ça y est ! Après 11 mois de vadrouille, il faut se remettre au travail à un moment ou un autre.
Nous avons décidé, après le tour du monde, de devenir freelance à plein temps tout en voyageant, cela a un nom : Digital Nomad
Mes anciens collègues sont super sympas et m’ont envoyé de la doc pour que je rattrape 1 an de changements et nouveautés – dans mon métier (SEA – Publicités en ligne), tout change très vite. J’ai commencé ma prestation chez le client mardi. Samedi d’avant, je me suis remise au travail (lancer une campagne pour un ami), histoire de retrouver mes réflexes et « me mettre à jour ». C’est rassurant de se rendre compte qu’on n’a pas perdu ses réflexes, ses connaissances ni la passion pour son métier.
JB et moi profitons de notre présence à Paris pour aller travailler directement chez nos clients respectifs. Nous avons un ordi, un écran, un badge, de nouveaux collègues. C’était comme si on retrouvait notre vie d’avant, à quelques exceptions près. En tant que nomad workers, nous allons :
Travailler 2-3 jours/semaine
C’est le grand luxe qu’on s’est offert, étant donné qu’on a choisi de vivre les prochains mois dans les pays plus ou moins pauvres. Ca change tout !
JB et moi aimons beaucoup tester des choses et apprenons énormément à côté (nouveaux langages de programmation, nouveaux APIs, lecture de blogs spécialisés etc.) et je vois mal faire payer à mes clients ce temps où je passe à m’autoformer.
J’aime beaucoup les loisirs créatifs, et avoir 4 jours de libre par semaine me permet de me remettre à la fabrication de bijoux, à la couture, au tricot … ou tout simplement DORMIR 😀
Avant, j’étais incapable de séparer boulot/vie privée, ayant de gros horaires et étant complètement absorbée par mon métier, il m’est déjà arrivée de rêver du boulot et optimiser les campagnes pendant mon sommeil (quel est l’intérêt de dormir dans ce cas, je vous le demande !). Là, je me rends compte que l’esprit zen du tour du monde m’a beaucoup aidée à penser à autres choses dès que j’ai fini ma journée de travail, et à réagir différemment face aux situations de stress.
Travailler à distance
Aller au travail m’a rappelée à quel point je détestais devoir prendre un moyen de transport public pour me rendre au travail. J’ai pris un Uber dès le 2ème jour LOL 😀 alors que j’étais capable de rester dans un bus pendant 27h en Argentine.
Ca s’arrêtera dès le moment où nous repartirons en vadrouille. Quel soulagement ! Car se taper 40 minutes *2 par jour sans avoir la possibilité de s’asseoir est quand même fatiguant. Et quelle perte de temps !
Cependant, reprendre le travail après 11 mois de vadrouille est quand même très dur, même si on ne bosse pas à plein temps. La première semaine, je suis rentrée épuisée, incapable de me faire à manger. La deuxième semaine, ça allait mieux, mais je me trouvais encore très lente. Par contre, dès la 3ème semaine, j’ai retrouvé mon rythme d’avant et ai trouvé de l’énergie pour faire la cuisine après le boulot.
Voilà, c’était un petit article pour vous tenir au courant. Nous avons acheté nos billets d’avion pour la Pologne. Notre Airbnb à Cracovie est trop joli, on fera peut-être une vidéo pour vous le montrer. A bientôt !