Le monde des fibres naturelles de luxe est fascinant, et j’ai un faible pour deux d’entre elles : le cachemire et la soie. Je les utilise depuis très longtemps. Lors d’une séance shopping avec une copine, elle m’a demandé pourquoi je me ruinais à acheter les meilleures matières et la meilleure qualité. J’espère que cet article va répondre à ces questions.
Pourquoi opter pour de laine 100% naturelle ?
Déjà, parlons des avantages de la pure laine. Il y a beaucoup de produits synthétiques qui imitent la laine mais je veux absolument utiliser de la pure laine car les fibres de laine possèdent une couche externe composée de minuscules écailles qui se chevauchent et qui sont hydrophobes (ayant tendance à repousser l’eau). L’intérieur de la fibre est hygroscopique (ayant tendance à attirer l’eau), ce qui permet aux vêtements en laine de conserver leurs propriétés isolantes naturelles même lorsqu’ils sont mouillés. Pour quelqu’un comme moi qui transpire beaucoup dans le métro, mais frileuse dès que je sors du métro, et qui tombe malade dès que mes vêtements sont un chouia mouillés en hiver, il me faut des matières comme la laine ou la soie pour gérer la transpiration de manière efficace en hiver. En plus, la laine ne développe pas de mauvaises odeurs. Un t-shirt en laine mérinos peut être porté 3-4 jours de suite en randonnée. C’est la matière que nous portons toute l’année quand nous voyageons.
Le Cachemire : L’Or Duveteux des Montagnes
Commençons par le cachemire, cette fibre d’une douceur incomparable qui fait la réputation des plus grands créateurs. Contrairement à ce que beaucoup pensent, le cachemire n’est pas issu d’une race spécifique de chèvre, mais plutôt le résultat d’une sélection minutieuse visant à produire une sous-toison particulièrement fine.
Ce qui rend le cachemire si précieux ? C’est avant tout sa rareté. Après des années de sélection génétique, les chèvres chinoises, qui sont les plus productives, ne donnent qu’environ 1 kg de fibre brute par an par chèvre. Mais attention, sur ce kilo, seuls 500 grammes constituent réellement le précieux cachemire (le duvet). Dans certains pays, la situation est encore plus extrême : les chèvres produisent environ 500 grammes de fibre brute dont seulement 150 grammes sont du véritable cachemire ! Pour être classée comme cachemire, une toison doit contenir au minimum 30% de sous-duvet par rapport aux poils de garde. Ce duvet chez la chèvre ne se développe que dans un climat particulièrement hostile (allant jusqu’à -40 degrés), donc les principaux producteurs du cachemire sont la Mongolie et la Chine (nord de la Chine). C’est la nature elle-même qui crée cette qualité exceptionnelle : pour survivre aux hivers glacials des steppes mongoles, les chèvres développent cette protection naturelle unique.
Pour mériter l’appellation « cachemire », la fibre doit répondre à des critères très stricts. Elle doit être incroyablement fine – moins de 18,5 microns de diamètre (pour vous donner une idée, un cheveu humain fait environ 75 microns) et une longueur de 3cm minimum.
Ainsi le cachemire est très léger, très doux, mais tient très chaud. Pour les frileuses comme moi, c’est la matière idéale en hiver ! J’ai besoin des pulls super chauds mais ultra légers, car je ne supporte pas l’impression de porter 1kg de laine sur moi. Plus la laine est légère, plus elle me plaît.
Le Choix de la Mongolie : Une Question d’Éthique et de Qualité
Bien que le cachemire de qualité puisse provenir de différentes régions, la Mongolie se distingue particulièrement. Au-delà de la qualité exceptionnelle de ses fibres due au climat, c’est aussi le mode d’élevage qui fait la différence. En Mongolie, les chèvres sont généralement élevées dans des structures plus petites, familiales, où les traditions d’élevage séculaires sont respectées. Ce système permet un meilleur traitement des animaux, la laine est prélevée de manière plus respectueuse car chaque agriculteur s’occupe de son petit troupeau et a plus de temps pour prélever la laine de chaque chèvre, contrairement aux grosses fermes chinoises où les chèvres sont mal traitées.
Le Pashmina : L’Excellence du Cachemire
Une mention spéciale doit être faite pour le pashmina, considéré comme le cachemire le plus fin au monde. Ce terme, qui vient du mot persan « pashm » signifiant « laine », désigne spécifiquement les fibres issues des chèvres changthangi (ou chèvres pashmina) vivant dans la région du Ladakh, à plus de 4000 mètres d’altitude dans l’Himalaya. Ces conditions extrêmes conduisent ces chèvres à développer une sous-toison d’une finesse exceptionnelle.
Ce qui distingue le pashmina du cachemire ordinaire, c’est son diamètre encore plus fin : entre 12 et 15 microns, contre les 18,5 microns maximum du cachemire standard. Cette finesse extraordinaire explique la douceur incomparable du pashmina et son prix encore plus élevé. Le pashmina est très léger mais tient extrêmement chaud. J’ai pu m’offrir à deux reprises un foulard en pashmina et je peux vous dire que je n’ai jamais toucher une matière aussi douce, aussi agréable, on dirait un nuage.
Malheureusement, le terme « pashmina » est aujourd’hui souvent utilisé abusivement dans le commerce pour désigner de simples châles en cachemire, voire des mélanges de fibres diverses. Un véritable pashmina est une rareté, produit en quantités limitées et dans des conditions géographiques très spécifiques.
Le tissage est important également. J’ai remarqué que mon premier foulard en pashmina (acheté à Dubai) tissé de manière standard (fils verticaux et horizontaux croisés) était plus fragile. Mes bagues arrachent régulièrement des fils du foulard. Alors que pour mon deuxième foulard en pashmina acheté chez Princesse Moghole, le tissage « diamant » rend le foulard plus costaud puisque le tissage est plus serré. Un tissage serré réduit également le boulochage, un inconvénient inévitable du cachemire et pashmina. Le tissage « diamant » c’est un motif traditionnel très spécifique du véritable pashmina. Il est considéré comme plus difficile à exécuter et réservé aux tisserands plus expérimentés.
Le Cachemire Double Face : Le Summum du Luxe
Parmi les produits en cachemire les plus prestigieux, les manteaux double face représentent un sommet de savoir-faire et de luxe. Le terme « double face » désigne une technique de confection particulière où le tissu est parfaitement fini des deux côtés, sans doublure traditionnelle. Cette technique exige non seulement une matière première d’exception, mais aussi un travail artisanal méticuleux.
La fabrication d’un manteau double face nécessite un cachemire de la plus haute qualité, car chaque face du tissu sera visible et devra présenter un aspect impeccable. Le tissage doit être particulièrement dense et régulier pour garantir une bonne tenue du vêtement sans l’aide d’une doublure. Le prix élevé de ces pièces s’explique par plusieurs facteurs : d’abord la quantité importante de cachemire pur utilisée (double face = 2 fois plus de cachemire), mais surtout le travail de confection extraordinairement minutieux.
La réalisation d’un manteau double face exige une expertise rare : chaque couture doit être invisible des deux côtés, nécessitant un travail manuel précis et chronophage. Les finitions requièrent des techniques spéciales de couture à la main. Cependant, pour aller plus vite, certaines marques peuvent utiliser une machine spéciale (qui coûte très cher) pour faire ce type de couture. En tout cas, cette construction particulière permet d’obtenir un vêtement aussi beau à l’intérieur qu’à l’extérieur, souvent réversible, offrant ainsi deux manteaux en un. Le résultat est un vêtement d’une légèreté exceptionnelle malgré sa chaleur, une prouesse technique qui justifie son prix. Ce type de produits est seulement proposé chez les marques de luxe comme The Row, Loro Piana, Max Mara, Hermès, Akris, Lan Jaenicke …
Attention, vous pouvez trouver des manteaux double face chez Joseph par exemple, mais regardez bien l’étiquette de composition, c’est souvent 70% de laine et 30% de cachemire (voire moins). Perso je vise toujours 100% cachemire pour atteindre cet effet « poids plume » mais c’est très spécifique à mes critères de sélection. Vous pouvez chercher « manteau 100% cachemire double face » ou « manteau 100% cachemire réversible ». Pour repérer ce genre de produits, c’est très simple : ils n’ont pas de doublure.
La Soie : Le Fil des Empereurs
La soie, quant à elle, possède une histoire tout aussi fascinante. Cette fibre a donné son nom à la célèbre Route de la Soie.
Le processus de création de la soie commence bien avant le filage, avec le cycle de vie fascinant du Bombyx mori, le ver à soie domestique. Pour en apprendre davantage, j’ai rejoint un groupe de sériciculteurs vietnamiens sur Facebook et j’ai pu voir quelles sont leurs difficultés.
Le cycle du ver à soie, minutieusement surveillé par les sériciculteurs, se déroule en plusieurs étapes précises :
Les Œufs (3-10 jours)
- La femelle papillon pond environ 300 à 500 œufs
- L’incubation dure environ 10 jours dans des conditions idéales (température de 22-25°C)
- Les œufs, d’abord jaune pâle, deviennent gris foncé juste avant l’éclosion
La Croissance de la Larve (25-30 jours)
- Les minuscules larves, à peine 3mm à l’éclosion, se nourrissent exclusivement de feuilles de mûrier
- Le ver traverse quatre mues, appelées « sommeils », où il cesse de manger
- Entre chaque mue, on parle d’un « âge » différent du ver
- À la fin de sa croissance, le ver atteint environ 9 cm et a multiplié son poids par 10 000. Au Vietnam, il y a une expression qui dit, grossomodo « manger autant que les vers à soie ». Il faut une quantité astronomique pour nourrir ces vers à soie. C’est pour ça que les sériciculteurs plantent souvent eux-mêmes des mûriers pour pouvoir les nourrir. Les feuilles de mûrier doivent être d’excellente qualité. La moindre trace de pesticide (même si c’est l’agriculteur voisin qui en met sur sa parcelle) peut tuer tous les vers à soie et ruiner l’effort engagé depuis plusieurs semaines.
La Formation du Cocon (3-4 jours)
- Arrivé à maturité, le ver cherche un endroit approprié pour filer son cocon. Le fait qu’il file son cocon ou pas dépend en plus de la météo. Ce n’est pas du tout garanti.
- Il produit un fil continu de soie pouvant atteindre 1500 mètres
- Le filage du cocon prend environ 3 jours de travail ininterrompu
- Le ver utilise des mouvements en « 8 » de sa tête pour construire son cocon
Au total, de l’œuf jusqu’au cocon complet, il faut environ 35-45 jours. Ce cycle relativement court explique pourquoi la sériciculture peut produire plusieurs récoltes par an. Cependant, la réussite dépend de beaucoup de facteurs indépendants des sériciculteurs (comme la météo par exemple) et on ne peut pas savoir à l’avance si les cocons seront formés, ou pas.
Le rachat des cocons se fait via intermédiaires, et le prix est en fonction de l’offre et de la demande. Les sériciculteurs ne peuvent pas garder les cocons et les vendre quand le prix est plus élevé car ils doivent absolument les vendre dans les 3 jours après la formation des cocons. Trop tôt et les cocons ne sont pas assez lourds, et trop tard, les vers deviennent papillons, les cocons sont troués et ne valent plus rien. En effet, le cocon doit être dévidé d’un seul tenant pour préserver la longueur et la qualité du fil. Les vers à soie sont donc gazés ou bouillis avant la récolte, ils ne deviendront jamais papillons 🙁
Un seul fil de soie peut mesurer jusqu’à 1,5 kilomètre de long. Il faut regrouper les fils provenant de 10 cocons pour faire un fil en soie. Ainsi, il faut environ 2500 vers à soie pour produire une seule robe.
La soie naturelle possède des propriétés uniques : elle est à la fois légère et résistante, thermorégulatrice et hypoallergénique. Sa surface lisse et sa structure moléculaire lui confèrent cet aspect brillant caractéristique qui capture et réfléchit la lumière de manière unique.
Attention aux Fausses Promesses
Cependant, il est crucial de comprendre que le prix élevé n’est pas toujours garant de qualité. Dans le monde du cachemire, certaines marques, même prestigieuses, utilisent des fibres qui ne respectent pas les standards de qualité. Les fibres peuvent être trop grosses (dépassant les 18,5 microns requis) ou trop courtes (inférieures aux 3 cm minimum), le tissage peut être trop lâche (pour économiser de la matière première) ce qui compromet la durabilité, le poids (plus lourd que nécessaire) et la douceur (trop de bouloches) du vêtement final.
Pour la soie, la situation n’est pas plus simple. De nombreux fabricants proposent des mélanges où la soie est mélangée avec d’autres fibres, sans que le consommateur puisse facilement le détecter. Ces mélanges sont parfaitement légaux tant qu’ils sont déclarés, mais l’étiquette de composition peut ne pas l’indiquer (notamment quand vous achetez de la soie à l’étranger), et le prix ne reflète pas toujours cette dilution de qualité.
Comment Se Protéger ?
Pour le cachemire, privilégiez les marques qui sont transparentes sur l’origine de leurs fibres. Un cachemire de qualité doit être doux au toucher (mais pas trop doux non plus car les fibres synthétiques sont beaucoup plus douces), sans démanger, et ne doit pas présenter de bouloches excessives après quelques utilisations (les bouloches sont inévitables mais si les fibres sont suffisamment longues, on aura moins de bouloches qu’un pull de mauvaise qualité). Perso, je n’achète que du 100% cachemire. Je trouve que ça ne sert à rien de mélanger 70% laine avec 30% cachemire, on perd les avantages que je recherche chez le cachemire tout en payant un prix premium. Il vaut mieux que je paie un peu plus cher que de me retrouver avec un article plus lourd que nécessaire. Par contre, le mélange cachemire-soie est tout à fait souhaitable, mais ça coûte très cher.
Pour la soie, examinez attentivement les étiquettes de composition. Une soie pure sera mentionnée comme « 100% soie ». Méfiez-vous des appellations vagues ou des pourcentages de mélange qui ne justifient pas le prix demandé. Si vous achetez vos produits en soie à l’étranger, malheureusement il n’y a aucun moyen de savoir si c’est de la vraie soie.
Le test du feu vu partout sur Internet n’a aucune valeur car toute fibre d’origine animale aura le même comportement (elle brûlera comme un cheveu). Ainsi, il faut un vrai laboratoire pour distinguer le cachemire de la laine ordinaire, idem pour la soie.
L’Impact Environnemental et l’Avenir
Dans notre monde de plus en plus conscient des enjeux environnementaux, ces fibres naturelles présentent un avantage certain : elles sont biodégradables et renouvelables. Cependant, leur production pose des défis. Pour le cachemire, l’augmentation de la demande mondiale a conduit à une surexploitation des pâturages en Mongolie. Pour la soie, les questions de bien-être animal sont de plus en plus débattues.
Ainsi, je vous conseille fortement d’acheter ces produits d’exception en seconde main. Non seulement vous payerez moins cher mais votre achat n’aura pas d’impact sur l’augmentation de la demande de cachemire/soie.
Où trouver du cachemire/soie
Bref, le cachemire et la soie restent des symboles de luxe non pas seulement pour leur rareté, mais pour l’ensemble des qualités qui les caractérisent : douceur, légèreté, durabilité, et confort incomparable. Leur production exige patience, savoir-faire et respect de standards élevés. Puisque ce sont des produits d’excellente qualité, vous pouvez les garder longtemps. Le coût par utilisation diminue quand on a des produits durables. De plus, ce sont des produits basiques, indémodables, vous serez toujours chic avec un pull ou un manteau cachemire, quelle que soit la tendance du moment.
Cependant, en tant que consommateurs, il faut rester vigilants : un prix élevé n’est pas synonyme de qualité, et seule une connaissance approfondie des standards de qualité nous permettra de faire des choix éclairés. Même les marques de luxe font des compromis sur la qualité, il est essentiel de s’éduquer pour reconnaître la véritable valeur de ces fibres exceptionnelles. Le véritable luxe ne réside pas dans le prix affiché ou le nom de la marque. Apprenez à lire les étiquettes de composition et vous renseigner sur l’origine des fibres.
Les marques que je recommande ci-dessous ne m’ont pas payé un seul sou pour être mentionnées.
Pour le cachemire, je conseille les anciennes collections de Kujten et surtout Gobi qui sourcent leurs cachemires en Mongolie. Prenez seulement 100% cachemire. Je conseille les anciennes collections car j’ai remarqué une diminution de qualité ces dernières années. Pour le pashmina, je conseille Princesse Moghole (choisissez le tissage diamant).
Pour les manteaux en cachemire, une recherche « manteau 100% cachemire » vous permettra de repérer pas mal de manteaux vintage. Ensuite il faut lire la composition pour savoir si c’est vraiment du 100% cachemire. Attention les manteaux actuels, sauf pour de très grandes marques de luxe, sont toujours mélangées à de la laine vierge normale, avec un peu de polyamide par ci par là. Il faut piocher dans du vintage, des collections un peu plus anciennes, ou des marques de niche pour trouver le graal. Perso, j’ai pu acheter un manteau récent, 100% cachemire, d’une marque de luxe américaine. Comme elle est inconnue en France, on me l’a revendu pour 80 euros alors que neuf, il vaut 1600 euros (et toujours en vente sur le site de la marque). Pour JB, j’ai pu lui acheter un manteau 100% cachemire poids plume d’une douceur incroyable, dans une vente privée il y a une quinzaine d’années. Maintenant, on ne les trouve plus, en tout cas, pas à moins 300 euros pour du neuf.
Pour le cachemire double face, vous pouvez acheter des chutes de tissus 100% cachemire double face de Piacenza ou de Loro Piana (entre 150 euros et 350 euros le mètre) pour confectionner un manteau ou un poncho chez un tailleur, ou tout simplement l’utiliser comme plaid à la maison (quand je rentrerai en France je vous ferai une démo). Vous pouvez aussi faire appel à Artisanale du Cachemire, un atelier basé en France (30440 Saint-Martial) qui fait des pulls de cachemire selon vos mensurations. Ils font un deuxième col pour vous. Quand le premier col sera usé, ils peuvent le remplacer par ce col en plus. Ainsi, leur pull sur mesure durera 10 ans.
Pour la soie, je recommande la soie tissée de manière traditionnelle au Vietnam. J’achète chez lualang. J’ai utilisé beaucoup de produits en soie et la soie tissée traditionnellement n’a RIEN à voir avec la soie tissée industriellement. Je ne sais pas exactement comment l’expliquer. Le toucher est plus rugueux car le tissage main est moins régulier, il y a moins de brillance, ça se froisse plus, mais quand on porte cette soie-là, c’est comme une seconde peau.
L’inconvénient est de devenir complètement addict 🙂 Quand ma nuisette s’est déchirée, j’ai dû revenir au coton et j’ai mal dormi pendant des mois, en attendant que mon fournisseur me la remplace. J’adore leurs chouchous pour cheveux et leurs taies d’oreiller. Un test permet de voir que leur soie ne produit pas d’électrostatique, ainsi ma taie d’oreiller et mes chouchous ne m’arrachent pas les cheveux. N’empêche, 3 cheveux perdus par jour à cause de l’électrostatique, c’est plus de 1000 cheveux perdus par an, et on se demande pourquoi on a moins de cheveux.
Ensuite, il y a une marque vietnamienne que j’adore, aochanbonghanoi. Ils proposent des vestes matelassées faites main. Il faut opter pour la version en soie (à gauche) ou la version en velours de soie (à droite). La version en soie traditionnelle n’est vendue que 2 fois dans l’année, et il y a un seul design proposé. La version velours de soie est faite avec de la soie industrielle donc on peut en commander toute l’année et il y a une multitude de designs.
Ensuite, pour l’entretien, franchement je ne suis pas esclave de mes vêtements donc je mets tout à la machine à laver, dans un sac en coton épais pour éviter les frottements. Ensuite je mets le programme « laine », un peu de shampooing, et je sèche à plat sur des serviettes. La soie sèche très vite, le cachemire aussi. Je pense que le nettoyage à sec aurait été idéal, mais je n’ai pas de temps pour ça.
En me suivant sur Instagram, vous avez peut-être l’impression que je dépense beaucoup plus que vous en vêtements mais ça se trouve ce n’est pas le cas. En achetant un seul pull en cachemire tous les deux ans, je pense que mon budget est vraiment inférieur à ceux qui achètent régulièrement de la fast fashion. La qualité coûte chère mais au final, on achète moins de vêtements.