharge de 20 reals donne à JB 800MB et je ne sais combien de minutes de communication. La carte doit être activée en composant le *544# (les instructions sont en anglais)
- Nourriture : +10% de pourboire sinon ce n’est pas drôle.
- Dans les churrascaria, les churrascos (plateaux de viandes énormes) peuvent être partagés à deux pour 36 reals. Salades à partir de 15 reals (mais il n’y a rien à manger)
- Restautants au kilo : entre 49 reals et 64 reals/kg. En général, quand on n’a pas trop faim, on mange au moins 1kg de nourriture/repas. Faites donc attention à ne pas trop vous servir, on n’est pas dans un restaurant à volonté 😀
- Boissons : caïpi : entre 10 et 15 reals. Limonada 9 reals.
- A la plage : même prix pour les boissons que dans les restaurants. Noix de coco 6 reals. Location de chaises et parasole : entre 7 et 10 reals.
- Eau au supermarché : 2 reals les 1,5 L (l’eau du robinet pue le médicament et n’est en aucun cas potable. D’ailleurs, il y a des soupçons comme quoi les cas de microcéphalie sont liés aux produits ajoutés dans l’eau pour tuer les moustiques, et non uniquement à cause du zika)
- Restaurants chics : entre 69 et 79reals/plat.
- Supermarché : plats préparés à 13 reals. Fruits dans les 7 reals/kg. Beaucoup de choix au supermarché, donc si vous avez le temps de cuisiner, choisissez cette option !
- Visites :
- Christ le Rédempteur : 25 reals en Uber jusqu’à Paineiras Cordovado puis 38 reals/personne pour monter tout en haut en bus (tarifs haute saison)
Parenthèses sur la sécurité
- J’ai discuté avec plusieurs chauffeurs de Uber et tous me disent qu’il faut aller à la plage avec le strict minimum : maillot de bain et c’est tout. Pas de téléphone, pas d’argent (ou alors pile ce qu’il faut pour payer la location de chaises), pas de bijoux (ostentatoires ou non), pas de sac, pochette. La police est censée être présente à Copacabana et Ipanema mais en réalité, on n’en a pas vu beaucoup. Et il faut observer tout le monde. C’est la mafia sur les plages, des fois les vendeurs des kiosques sont aussi amis avec les voleurs et les aident à voler leurs propres clients !!!
- Il y a 4 types d’incidents à la plage :
- Vol à l’arrachée en vélo : cela concerne les bijoux (chaînes en or) et les sacs. Même les sacs en bandoulière peuvent faire l’objet d’une tentative de vol
- Vol des affaires mises sur le sable. Que vous dormiez à côté, ou la tête au-dessus, les voleurs sont très rapides. Certains vendeurs ambulants sont en fait des voleurs. Ils volent tout : lunettes, serviettes, tee-shirts… c’est fou ! On ne peut pas non plus demander à son voisin de surveiller ses affaires, car il peut être lui aussi un voleur déguisé 😀
- Vol en encerclant la victime (avec couteau ou non) : là il n’y a pas grande chose à faire, à part donner tout ce qu’on a. Ce type de vol peut survenir en pleine journée. Si vous n’avez vraiment rien, je ne sais pas, donnez vos lunettes de soleil.
- Balancer de la moutarde sur les chaussures et proposer de les nettoyer pour une somme monstrueuse : le mieux est de refuser et si les mecs deviennent insistants ou agressifs, traverser tout de suite la route et rentrer.
- Sachez que les douches sur la plage ne sont pas gratuites.
- Autres moments « à risque » :
- A l’intérieur du taxi : vérifiez que les portes sont verrouillées. Il arrive que les voleurs ouvrent la porte au feu rouge pour voler le sac que vous posez sur vos jambes
- A l’intérieur du restaurant : pareil, il n’est pas rare que les voleurs entrent en courant dans un restaurant et vous vole le portable mis sur la table ou votre sac
- Les produits Apple valent de l’or au Brésil, cachez-le ! Sortez vos vieux Samsung !
- La partie autour de Paineiras Cordovado et Christ le Rédempteur semble être très sûr (on ne peut y aller que si on a une voiture ou si l’on y va par taxi) donc si vous voulez montrer vos bijoux ou vos smartphones, c’est sûrement un des seuls endroits où vous pouvez le faire
- Pour l’utilisation de la carte de crédit, il faut vraiment faire attention. Et quand il y a une fraude c’est de plusieurs milliers d’euros donc ne rigolez pas avec ça (je connais personnellement des gens dont la carte a été clonée au Brésil). Ne faites jamais confiance à un distributeur 24/24 dans la rue, allez dans les banques (Badesco ou Banco do Brasil) avec des heures d’ouverte et de fermeture. Si vous payez par carte, il faut demander au serveur d’amener la machine à votre table.
- Les taux de change sont très avantageux ici (meilleurs que les taux officiels). Je recommande Casa Universal – Cambio Viagens e Turismo à Copacabana.
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