Depuis Belgrade en Serbie, nous décidons de nous rendre à Pristina (Kosovo) en bus.
Je n’ai pas l’impression qu’il existe de site officiel sur lequel acheter des billets. J’ai donc acheté nos billets sur la plateforme GetByBus. La compagnie de bus s’appelle Adio.
J’évite habituellement de passer par des intermédiaires, mais nous étions déjà passés par eux pour un trajet entre le Monténégro et l’Albanie sans problème.
Les billets nous ont coûté 15 euros par personne. Si vous êtes à proximité de la station de bus, vous pouvez acheter les tickets au guichet directement, cela vous coûtera sûrement quelques euros de moins.
Nous avons voyagé en semaine (un jeudi) et nous aurions eu des places sans problème en achetant au dernier moment.
Le départ était prévu à 12h (et le départ a été ponctuel !). GetByBus indiquait une arrivée à 17h30, mais l’arrivée était mentionnée sur une pancarte du bus à 18h.
Nous sommes finalement arrivés à 17h57. C’est très agréable, et assez rares d’avoir des trajets en bus si ponctuels, surtout avec une traversée de frontières.
La station de bus de Belgrade se trouve ici (lien Google Maps). Les avis sur Google sont assez effroyables, donc je m’attendais au pire, mais j’ai trouvé ça très acceptable.
Beaucoup de critiques viennent du fait qu’il faut payer pour accéder au quai (190 RSD par personne). Il faut acheter un ticket au guichet n°12.
Pensez à demander (ou à regarder sur les écrans) le numéro de quai de votre bus, car une fois sur le quai… aucun panneau indicatif…
Les toilettes sont également payantes (50 RSD). On peut se demander où passe cet argent, mais à priori, pas dans la propreté des toilettes 😀
L’employé qui accompagnait notre chauffeur parlait quelques mots d’anglais. Il n’y a pas de frais supplémentaires pour les bagages en soute.
Les toilettes du bus n’étaient pas accessibles. Il y aura deux pauses d’environ 15 minutes durant le trajet.
Quelques minutes après le départ, l’employé passe pour vérifier les tickets. Il me semble même que l’on peut monter dans le bus sans ticket et l’acheter directement une fois le trajet débuté.
Il récupère pièces d’identités et passeports qu’il nous rend quelques minutes plus tard, le temps de remplir un manifeste des passagers (probablement pour le passage de frontière).
Comme vous le savez peut-être, la Serbie ne reconnaît pas l’indépendance du Kosovo (ce qui peut poser un problème si vous entrez en Serbie depuis le Kosovo avec votre tampon kosovar). Mais il y a bel et bien un poste frontière (avec un grand panneau « Financé par l’Union Européenne »).
Il faut d’abord sortir de Serbie. L’employé récupère de nouveau les passeports et pièces d’identités. On reste dans le bus, et il nous les ramène quelques minutes plus tard.
Le bus repart pour quelques mètres, et c’est cette fois-ci un officier kosovar qui monte dans le bus, pour scanner pièces d’identité et passeports. Si comme nous, vous présentez votre passeport, il ressortira pour le tamponner et vous le ramener quelques minutes plus tard.
Ca y est, vous êtes au Kosovo ! Malgré les informations indiquées en ligne, pour cette traversée de frontière en tout cas, le Kosovo ne nous a pas demandé de documents concernant les vaccins Covid ni les tests.
Petite pause et il reste 45 minutes de route pour arriver à Pristina.
Vous trouverez sans problème des taxis (très bon marché, avec compteur, pas besoin de négocier). A notre grande surprise, il y a une compagnie de taxi équipée d’une flotte de véhicules de la marque Tesla ! C’est donc au Kosovo que nous avons voyagé pour la première fois en Tesla, qui l’aurait cru ?