Lors de notre premier séjour sur l’île de Pâques en 2016, je n’ai pas souvenir que nous ayons eu à réaliser de démarches particulières avant d’entrer (mise à part jeter le miel d’Anh, à son grand désarroi, pour des questions de biosécurité).
Depuis, le covid est passé et l’île de Pâques est restée complètement fermée pendant deux années entières.
Au moment de la réouverture, l’île aux 7 750 habitants a décidé de limiter l’afflux de touristes.
Auparavant, il était possible de s’y rendre en avion, soit depuis Tahïti, soit depuis Santiago. Il y avait deux vols quotidiens et 160 000 touristes débarquaient par an.
Désormais, il n’y a plus que deux vols par semaine, uniquement depuis Santiago. Si on compte 300 passagers par vol, on ne doit guère dépasser les 32 000 visiteurs par an, soit 5 fois moins qu’auparavant !
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De plus, il faut respecter certaines conditions supplémentaires :
- Votre séjour ne doit pas dépasser les 30 jours (ce qui devrait être bien suffisant). Cela implique de pouvoir présenter son billet d’avion de retour.
- Avoir réservé un logement validé par l’agence du tourisme Sernatur. J’ai rédigé un article ici avec la liste des logements.
- Remplir le FUI (Formulario Único de Ingreso), formulaire unique d’entrée. Il est possible de faire cette démarche à l’aéroport, mais je vous conseille de le faire tranquillement, en amont, sur internet (sur ce site). La procédure en ligne est disponible une semaine avant votre vol.
Pour rappel, l’île de Pâques appartient au Chili. En tant que français, nous n’avons pas besoin de visas pour entrer au Chili pour les séjours d’une durée maximale de 90 jours.