Nous sommes venus un jour à Bogota pour visiter la ville avec le père de JB. Nous y voilà de nouveau, car cela nous facilite les déplacements jusqu’en Amazonie colombienne.
Partie 1 : Carnet de voyage
Partie 2 : Conseils pratiques
Partie 1 : Carnet de voyage
Cette fois, au lieu de prendre l’avion, nous avons enduré 11h de bus entre Medellín et Bogotá. Nous ne séjournons plus en pleine candeleria (centre-ville historique) mais au quartier business Chapinero, très safe, avec plein de banques, d’espaces coworking et de restaurants trendy.
Nous sommes ravis de notre hôtel Vilar America (lien Booking) avec une bonne connexion Internet, une chambre immense (avec cuisine) (on a été upgradés) pour 30€/nuit.
Nous profitons de nos rares moments libres pour découvrir les lieux que nous n’avons pas pu visiter la 1ère fois.
Marché Paloquemao
On nous a parlé de ce marché de fleurs incroyable. Arrivés sur place vers 11h30 (pour manger), on ne voit rien du tout. Où sont ces fleurs incroyables dont on nous parle ? Il s’avère que nous avons plusieurs heures de retard. Les employés de nettoyage sont en train de nettoyer les derniers bouquets de fleurs jetés. Et sur le trottoir d’en face, quelques malins sont en train de vendre des bouquets qui ne fanent pas encore, mais presque.
Le marché a lieu tôt le matin, à l’extérieur. Tant pis, nous allons visiter l’intérieur du marché, qui vend absolument de tout.
Il y a des panneaux indiquant l’emplacement de chaque rayon. Et il y a bien un rayon réservé uniquement aux œufs. Eh oui.
Du porc farci (avec du riz à l’intérieur), pas pu tester mais ça a l’air super bon.
Nous optons pour un menu del dia dans un boui boui à l’intérieur du marché. Nous avons une soupe énorme à base de pommes de terre et du porc. S’en suit un « plato fuerte » composé de riz, salade (ou spaghetti) + de la viande + un jus frais de citron vert/jaune. 8000COP/personne.
Celles-ci ne sont pas que des fleurs mais aussi utilisées comme herbe aromatiques.
Nous arrivons enfin au rayon des fleurs, il y en a beaucoup moins que le matin mais c’est joli quand même. Et ici aussi, ils fêtent Halloween.
Musée de l’Emeraude
Nous prenons ensuite un Cabify (équivalent d’Uber) pour nous rendre au musée de l’Emeraude. Il faut présenter une pièce d’identité pour obtenir un badge de visiteur et monter jusqu’au 23ème étage.
La visite coûte 5 000COP/personne et nous avons un guide qui parle très bien anglais pour nous accompagner. On ne peut malheureusement pas prendre de photos car c’est un musée privé, et une collection privée mais il y a énormément d’émeraudes brutes. Certaines sont sculptées, d’autres laissées telles quelles.
Le plus intéressant c’est d’avoir des murs des différentes mines découpées et montrées ici – du coup on se rend compte de ce qu’on aurait pu trouver dans une mine d’émeraude, mais aussi voir la différence entre les mines – car on n’y trouve pas les mêmes roches & compositions minérales.
Le seul endroit où l’on peut se faire prendre en photo, c’est une fausse mine et faux mur 😀 La visite se termine bien évidemment par la visite d’une boutique. Il n’est pas conseillé d’acheter les pierres ici (trop cher), j’ai deux autres adresses à vous suggérer.
L’incident de l’ascenseur
Nous prenons l’ascenseur. En appuyant sur un bouton indiquant l’étage où on veut aller, on nous « attribue » un ascenseur (G dans notre cas). Arrivés au RDC, les portes ne s’ouvrent pas, l’ascenseur fait du yo-yo et c’est la panique qui nous envahit. On appuie rapidement sur le bouton de secours et quelqu’un nous répond… en espagnol bien évidemment. En panique, je ne comprends pas la moitié de ce qu’on me dit – et la 1ère fois, on nous raccroche carrément au nez.
La 2nde fois, j’arrive à comprendre qu’on nous demande à quel étage (piso) on est. Pour être doublement sûrs que quelqu’un travaille sur notre libération, on appelle le musée (heureusement qu’on capte encore). La personne nous demande dans quel ascenseur on est et ma très bonne mémoire me rend service (je me souviens qu’on avait pris l’ascenseur G).
Bref, on est assis sur le sol – en prévention d’une « chute libre » (merci les vidéos Facebook qui nous ont sensibilisés là-dessus) – même si la meilleure position aurait été de s’allonger sur le sol. Après 15 minutes, on entend un bruit, enfin, et la porte s’ouvre… je n’ai jamais été aussi heureuse de voir la porte de l’ascenseur s’ouvrir. C’est là que JB m’avoue qu’il s’attendait à être coincés plus longtemps – la dernière fois, à Paris, il a dû attendre 1h avec 4 autres personnes dans un minuscule ascenseur.
Pendant les 2 jours suivant cet incident, on prend les autres ascenseurs avec beaucoup de précaution et si possible, on prend l’escalier ahahha
Carulla
Si on voit beaucoup d’hypermarchés Exito à Medellin, c’est plutôt Carulla qu’on voit à Bogota. J’aime beaucoup ! Notamment leur rayon de fruits et légumes. C’est bien rangé et surtout, il y a des explications détaillées sur les fruits que je ne connais pas du tout.
Partie 2 : Conseils pratiques
Notre incident d’ascenseur démontre l’importance d’avoir toujours une carte sim locale sur soi.
Budget
- Transport : avec Cabify : entre 7 000COP et 10 500COP la course
- Visite du musée de l’Emeraude : 5 000COP/personne
- Déjeuner au marché : 8 000COP/personne
Consultez notre autre article sur Bogota ici, et les articles en Colombie ici
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