Bilan des 3 premiers mois en tant de Digital Nomads

Ouhlala, nous sommes déjà fin août ! Le temps passe plus vite quand on travaille. Cela fait déjà 3 mois et demi que nous sommes nomades digitaux. Pendant ces 3 mois et demi, nous avons eu le temps de faire (beaucoup) d’erreurs et apprendre un tas de choses.

La connexion Internet doit être filaire et illimitée

Pendant le premier mois à Cracovie, nous n’avions qu’une connexion 4G via un routeur fourni par le proprio. Nous pensions que ça pourrait être suffisant, vu les vitesses pré-communiquées par le proprio, mais en fait non. Le réseau est très mauvais quand il pleut, rien ne peut remplacer une bonne connexion ADSL/Fibre optique

=> 3G/4G : plus jamais ça !

En plus, nous étions limités à 50Giga/mois, ce qui peut vous sembler énorme, mais en fait, nous avons besoin d’au moins 100Giga pour nos calls professionnels et regarder quelques émissions en replay.

savoir refuser de nouveaux contrats

Quand on commence une nouvelle activité à plein temps, c’est dur de refuser de nouveaux clients. Au début, on voulait juste accepter autant de contrats que ce qu’il nous faut pour vivre et profiter de la life le restant du temps (on a une estimation assez précise du montant qu’il faut par pays + charges + impôts + retraite + assurance maladie + imprévus). Et puis, je ne sais plus comment on est arrivés à accepter tous les contrats et travailler full-time.

Forcément, le long week-end que nous avons fait à Vienne (5 jours sans travailler) a eu un impact très négatif sur le début de notre voyage à Budapest, où l’on devait travailler tous les jours (week-end compris) et parfois jusqu’à 22h.

J’ai eu l’impression de revivre mon ancienne vie parisienne. A l’époque, je travaillais beaucoup pour apprendre le plus possible (p/s: j’ai fait une reconversion professionnelle, d’où la nécessité de gagner en compétences en peu de temps). Mais maintenant, je suis censée justement profiter de toutes ces années de dur labeur. Je ne comprends plus ce que je suis en train de faire.

Je pense qu’on s’est dit qu’on risquait d’avoir moins de contrats une fois en Asie (càd en décembre 2017, à cause du décalage horaire), puis après une longue réflexion, je me suis rendue compte que c’était juste notre côté « stressé de la vie », « peur de l’avenir » qui parlait. C’est exactement le contraire de ce qu’on veut faire : profiter du moment présent.

Heureusement qu’avec l’arrivée du mois d’août, les petits projets qui prennent fin, et le refus d’un gros contrat, on voit enfin le bout du tunnel et commence à sortir plus et profiter (enfin) de la belle ville de Budapest.

De toute façon, vendre notre temps n’est pas l’option idéale pour nous. Après avoir obtenu notre liberté géographique, le prochain objectif est d’être libre de notre temps. Nous devons y réfléchir sérieusement et passer d’ici quelques années à une autre forme d’activités, attaquer un marché plus large (US?). Le graal serait de passer à un mode de vie façon Tim Ferriss and The 4-Hour Workweek

Les espaces coworking sont indispensables

Photo : le bâtiment de notre espace coworking Impact Hub à Budapest

Nous avons testé certains espaces coworking à Cracovie et Prague mais nous avons toujours préféré travailler depuis chez nous. Malheureusement, après un mois à s’asseoir sur des chaises de cuisine à Prague qui ne sont pas faites pour ça, on s’est fait mal au dos.

A Budapest, on a fait exprès de prendre un forfait de 80H dans un espace coworking pour nous forcer d’y aller. Là-bas, les chaises sont confortables, nous avons beaucoup plus de lumière, une connexion irréprochable… mais le plus important c’est qu’ils nous virent à 18h. Tous les jours ! Et on ne peut pas y aller en week-end.

Pour moi, c’est tout bénef car ça me permet une vraie coupure, au lieu de pousser encore 1h-2h… et puis lever les yeux et m’apercevoir qu’il est déjà 22h.

Je continue à travailler depuis notre Airbnb mais plutôt le matin. Comme ça je suis tranquille en pyjama et je peux dormir un peu plus.

Du coup, pour ceux qui n’aiment pas payer un espace coworking, je vous conseille de prendre un Airbnb avec un vrai bureau de travail, si possible dans une autre pièce. Pas évident à trouver. Les chaises de cuisine sont souvent très jolies mais ne sont pas du tout adaptées pour le travail sur ordinateur.

un mois par ville, c’est trop court

Avec le rythme de travail que nous avions, un mois par ville, c’est vraiment trop court. Je pense qu’il nous faudra au minimum un mois et demi – pour une ville comme Prague (où l’on n’a pas beaucoup de déplacement en dehors de la ville); et deux mois pour Cracovie (où l’on peut faire plein de petits week-ends en train aux alentours). Pour Vienne, j’aurais aimé rester 2 mois.

repérez le meilleur resto français de la ville

Même dans le meilleur pays gastronomique du monde, un plat provenant de son pays d’origine fait toujours du bien. Pour JB, le must c’est une grande planche de fromages (photo prise à Vienne).

Pour moi, c’est un bon bun cha (vermicelles et porc au barbecue) – photo prise à Budapest.

Quand j’arrive dans une nouvelle ville, je tape « french restaurants » et « vietnamese restaurants » sur Google Maps puis je marque les adresses les mieux notées que je trouve. Comme ça, quand on n’en peut plus de la nourriture locale, on aura quand même 2-3 bonnes adresses en poche.

Ne jamais abandonner ses passions

Être digital nomad, c’est aussi voyager léger. Mais après plusieurs jours à regarder Instagram et imaginer tout ce que je pouvais faire si j’avais un cutter et un papier A4 dans la main, je me suis dit : STOP, il faut continuer à faire ce que j’aime, peu importe le poids.

1h plus tard, j’ai mon « cutting mat », mes cutters et mes papiers hihihi

Je ne vous dis pas à quel point ça me fait du bien. Oui, ça fait du bien d’être soi-même et faire uniquement ce qu’on aime.


JB quand à lui a besoin de faire du sport le matin avant de travailler, ça fait parti de son équilibre. Du coup il recherche la meilleure solution à chaque nouvelle destination. A Cracovie c’était footing dans un parc. A Prague c’était la piscine. A Budapest c’était salle de sport (avec un sauna !).

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    Anh

    Anh est franco-vietnamienne et a vécu dans de nombreux pays (Russie, Australie, France, Norvège, Vietnam). Elle aime par dessus tout les chats, le DIY et la bonne cuisine. Ayant une très bonne mémoire, Anh est capable de vous donner le tarif du petit bus pris entre le Chili et la Bolivie qu'elle a pris il y a 3 ans.

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