Le jour de notre arrivée, nous sommes furtivement passés, en taxi, devant le stade Panathénaïque (qui signifie « stade de tous les Athéniens »). Ce n’est que l’avant-veille de notre départ que je me décide finalement d’aller le visiter. Il est un peu excentré mais on peut s’y rendre en transport public.
Ce stade a une (très très) longue histoire.
- Il a été inauguré en -330
- Il a été rénové (tout en marbre) vers 140 et pouvait accueillir 50 000 personnes
- A la fin du IVe siècle, les cérémonies païennes sont interdites, le stade tombe peu à peu en ruine, il est transformé en champ de blé, puis complètement oublié
- En 1836 (1500 ans plus tard !), des vestiges du stade sont retrouvés à l’occasion de fouilles archéologiques
- Il est reconstruit pour les premiers Jeux Olympiques de l’ère moderne en 1896
- Lors des Jeux Olympiques de 2004, il a accueilli les compétitions de tir à l’arc et l’arrivée du Marathon
L’entrée du site coûte 10 €. Si vous voulez uniquement prendre une photo, il est possible de le faire depuis l’extérieur.
Le stade ne ressemble certainement plus du tout à celui de l’Antiquité, mais on ressent tout de même le poids de l’histoire.
Ses tribunes, tout en marbre et les virages très serrés, font qu’il ne ressemble en rien aux stades et pistes d’athlétismes tels qu’on les connaît aujourd’hui.
