Après Kyoto, nous passons quelques jours à Osaka avant notre séjour au Vietnam. J’aurais aimé prendre un train spécial (celui avec un mini jardin japonais) mais il est malheureusement disponible seulement pendant les jours fériés et le week-end. Nous essayons un maximum de ne pas déranger les locaux avec nos valises, donc le shinkansen reste la meilleure option (plutôt que le train local bondé).
Quand on veut prendre n’importe quel shinkansen, il suffit d’acheter un ticket en entrant la gare de destination, et monter sur n’importe quel shinkansen qui autorise des « unreserved seats ». En général, les wagons 1-2-3 sont réservés à ceux qui n’ont pas de siège attitré.
Arrivés à Osaka, nous sommes très surpris de voir des jeunes fumer n’importe où dans la rue, parler super fort… ce genre de comportements pas du tout tolérés par les japonais. Nous sommes dans un quartier de jeunes, avec des boutiques vintage, second-hand un peu trash. Mais à quelques minutes seulement du centre-ville. Notre hôtel a un onsen intégré également, et une petite salle remplie de machines cosmétiques réservées uniquement aux femmes (massage des pieds, massage de la peau, vapeur d’eau etc.).
La dernière fois, nous sommes restés un mois à Osaka donc cette fois, c’est plus relax, on n’a pas la pression de devoir visiter quoi que ce soit. Nos efforts se concentrent sur le shopping car je dois faire le stock de mes crèmes préférées, qui coûtent très cher au Japon mais 3 fois plus cher à l’étranger.
Les crèmes anti tache au Japon sont excellentes car les japonaises n’ont pas de rides, juste des taches. La dernière fois, j’ai acheté la marque HAKU et j’ai beaucoup aimé.
Mais cette fois, je veux essayer la marque POLA et leur bestseller White Shot. Je comprendrai pourquoi il est si aimé dès la première utilisation : la peau se calme tout de suite et après une nuit, les taches semblent s’éclaircir. Je ne sais plus trop quel ingrédient ils utilisent, c’est écrit en japonais, mais je sais que c’est efficace, et cher. Comptez 80€ pour un tube de 20ml, à appliquer uniquement sur les taches, en massant.
Chez Daimaru, ils ont un bâtiment réservé uniquement aux touristes, où l’on a -5% juste en montrant son passeport et on a un comptoir Tax-free (où l’on récupère environ 8% de taxes). Cependant, nos cartes bancaires ne passent pas du tout et les vendeuses sont tellement arrogantes (c’est si différent des vendeuses japonaises) que même JB en est gêné et me suggère de partir en courant.
Chez Takashimaya, l’accueil est plus amical et on a toujours -5% (ça semble être le cas à Osaka seulement car à Tokyo, personne ne nous en a parlé). Et on a également du tax-free, donc je fais un stock de crèmes et sérums SK-II qui, j’espère, me durer longtemps.
Nous visiterons deux marchés.
Le premier étant Osaka Kizu Market, un marché B2B mais qui est bien fréquenté par des touristes chinois. Ils viennent avec leurs valises, prêts à rejoindre l’aéroport mais stoppent ici pour un dernier sashimi tout frais. Il faut venir avant 11h sinon il ne reste plus rien. Il y a une table où l’on mange debout et des bancs, c’est tout. Mais les sashimis sont excellents et peu cher. Les quelques restaurants sur place sont pris d’assaut et il y a une longue queue dès le matin.
Le Kuromon Market est touristique et ouvert presque toute la journée mais tout sera beaucoup plus cher, et moins amical. Je le trouve vraiment moyen.
Voici quelques restaurants à Osaka que je trouve bien :
- Gyoza Daikichi : petit restaurant dans un petit couloir peu fréquenté, les gyozas sont petits mais délicieux. Ils proposent des légumes marinés délicieux. Pas cher, bon, n’accepte que le paiement en espèces
- Miyako Sushi : leurs sets de sushi omakase sont délicieux, mais quand on commande à la carte, c’est 1000yen/sushi, donc restez avec les sets (3500 à 4500yen pour 10), restaurant familial, paiement par carte accepté.
- Sakae Sushi : sushis à la carte, avec un chef pour 4 personnes. Il faut venir faire la queue 15 minutes avant l’ouverture. Les sushis sont délicieux et pas cher, on peut être gourmand sans se ruiner.
- Ichiran Ramen Dotonburi – Main Building : on mange des ramens dans des cabines individuelles, il y a une ouverture où l’on voit les mains des serveurs uniquement. L’expérience est assez marrante, on remplit un formulaire pour indiquer ce qu’on veut manger.
- Kobe Beef “Steakhouse Kozai” : un chef cuisine devant nous du boeuf de Kobé. Le menu à midi est moins cher. Passez réserver la veille.
D’autres adresses de restaurants et de shopping à Osaka sont disponibles ici et ici.
Nara
Trop fan des mochis de Nara, JB et moi faisons l’aller-retour (Nara étant à 1h d’Osaka). Les cerfs de Nara sont devenus indisciplinés, si vous avez des gâteaux dans la main, ils mordent les vêtements pour être nourris. Par rapport à la dernière fois, l’effet est beaucoup moins magique.
Les mochis de Nakatanidou – moshi show sont toujours aussi bons et aussi chauds, mais le « spectacle » dure beaucoup moins longtemps, il y a 10 fois plus de monde et ce n’est plus authentique. Ils battent la pâte de mochis pour plaire aux touristes, mais on voit clairement que le travail est déjà fait par des machines derrière. Je crois que les gens viennent surtout pour le spectacle, pas pour les mochis. Nous voyons un mec avec une grosse caméra à l’épaule, nous avons déjà le temps de faire le tour du quartier 3 fois et le mec est toujours là à filmer la boutique de mochis sous tous les angles. C’est là où l’on voit comment les réseaux sociaux pervertissent l’humain et les artisans. Ce monsieur, qui avait son reportage fait par National Geographic, fait maintenant des « mini shows » d’une minute régulièrement alors que sa pâte n’en a plus besoin.
Depuis Osaka, nous prenons l’avion, en direction de Hanoi (Vietnam).