Nous sommes en Grèce depuis presque un mois (à Athènes) mais nous ne visitons pas beaucoup. La raison exacte vous sera dévoilée bientôt, mais contentons-nous de ce petit carnet de voyage. Nous avons quand même pu trouver un peu de temps pour visiter une île grecque. Le choix est immense, il y a tellement d’îles ! Nous décidons de visiter l’île de Paros, qu’on trouve plus accessible et moins connue que les autres et zappons complètement Mykonos, Santorini…
Partie 1 : Carnet de voyage
Partie 2 : Conseils pratiques
Partie 1 : Carnet de voyage
Paros est à 4h en ferry depuis Athènes. On aurait pu prendre l’avion, mais un ferry d’une telle durée me semble tout à fait raisonnable, pas trop long et avec un départ matinal (vers 7h du matin). On peut dormir confortablement dans la partie « lounge » (moyennant de 5 euros supplémentaires) qui a des chaises larges et inclinables comme dans les bus argentins.
Avant de partir de chez nous à Athènes, je demande à JB s’il a pris son permis. Il me dit « non » et remonte le chercher. Heureusement, car on apprendra plus tard que le bus ne passe qu’une fois par heure sur l’île Paros pendant la saison basse.
Cette fois, j’ai fait l’effort de sortir mon Osmo Pocket pour prendre des photos. Depuis un certain temps, je prends uniquement des photos sur iPhone et franchement la qualité n’est pas top. J’ai repris des photos avec Osmo par hasard et quand je les ai regardées, je les ai trouvées tellement belles que j’ai noté de l’utiliser plus souvent. Mon Osmo est tout vieux (1ère génération) mais comme il est de bonne qualité, je ne ressens pas le besoin de l’upgrader. Quand je prends des photos avec Osmo, on me regarde bizarrement, car les gens ne savent pas forcément quel appareil c’est. Ca attire plus d’attention sur moi, ce qui me déplaît, mais que ne fera-t-on pas pour de beaux souvenirs ?
Arrivés à Paros, nous visitons le premier bureau de location de voiture juste en face du pier, qui s’appelle Paros Drive. 20 euros la journée pour une petite voiture manuelle. 50 euros pour 3 jours. Paiement en cash. Simple et efficace. Pour ceux qui ne sont pas motorisés, il y a une station de bus à côté et un bureau de taxi juste en face du pier.
Naousa
Nous déposons nos affaires à notre hôtel à Naousa. On doit être les seuls guests, car toutes les chambres sont ouvertes sauf la nôtre. Il y a une clim réversible dans la chambre. Tant mieux, car il fera froid le soir.
Bon, on est début décembre et en semaine, qui peut avoir l’idée de venir sur cette île ? Et c’est tellement vide de touristes que nous avons du mal à trouver un restaurant ouvert. Ouf il y en a un près du port. Et puis un autre après le pont. Pas super bon mais ça fera l’affaire.
Nous prendrons le temps de visiter cette ville. La partie près du port est plus ancienne et plus belle. L’eau est cristalline, comme à Malte, mais la plage près du port a un sable un peu moche qui ne donne pas envie de se baigner.
Nous nous sommes allés à l’église tout en haut de la colline et cette zone est plus moderne et manque de charme. Bref, restez près du port et du vieux château.
Nous sommes allés voir plusieurs plages qui font rêver (en photos) (Monastiri beach et Kolympethres Beach) et quand nous sommes arrivés sur place, tout ce qu’on trouvait à dire c’était « euhhh ». L’eau est cristalline, pure, très belle, mais le sable ne donne pas trop envie. Je pense qu’on a été pourri gâtés par le sable blanc et fin de notre île préférée Koh Phangan. Et quand on ne retrouve plus le même sable, on ne se sent pas bien ahahha 😀 Ou alors on veut la même eau mais une sorte de mini-falaises, comme à Malte. Koh Phangan nous a complètement ruinés, ça y est ! C’est comme après avoir utilisé trop de pashmina, un foulard 100% laine de mouton, d’une qualité irréprochable paraîtra « euhhhh » à côté.
Je me demande si c’est dû à cette partie de l’île, donc nous nous à l’autre côté de l’île pour voir si le sable est plus joli. Eh ben non. Que ce soit Piso Livadi ou Golden Beach, le sable est bof. L’eau est MAGNIFIQUE, transparente, propre. Je pense que ça peut offrir de nombreuses opportunités de snorkeling, mais il faudra prévoir des aqua shoes car il y a énormément de rochers.
Ce que j’aime trop, c’est l’omniprésence des chats. Ils sont extrêmement affectueux, et bien nourris. Je vois régulièrement des tas de croquettes mises à leur disposition. Un peu comme à Athènes.
Lefkes
Nous visitons Lefkes et nous laissons nous perdre dans ses ruelles. J’aime énormément ! En pleine saison, ça doit être encore plus beau avec ses petites boutiques tenues par des artisans. Car aujourd’hui, tout est fermé. Mort de chez mort. Je suis partagée entre le plaisir de flâner dans ces rues remplies de belles boutiques et être écrasée par la horde de touristes. On ne peut pas vouloir peu de touristes + boutiques ouvertes. Ce n’est pas compatible.
Pour repérer les maisons de vrais habitants, c’est simple. Cherchez les maisons les plus moches, les plus mal entretenues. Les plus belles sont soit revendues aux français, soit transformées en airbnb, soit transformées en boutique. Il y a des petites églises tous les 20 mètres. JB essaie d’ouvrir une des petites églises et la dame qui vit juste en face arrive avec sa petite clé et nous ouvre la porte. A l’intérieur, il y a des images habituelles des églises orthodoxes, mais la particularité ici, c’est du métal repoussé (magnifique) avec des trous à l’emplacement des visages.
Port principal de Paros
Nous visitons ensuite les ruelles de la ville principale, par où nous sommes arrivés en ferry. C’est absolument magnifique ! Ici, il y a encore plus de choses à explorer. Nous y passons des heures et des heures, c’est un véritable labyrinthe. Si seulement les boutiques étaient ouvertes, rhalala !!
Je pense que si vous n’êtes pas motorisé et ne vous intéressez pas à la plage, il suffit juste de rester ici et c’est bon. Il y a une petite plage près du port, mais elle est sans intérêt.
Ensuite, je recommande vivement l’église orthodoxe Holy Shrine of the Virgin Mary Ekatontapyliani que je trouve magnifique. Les murs sont simples mais on voit plein d’anciennes pierres bien sculptées.
Le métal repoussé semble être une spécialité locale.
La place principale reste busy avec quelques restaurants et cafés ouverts. C’est ici que nous pouvons trouver de quoi boire et manger en attendant patiemment notre ferry pour le retour à Athènes.
Nous aimons aussi nous promener au long du port. On peut y admirer le coucher du soleil et observer les pêcheurs.
Paralia Aliki est une ville mimi mais qui m’est particulièrement agréable car c’est ici que j’ai eu la bonne idée de nourrir les chats.
Puisque les supermarchés ne vendent que des croquettes de mauvaise qualité, j’ai appris lors de mon expérience en association de défense des animaux, qu’il vaut mieux apporter de la nourriture liquide. Le chat boit peu et les croquettes de mauvaise qualité peuvent attaquer ses reins, donc il faut donner du pâté. Et les chats en raffolent. Quand je vois un chat et j’ouvre le pâté, soudainement il y a 5 ou 6 chats qui apparaissent. J’ai pu nourrir 2 groupes de chats et si certains se laissent caresser, d’autres ont peur de moi et je dois leur « balancer » du pâté car dès que je mets du pâté quelque part, il y a 3-4 chats qui s’y jettent et les chats timides n’ont aucune chance sinon.
Pour ceux qui savent bien conduire (ou qui acceptent de finir le chemin pentu à pied), il y a l’église de Marmara avec une vue magnifique (360 degrés) et vous pouvez monter au niveau des toits (si l’église est ouverte) pour prendre une très belle photo (même si les dômes ne sont pas bleu).
Avec la fermeture de quasiment tous les restaurants et toutes les boutiques, nous trouvons seulement un bon restaurant sur l’île : Masete. C’est un boucher qui vend de la viande grillée et des gyros. C’est tellement bon que nous y sommes allés deux fois en deux jours. Et il y a toujours de la place pour le parking.
Ce que nous avons beaucoup aimé, c’est la gentillesse des gens. Un peuple qui aime les chats sauvages est forcément gentil 😀
A 19h passé, le ferry passe nous récupérer et après un long trajet, nous arrivons sous la pluie à Athènes. Un taxi tente de nous arnaquer en demandant un montant arbitraire à la fin de la course, mais JB résiste. Le chauffeur n’acceptera pas le paiement par carte et ne présentera pas de facture (alors que ces deux éléments sont obligatoires, c’est même affiché en anglais sur la vitre du taxi), mais au moins, on aura payé le prix du compteur.
Après Athènes, nous allons enchaîner visite sur visite, entre le Caire, l’Arabie Saoudite, la Jordanie (Pétra !!!), tout ça en Décembre, vous allez en prendre plein les yeux. Promis, je vais prendre des photos avec mon Osmo. A bientôt !
Partie 2 : Conseils pratiques
- Ferry Athènes – Paros : 2 départs par jour, 50 euros par personne environ + 5 euros pour un siège « confort » (pas besoin en basse saison)
- Location de voitures : 20 euros/journée ou 50 euros/3 jours chez Parosdrive, pas besoin de réserver à l’avance en basse saison
- Hôtel : Irini rooms