Oun est un ami de longue date. Je suis déjà partie en vacances avec lui à Barcelone, et à Saint-Raphael. On s’entend super bien et avons un rythme de voyage similaire. Apprenant qu’il devait bientôt passer à Luang Prabang, je ne pouvais que regretter notre choix d’abandonner Luang Prabang pour Chiang Mai à cause de la vitesse de connexion Internet.
Mais lundi soir, il m’écrit sur Facebook « on est à Bangkok, on va à Luang Prabang demain, t’es sûre que tu ne veux pas venir ? On n’aura pas l’occasion de se voir avant très longtemps. Ma mère est là aussi, elle vient voir ses cousins cousines à Luang Prabang ».
Sa mère est laotienne, et ça a toujours été un rêve pour moi de visiter le pays d’origine d’un copain avec lui et sa famille. C’est une chose d’être accueillie par les locaux, mais une autre chose d’être intégrée à une vraie famille locale, d’aller voir ses cousins, cousines, tantes et oncles.
Après réflexion et vérification des tarifs sur Internet, je tranche. OK, j’arrive demain (toute seule du coup car JB travaille et ça représente tout de même un petit budget).
Partie 1 : Carnet de voyage
Jour 1
Pour aller de Chiang Mai à Luang Prabang, le billet le moins cher me fait passer par Bangkok. Je croise Oun et sa famille à l’aéroport de Bangkok, on prendra le même avion. Installée tranquillement dans mon siège, Oun vient me voir juste après le décollage (on n’a pas pu prendre de places côte à côte) et me dit « regarde, la moitié de l’avion est vide ».
Eh oui, personne ne prend l’avion pour aller au Laos. On occupe chacun un rang de 3 chaises et papotons en mangeant un goûter dégueulasse servi par les hôtesses de l’air. Depuis le ciel, le Laos est vert vert vert, avec plein de montagnes.
L’aéroport de Luang Prabang est minuscule. Il y a 2 queues : celles réservées aux gens non-organisés càd qui font un visa on arrival, et les autres 😀 Etant vietnamienne, je suis exemptée de visa pendant 30 jours donc je passe devant tout le monde.
Comme d’habitude, dès que j’arrive dans un nouveau pays, j’achète une carte SIM, je retire ou fais le change. Luang Prabang doit être le seul lieu au monde où le taux est plus intéressant à l’aéroport qu’en ville.
La mère d’Oun négocie un taxi pour le centre ville à 20 000kip/personne (ça coûte 50 000kip/personne normalement). C’est l’avantage quand on parle laotien !
Nous sommes déposés devant l’hôtel Peninsula Villas, qui appartient à une de ses tantes. Elle l’a fait construire et elle le loue maintenant à un investisseur chinois pour 15 ans. Apparemment, ce modèle économique n’est pas rare à Luang Prabang.
Comme tous les hôtels à Luang prabang, il y a un couloir/balcon accessible à tous avec des tables et des chaises, parfait pour travailler.
Tandis que sa mère rend visite à sa famille laotienne, Oun et moi nous éclipsons pour découvrir sans attendre le centre touristique de la ville – qui est composé de 3 rues parallèles.
On dîne chez Bamboo Tree, qui plaît beaucoup aux touristes, car la cuisine ici est super fade, et convient parfaitement aux touristes incapables de manger pimenté ou épicé. On note de ne plus y revenir car ça coûte trop cher et ce n’est pas bon.
On se promène sur la rue principale…
… pour finir au marché de nuit qui est ouvert tous les soirs. Les marchandises ne sont pas si différentes que celles qu’on trouve en Thailande, à l’exception des bijoux et couverts faits de matériels récupérés sur les bombes.
On craque pour des crêpes Nutella qui sont trop peu fournies en Nutella (10 000kip soit 1€), et des coconut pancakes à 5000kip (0,5€)
On marche au milieu de la route pour rentrer à l’hôtel. C’est marrant, dans cette ville, à n’importe quelle heure de la journée, on peut toujours marcher au milieu de la route, comme dans un petit village. Oun me demande tout haut tout fort « ce n’est pas comme Chiang Mai hein ? » et d’autres touristes entendent et gloussent aussi, en nous disant « ahhh ça c’est sûr ».
Jour 2
Je dois travailler toute la journée. Le matin, je travaille sur le balcon.
Nous déjeunons chez @phonheuang café où j’ai droit à un vrai laap (plat national laotien) version épicée et non la version pour touristes comme hier soir. Ici, quand on demande « a little spicy », ils nous mettent un piment à côté, pour qu’on croque dedans. Si on veut très spicy, on aura droit à 3 piments.
Le service est super lent mais c’est le standard national. Ici, entre le menu et la commande, il peut se passer une sieste. Puis entre la commande et l’arrivée des plats, un siècle. J’aime ce côté laid-back laotien, c’est encore plus tranquillou que le Cambodge.
Du coup, je comprends tout à fait pourquoi les gens sont overwhelmed quand ils visitent ensuite le Vietnam, où les habitants sont naturellement en mode hyperactifs, en constante amélioration de soi-même, où l’efficacité, le travail, le dynamisme et le perfectionnisme nous sont enseignés dès notre tendre enfance – et où tout le monde doit gagner plus d’argent, encore plus, toujours plus.
Oun me dit que pour résumer le caractère des trois pays, c’est très simple : le vietnamien creuse un trou, le cambodgien plante la graine, et le laotien regarde l’arbre pousser.
Et l’après-midi, nous repérons The Terrace, qui appartient à l’hôtel Burasari Heritage.
Malgré la tentative et l’équipement haute technologie d’Oun pour amplifier le wifi de l’hôtel, on n’y arrive pas et finit par utiliser la 3G pour se connecter et travailler.
Il fait tellement chaud qu’à la fin de la journée, on dépensera plus de 20€ en mojitos, ice creams et Coca. oups…
Pour le dîner, nous sommes invités chez une tante, qui cuisine divinement bien. Ils parlent laotien entre eux et je ne comprends rien, le laotien étant très très différent du vietnamien.
Maintenant je comprends ce que doit ressentir JB quand il s’assoit manger avec mes parents qui parlent vietnamien avec moi et que je suis trop flemmarde pour lui traduire toute la conversation.
Jour 3
Le chauffeur de taxi de l’aéroport revient nous chercher aujourd’hui pour aller aux cascade de Kuang Si. Nous avons droit à un mini-van privatisé mais fatigué (appartenant au gouvernement laotien) qui me fait bondir à chaque nid de poule.
L’entrée coûte 20 000kip/personne (2€). Il faut descendre voir les ours protégés, avant d’apercevoir les cascades. Le chemin est super facile, même s’il n’est pas compatible aux personnes handicapées (les personnes handicapées peuvent prendre le chemin à gauche).
Je ne savais pas qu’il y avait plusieurs chutes en fait. Mais la nature est bien faite et elle nous réserve les meilleures surprises à la fin.
Certains endroits sont autorisé à la baignade, certains endroits sont interdits d’accès. Ce n’est pas lié à la dangerosité mais plutôt au caractère sacré de certaines chutes.
A la fin, nous sommes récompensés par cette vision de rêve : une série de cascade d’une centaine de mètres au total, et de l’eau turquoise transparente, où nagent de petites bandes de poissons gris. En haut de la cascade, on voit des gens en train de se baigner.
A gauche, il y a un petit chemin qui mène jusqu’à la source. On aperçoit un groupe de seniors français, dont le guide leur interdit de monter jusqu’en haut.
On comprend mieux pourquoi quelques minutes plus tard : c’est super glissant et inondé par endroits. Heureusement qu’il ne pleut pas.
On n’a pas toujours des escaliers comme ça, la plupart du temps, c’est de la terre avec quelques pierres servant d’escalier si on est chanceux.
C’est en haletant qu’on arrive jusqu’au sommet. On peut traverser les ponts et marcher au-dessus de la cascade mais ce n’est pas Iguazu non plus.
Un « bamboo boat » qui nous amène voir de mini cascades pour 1€/personne
Le cadre est féérique…
Sur ce, on descend par l’autre côté en se demandant à quel moment on pourra rejoindre les autres touristes en train de se baigner joyeusement à la piscine secrète qui n’est plus si secrète que ça (puisqu’on les a vus d’en bas de la cascade)
On descend, descend et toujours aucun signe menant à cette belle piscine naturelle en haut de la cascade. Après investigation, on découvre qu’il faut effectivement descendre et dès qu’on croise un panneau « NO ENTRY », il faut enjamber ce panneau et accéder à un petit chemin menant à la piscine naturelle.
Déjà on a beaucoup de mal à descendre, mes sandales glissent et je dois m’accrocher comme un singe à la barrière en bambou, donc ça me gêne beaucoup d’entrer en plus dans une zone interdite à mes risques et périls.
On se contente de descendre, Oun se baigne dans une des cascades (il y a des cabines pour se changer et tout et tout) puis on rentre. La mère de Oun nous attend déjà avec des sacs remplis de street food acheté à l’entrée du site. J’adore voyager avec les mamans, on n’a pas à réfléchir et on mange toujours bien.
Aussitôt rentrés à Luang Prabang, nous nous préparons pour aller faire un tour en bateau pour voir le coucher du soleil. Cherchez Wat Xiengthong sur Google Maps, l’emplacement pour voir le coucher du soleil (gratos) est juste en bas.
Nous remplissons un bateau de 6 et payons 50000kip/personne. La balade dure 1h. Le coucher du soleil est à 18h15 alors on a bien calculé pour être au pier à temps.
La balade en bateau est un excellent moyen pour observer les scènes de la vie quotidienne : des enfants qui jouent dans l’eau, les laotiens s’occupant de leurs potagers à la rive du Mékong…
Le soir, la maman de Oun nous amène dans un restaurant barbecue à volonté (tapez Riverside Barbecue Restaurant sur Google Maps). Pour 64000kip/personne, on peut se servir à volonté. C’est un barbecue mixte comme en Thailande càd avec une partie fondue et une partie barbecue. Il y a un trou au milieu de la table où les serveurs mettent du charbon, et on va chercher des ingrédients : légumes, viandes, poissons, nouilles… il y a quelques plats déjà préparés comme des nems, desserts. C’est vraiment cool comme concept même s’il faut bosser dur car il faut constamment griller un truc, sortir les légumes, ajouter du bouillon…
On finit chez un salon de massage (Day Spa, que je recommande) pour chouchouter nos jambes maltraitées aujourd’hui. Je suis tellement fatiguée que je me suis endormie pendant le massage.
Jour 4 : comment j’ai raté mon avion + une rencontre inattendue
Mon avion décolle à 15h. Je réserve le taxi via l’hôtel (60000kip) pour qu’il vienne me chercher à 13h. En attendant, je profite du super petit déjeuner de l’hôtel
…avant d’aller boire un verre chez Khaiphaen. C’est un resto au concept intéressant : ce resto est utilisé comme une école pour les enfants de la rue, pour leur apprendre la gestion d’un restaurant de A à Z. Il existe apparemment aussi à Bangkok et Vientiane. Malgré le bon concept et la déco agréable, je n’aime pas du tout leur recette de mousse au chocolat ni leur cocktail.
C’est l’heure de partir. Je salue tout le monde et m’installe confortablement dans un grand 4×4. J’écris à JB « ça y est, je suis dans un taxi pour aller à l’aéroport ». Et il me répond « ah bon ? Tu n’étais pas censée être dans l’avion plutôt ? »
Je revérifie mon billet d’avion. Au moment même (13h05), mon avion est en train de décoller. Je me suis trompée de billet, j’ai regardé les horaires du billet de l’aller.
Mais comme je n’ai encore jamais raté d’avion, je me dis que j’ai peut-être une chance, allons jusqu’à l’aéroport pour voir si mon avion n’a pas un peu de retard 😀 J’y suis à 13h25, et après quelques questions, on me dit que mon avion est effectivement parti. Voilà, c’est la 1ère fois que je rate un avion et j’espère que ce sera la dernière fois.
Dépitée, j’écris à tout le monde pour confirmer mon epic fail. Oun est trop content que je reste un jour de plus avec lui. J’échange de l’argent puis reprend un taxi pour 50 000 kips.
Avec Oun, on se dit que comme je n’ai pas eu le temps de voir le mont Phousi, le destin a fait que je revienne ici lol
Alors, on y va tout de suite, en passant devant l’ancien palais royal et son temple :
Le chemin menant au mont Phousi est bien en pente :
Mais arrivés en haut, on est récompensés par cette belle vue :
Nous descendons par l’autre côté pour apercevoir les bonzes
et une empreinte du pied de bouddha (le pied est énorme)
Et puis on traverse un pont en bambou pour rejoindre l’autre côté de la rive. La traversée coûte 5000kips/personne et il faut garder le ticket pour ne pas à payer au retour. Ils font payer car ce pont sera abîmé très rapidement et il faut en refaire régulièrement.
Nous nous installons au Dyen Sabai Restaurant qui a de grands espaces avec vue pour s’allonger et papoter. Si vous préférez ne pas traverser le pont, il y a un autre bar avec vue, c’est Utopia.
Donc, je disais, on est en train de papoter avec nos mojitos à la main qu’un français vient nous interrompre en me demandant si j’ai un blog. Comme le sait-il ? Il me demande ensuite si mon blog s’appelle « Tour du monde 5 continents » avant de montrer un article avec ma photo dessus « c’est bien vous ? » ahahhaha On fait la connaissance avec sa femme et ses deux enfants, assis pas très loin. Apparemment, notre blog les a bien aidés à planifier leur tour du monde. On passe beaucoup de temps à papoter, et Karen m’enverra plus tard des photos des bagages super light qu’ils ont amenés avec eux. C’est hyper inspirant, je n’ai jamais vu de famille voyageant avec aussi peu de bagages. Et les enfants, malgré les cours obligatoires pendant le voyage, en profitent bien. C’est la preuve qu’il ne faut pas hésiter à faire le tour du monde avec les enfants ! Pour lire leur blog, c’est par ici !
Ce soir, nous dînons avec d’autres tantes et oncles de Oun, au resto Coconut Garden. Comme ils parlent français, nous avons pu discuter un peu et ils me disent qu’au Laos, c’est comme au Vietnam, les parents travaillent dur pour offrir aux enfants une maison, qui eux, vont travailler dur pour offrir à leurs enfants une maison… et ainsi de suite. Comme chez nous, les enfants s’occupent de leurs parents jusqu’à la fin de leur vie.
Le sujet qui anime toutes les conversations, c’est l’arrivée bientôt d’un train venant de la Chine, traversant tout le Laos, pour desservir la Thaïlande et Singapour. Avec ce train viendront des milliers de touristes chinois (que tout le monde déteste en Asie au Sud-est pour leur sans-gêne, leur crachat et leur attitude de l’empire du milieu), et des tensions diplomatiques. Bref, c’est le moment de visiter le Laos, avant que ça ne devienne super touristique, ou qu’une guerre dans la zone n’éclate.
On me conseille de tester OR LAM SIN MOO, une spécialité de Luang Prabang. Je trouve ça très savoureux mais la mère de Oun est déçue par le plat, me disant qu’ils auraient dû mariner la viande et cuire un peu plus longtemps.
On revient au même salon de massage se faire chouchouter. A 6€/h, pourquoi se priver ? 😀
Jour 5 :
Cette fois, ça y est, je pars pour de bon. Le chauffeur de taxi est étonné de me voir encore à Luang Prabang. Je lui explique l’histoire et une autre cliente compatit avec moi en disant qu’elle a raté, elle aussi, son avion Bali – Vietnam. Vu le prix, c’est moins grave que de s’apercevoir, comme mon ancienne collègue, à minuit, qu’elle vient de rater son avion Tokyo-Paris suite à la confusion entre minuit du jour même, et minuit de la nuit suivante.
Partie 2 : Conseils pratiques
Comment y aller
- En avion :
- Depuis Hanoi : environ 106€ l’aller avec Lao airlines
- Depuis Chiang Mai ou Bangkok : environ 109€ avec ou sans escale à Bangkok
- En bus :
- Depuis Hanoi : 23h, attention, ce trajet passe par une frontière non autorisée par le e-visa. Par contre, vous avez à l’exemption de 15 jours si besoin. Ce trajet n’est pas du tout conseillé car ce n’est pas très confortable
- En bateau :
- Depuis Chiang Rai (à 3h de voiture de Chiang Mai) : slow boat 2 jours avec une nuit dans une petite ville, 1500 bahts environ
- Depuis Chiang Rai : fast boat en 1 jour : 2500 bahts environ
Connexion Internet
Tout savoir sur le Wifi & Internet ici
Money exchange/retrait
Les taux de change sont plus intéressants à l’aéroport qu’au centre ville. Pensez à faire le change dès votre arrivée à l’aéroport.
Si vous avez du mal à retirer de l’argent, rendez-vous à la Banque pour le commerce extérieur lao public (tapez BCEL sur Google Maps). Il y a toujours des frais fixes pour tout retrait (de mémoire 20000kip soit 2€). On peut retirer jusqu’à 2 millions de kip à la fois (200€).
Budget
236€/personne pour 5 jours, 4 nuits + 300€ d’avion A/R depuis Chiang Mai (acheté en last minute)
Taux Janvier 2018 : 1€ = 10325 kips
- Hôtel : Peninsula Villas : 54€/nuit/chambre double pouvant accueillir jusqu’à 3 personnes
- Transport :
- Taxi aéroport => centre ville : 50 000kip/personne
- Taxi privé pour Kuang Si waterfalls : 300000kip pour 5 personnes max. Si vous passez par les agences, ça coûte 45000kip/personne
- Carte SIM : 200 bahts ou 5USD
- Visite :
- Entrée Kuang Si waterfalls : 20 000kip/personne
- Entrée Mont Phousi : 20 000kip/personne
- Traversée des ponts en bambou : 5 000kip/personne
- Bateau sur le mekong pour voir le coucher du soleil : 50 000kip/personne
- Restaurants :
- entre 30 000kip et 50 000kip le plat
- Restaurant Riverside Barbecue : 64 000kip/personne avec boisson
- Streetfood : entre 5 000 et 20 000 kip/personne
- Boisson :
- Cocktail entre 20 000 et 40 000kip (le happy hour commence dès midi)
- Petite bouteille d’eau : 5 000kip
- Grande bouteille d’eau : 10 000kip
- Massage : chez Day Spa
- 60 000kip le foot massage ou le body massage laotien
- 160 000kip le soin visage (que je ne recommande pas)
Horaires de bus
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